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statistiques officielles : 2400 PHARMACIENS ADJOINTS inscrits au pole emploi#8972

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Menaces sur l’emploi

De plus en plus d’adjoints sont en proie à des difficultés d’emploi, qu’ils soient jeunes ou proches de la retraite, exerçant à Paris ou en province. En cause, l’action combinée de la crise et des pressions sur l’économie officinale. Enquête sur un phénomène inquiétant, mais pas sans solutions.

LICENCIEMENT fait aujourd’hui partie du vocabulaire officinal. Depuis début 2009, en effet, la pharmacie traverse une zone de turbulence sur l’emploi. De plus en plus d’adjoints et de préparateurs peinent à trouver ou retrouver un poste stable. Plus de 2 400 pharmaciens sont actuellement au chômage, selon les données statistiques du Pôle Emploi . Le sujet reste tabou, qui voit employeurs et salariés partager la même détresse ou se renvoyer amèrement la balle. Certains titulaires ont néanmoins accepté de lever le voile sur leurs intentions.

Ainsi, en juillet dernier, l’UNPF (Union nationale des pharmacies de France) a consulté ses adhérents sur leur politique d’emploi. Pour 40 % d’entre eux, la situation économique actuelle n’allait rien changer. Pour les autres, c’est-à-dire la majorité des sondés, l’effectif des équipes est remis en cause de façon inquiétante. Ainsi, 40 % des titulaires ont récemment licencié ou refusé de remplacer un salarié après son départ. La moitié d’entre eux ont indiqué qu’ils n’écartaient pas de nouveaux licenciements. Et les 20 % restants ont affirmé que des départs sont à l’ordre du jour dans leur officine.

Ce sombre tableau est la conséquence de deux facteurs conjoints : la crise économique et la pression sur les marges des pharmacies. Le ralentissement de la croissance a eu des effets sur l’emploi, depuis le déclenchement de la crise, il y a près de 18 mois. Et certaines mesures, comme le déploiement des grands conditionnements, impactent l’économie officinale. À l’automne dernier, la FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France) indiquait que le tiers des officines étaient en trésorerie négative. Pour certains observateurs, cette situation est le reflet d’une tendance qui s’est accentuée au cours de ces dernières années. Quand ça va mal, c’est le premier poste de dépenses, celui du personnel, qui trinque. Les adjoints, aux salaires plus élevés, sont touchés en priorité. Une catégorie est particulièrement vulnérable, celle des pharmaciens seniors.

À prendre ou à laisser.

Ainsi, Mireille*, 55 ans, a été licenciée pour raison économique en 2009, après dix années comme adjointe dans une grande ville de Normandie. L’officine, reprise deux ans auparavant, ne pouvait plus supporter le coût d’un adjoint. Déjà, à l’arrivée de la jeune titulaire, Mireille était passée à temps partiel. Elle a finalement été licenciée, ainsi qu’une préparatrice. Il en reste une dernière pour seconder la titulaire débordée. Mireille n’en veut pas à son ex-patronne, mais pointe son manque d’expérience. « Elle a pris conscience de ses difficultés bien trop tard. C’est le lot de nombreuses pharmacies en centre-ville, qui sont achetées trop cher. Le dossier n’est pas assez bien étudié et c’est le personnel qui en pâtit. » Aujourd’hui, l’adjointe multiplie les remplacements. Une situation précaire qu’elle accepte, bon gré mal gré. « Je ne veux pas pointer au chômage. » Dans ses démarches, se pose la question essentielle de la rémunération. Mireille travaille une journée par semaine à coefficient 600. D’autres officines ne lui proposent qu’un coefficient 450, en dépit de ses 30 ans d’expérience. C’est à prendre ou à laisser. « En faisant pharmacie, on pense être privilégié, à l’abri. Ce n’est plus le cas. Certes, notre diplôme offre d’autres possibilités, mais je n’ai plus l’âge de passer des concours. »

Pour d’autres pharmaciens sur la touche, la situation peut être vraiment mal vécue. C’est le cas de Françoise, 50 ans, qui a entamé une procédure aux prud’hommes après un licenciement économique en 2008. Cette adjointe de la région parisienne considère que son nouveau titulaire a abusé de la situation. « À la reprise, il a engagé des travaux de l’ordre de 400 000 euros. Pour éviter d’avoir à partir, je lui ai proposé de passer en temps partiel. Il a préféré embaucher un jeune diplômé, moins bien payé. » Françoise vient de retrouver un poste fixe. Elle en est satisfaite, même si elle a perdu 400 euros sur sa fiche de paie. Une concession nécessaire pour être choisie parmi plusieurs candidats.

