d'accord avec toi sur le vendeur qui souhaite vendre le plus cher possible, c'est une évidence.
Mais quand une pharma t'intéresse, l'avis de ton EC est décisif sur le prix à proposer. Peu de pharmaciens vont à l'encontre de l'avis de leur EC et s'en remettent totalement à lui pour déterminer un prix achat (ou de vente) d'une pharmacie.
Je m'explique: imaginons 2 profils d'EC
1)l'EC très prudents dans ses prévisionnels et ayant tendance à réaliser des prévi pessimistes (croissance CA à 0 ou 1 et baisse de marge 0,3 par an)pour minimiser les risques de son futur client; cette attitude réaliste et responsable ne joue pourtant pas en sa faveur puisque cela augmente les cas ou "cela ne passe pas" ou bien pour que "cela passe", il faut baisser le prix achat parfois fortement (ce qui est mon approche).Donc au final pour l'EC un risque accru de perdre un nouveau client qui refusera l'affaire....
2)A contrario l'EC optimiste ou qui pourrait vouloir absolument faire passer le prévi pour différentes raisons, quitte à mettre en danger son futur client, pour voir une pharma entrer dans son pool de clients, soit en raison d'un contrat d'apporteur d'affaires avec une agence soit pour conserver une pharma qu'il a déjà en potefeuille.
Tout ceci n'est que pure supposition sur!
N'y voyez vous pas alors un impact déterminant sur la hausse du prix achatEBE auquel nous assistons?
je trouve pour ma part un peu simpliste le fait d'imputer cette hausse aux caprices des cédants qui ne voudraient pas céder leur pharma à un prix "décoté", car ne perdons pas de vue que le PV souvent très optimiste du cédant est déterminé bien souvent par son EC qui ne souhaite pas voir la vente se faire trop rapidement... :-kiss)