Des réticences à se déplacer.

Cette dévalorisation du salaire ne touche pas que les seniors. Sarah, 26 ans, est diplômée de la faculté de Chatenay-Malabry. Aujourd’hui, elle tourne le dos à sa vocation d’origine, l’officine ; la jeune femme est responsable en oxygénothérapie à mi-temps et présente le concours de pharmacien inspecteur de la Sécurité sociale. Car, en sortant de la fac, elle peine à trouver un emploi. Elle passe plusieurs entretiens. À chaque fois, on lui propose un coefficient 450, qu’elle n’accepte pas, bardée de son DU de maintien à domicile et de compétences dans l’assurance qualité. D’autres seront moins regardants.

« En quelques mois, les propositions de salaire ont chuté de 50 points. Les coefficients 600 sont aujourd’hui descendus à 550. La loi de l’offre et de la demande s’est inversée au détriment des salariés », confirme Armand Grémeaux, à la tête du cabinet de recrutement francilien Pharm Emploi. Pour autant, certains candidats sont toujours réticents à se déplacer loin de leur domicile. Il y a, en Seine Saint-Denis ou aux confins de la Seine et Marne, des officines qui peinent à trouver du personnel qualifié. Selon Armand Grémeaux, la préférence des titulaires, soucieux de leur comptabilité, se porte sur les préparateurs diplômés, bien avant les adjoints ou les apprentis. La précarité touche toutes les catégories de salariés, mais surtout les pharmaciens. Leurs représentants confirment. Depuis début 2009, 60 % des adjoints licenciés ne retrouvent pas d’emploi stable, constate Françoise Bergier, secrétaire nationale adjointe SYNCASS-CFDT. Ce syndicat a reçu plus d’un millier d’appels de pharmaciens confrontés au licenciement l’an dernier. « Des titulaires les incitent à partir en pré-retraite ou à passer par la rupture conventionnelle, pour plus de facilités. » Et s’il y a nouvelle embauche, elle se fait à un niveau de salaire inférieur. « Il n’y a pas de reprise de l’ancienneté, qui est pourtant obligatoire depuis deux ans », déplore Françoise Bergier. Le SYNCASS-CFDT tente de faire le lien entre employeurs et candidats. Il les prépare aux entretiens d’embauche. Et les oriente éventuellement vers d’autres activités, comme l’inspection de la pharmacie ou la gestion d’une pharmacie à usage intérieur.

Une variable d’ajustement.

Au syndicat FO Pharmacie, Patrick Le Métayer, secrétaire général adjoint, considère que l’« on se sépare des salariés bien trop facilement ». Pour lui, la crise a bon dos. « On a déjà connu des difficultés et la pharmacie s’en est toujours sortie. Les incertitudes, c’est normal. Il y a des périodes où l’officine se transforme. La marge sur le médicament diminue, mais il y a d’autres leviers de croissance », estime t-il. « Autrefois, il ne s’agissait que de coups d’arrêt. Aujourd’hui, nous ne sommes pas seulement sur une crise, mais sur une restructuration du réseau », lui répond Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine). À la CFE-CGC, le représentant des pharmaciens, François Aucouturier précise qu’il est peu consulté sur les procédures de licenciement économique : « Peu d’adjoints viennent vers nous car ils savent qu’il n’y a pas grand-chose à faire ».

Du côté de la section D de l’Ordre des pharmaciens, on reste aussi très vigilant. « Prendre les adjoints comme variable d’ajustement économique est certainement une erreur, indique Serge Cailler, vice-président de la section dédiée aux pharmaciens salariés en officine. C’est favoriser la migration des diplômés vers d’autres secteurs. Et c’est bien mal appréhender l’avenir que de licencier des adjoints, quelles que soient les raisons, sans avoir analysé tous les postes du bilan, y compris les prélèvements personnels, sur lesquels des économies de gestion sont encore à faire. » Le second poste, celui des équipements (informatiques en particulier), est lui aussi soumis à restriction, justifie Gilles Bonnefond.

L’espoir des nouvelles missions.

Il y a donc la dure loi de l’arithmétique. À l’UNPF, on a fait les comptes. Un préparateur rémunéré à un coefficient moyen (280) « revient » deux fois moins cher qu’un adjoint au coefficient 500, argumente Pierre Harmel, vice-président du syndicat, en charge des affaires sociales. En conséquence, il est recommandé aux employeurs de rationaliser leurs effectifs. « On ne doit plus voir de préparateurs, et encore moins d’adjoints, ranger des commandes ou gérer le tiers payant », affirme le représentant de l’UNPF. Il rappelle que l’automatisation des officines joue sur les conditions de l’emploi. Christian Blanc, responsable du dossier à la FSPF, ajoute qu’il faut prendre en compte les adjoints devenus cotitulaires. Les statistiques ne doivent pas considérer qu’ils disparaissent de la circulation. Revers de la médaille : ces montages mettent des pharmaciens sur la touche, car le quota diplômés/chiffre d’affaires est atteint. De la même façon, les regroupements donnent lieu à des départs de salariés.

Pour sortir du marasme, les regards se tournent désormais vers la loi HPST et ses nouvelles missions pour l’officine. « Il faudra être sur la ligne de départ quand tout sera en marche, avertit Serge Cailler. Cela va demander de plus en plus de qualité dans les actes effectués à l’officine et de disponibilité dans, et surtout hors de la pharmacie. » Ces nouvelles missions doivent être sources de profit pour les officines. Elles soutiendront l’emploi. Mais la profession ne pourra s’imposer sans ses équipes, de nouveau gonflées à bloc.

SOURCE : QUOTIDIEN DU PHARMACIEN


Message édité par : PharmaFC / 15-02-2010 11:18



Message édité par : PharmaFC / 15-02-2010 12:17



Message édité par : PharmaFC / 15-02-2010 12:53

Antoine_pharma Antoine_pharmaicon_post
Intéressant article, avec la source ça aurait été encore mieux (enfin plus respectueux de l'auteur, qu'il est quand même mieux de citer).

En gros, 80 000 pharmaciens en France , 2400 au chômages, ça fait 3% de chômage...
Faudrait maintenant trouver l'évolution de ces chiffres..

---------------------
" Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Chassez de votre esprit tous vos soucis
Prenez la vie du bon côté
Riez, sautez, dansez, chantez
Et vous serez un ours très bien léché ! "
parmentier parmentiericon_post
- 2 400 adjoints au chomage sur 25 000 adjoints en tout, cela fait environ 10 % au chomage.
- Un autre point important des stats: le chomage des adjoints séniors. Quel avenir pour eux? (sachant qu'ils sont sans doute trop vieux pour s'installer).
- Enfin, on passe d'un taux de 0 % à un taux de 10% de chomage pour les adjoints en quelques années: un vrai retournement de tendance (qui était prévisible).

Les causes de ce chomage:
- selon les titulaires: les difficultés économiques (grand conditionnement, marge diminuée...): cela joue certainement, mais pas tant que cela...
- plus surement la bulle spéculative sur les valeurs des fonds des pharmacies (c'est l'adjoint qui est licencié et qui trinque) et surtout la restructuration du réseau: moins de pharmacies (regroupements) et SEL: c'est au final moins de titulaires et moins d'adjoints, et donc plus de pharmaciens au chomage..

Bien sur ces pharmaciens chomeurs peuvent aller travailler à temps très partiel en pleine campagne, pour un coeff 350 et dire merci au titulaire. Je pense que néanmoins la distorsion entre les pharmaciens séniors titulaires très (trop?) privilégiés, abrités par le NC et le monopole, et les adjoints jeunes et moins jeunes ne va faire que s'accroître. Elle va de aller de pair avec une attractivié diminuée des études de pharmacie (déjà constatée).
maki makiicon_post
Inscrit à Pôle emploi ne veut pas forcement dire au chômage.

As tu la ventilation entre industriels et officine... Tu serais moins à l'aise sur ton post, surtout si tu corriges le chiffre des officinaux en tenant compte des dom-tom.

Ce qui nous intéresse pour ton post, c'est les pharmaciens adjoints en métropole.
Whoops Whoopsicon_post
Ca me fait marrer tous ceux qui dans l'article font les étonnés ou les indignés. En baissant les marges, en recherchant la concentration, en gelant les créations, en augmentant le numerus clausus, je ne vois pas à quoi ils peuvent s'attendre d'autre qu'à voir le nombre de postes baisser et le nombre d'adjoints (ou qui voudraient au moins bien l'être) augmenter.
S'ils ont tant de mal à se projeter dans l'avenir, ils n'avaient qu'à venir lire ce qui se disait sur Pharmechange quasiment dès sa création, il y a 6-7 ans.

Et soit dit en passant, ça faisait partie des réflexions personelles qui m'incitaient à vouloir m'installer dès que possible.

Message édité par : Whoops / 15-02-2010 12:38

Manager Managericon_post
PharmaFC déontologiquement il n'est pas bien vu de publier in extenso un article sans l'avis de son auteur. Journaliste c'est un métier.

D'autant qu'il est possible de faire un lien vers le site ==> http://www.quotipharm.com

Et que l'inscription est gratuite.

Ceci dit et quels que soient les chiffres réels touchant les adjoints, le problème a été souligné depuis plusieurs semaine ici, on voit bien que ce n'est pas un fantasme.

Les éléments mis en avant par Damien sont donc bien réels puisque les effets d'une nouvelle donne du numerus clausus ne peuvent pas être encore sentis.

Un taux de chômage aussi important dans une profession réglementée démontre qu'il n'y a pas de gestion prospective à 6 ou 7 ans. Comme nous le demandons pour les préparateurs, il faut envisager des passerelles pour les pharmaciens.
olihulk olihulkicon_post
Moi, la question que je me pose, c'est si les gouvernements en ont qq chose à foutre.
Est-ce qu'ils préfèrent cependant indemniser des chômeurs ? Préfèrent-ils plutôt exaucer les vœux des petits copains libéraux en ouvrant à fond le robinet de diplômés et en concentrant les officines aux mains de big boss moins nombreux mais plus riches. C'est pratique d'exploiter et de sous-payer des salariés en leur appliquant le chantage du chômage, c'est vieux comme la révolution industrielle. Mais pour les finances publiques et la cohésion sociale, c'est pas un peu court-termiste ?
Car ne nous leurrons pas ! Notre estimée pharmacienne ministre de la santé (même si c'est pas le genre à nous défendre) avec l'aval de son moins estimé supérieur est tout à fait susceptible de réglementer tout ça et d'inverser ce contre-sens socio-économique que nos pairs de l'ordre s'évertuent à maintenir sans vergogne.

Ne devrions-nous pas, nous pharmaciens salariés nous adresser plus en amont?
Antoine_pharma Antoine_pharmaicon_post
Citation : parmentier 

- 2 400 adjoints au chomage sur 25 000 adjoints en tout, cela fait environ 10 % au chomage.


J'avais lu juste pharmacien moi... Pourquoi juste "adjoint" ?
Plein emploi en Industrie ?
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PharmaFC PharmaFCicon_post
il serait intéressant de communiquer ce chiffre officiel de 2400 pharmaciens chomeurs aux asso
d'étudiants en pharmacie afin de les éclairer sur leurs futures difficultées
....pour éviter aux indécis de faire le mauvais choix...en l'occurrence
l'officine...et pour sauver ceux qui peuvent l'être encore ....pour nous il est deja trop tard.....nous sommes passé par pertes et profits.....nous sommes la génération PC.....pharmaciens chomeurs...
damien-en-mer damien-en-mericon_post
Citation : Antoine_pharma 

En gros, 80 000 pharmaciens en France , 2400 au chômages, ça fait 3% de chômage...
Faudrait maintenant trouver l'évolution de ces chiffres..

http://apab.asso-web.com
 


25 000 adjoints, 2400 au chômage...
Soit près de 10%, Antoine.
damien-en-mer damien-en-mericon_post
Pour commencer, Antoine, il serait bon de retirer les 28 000 titulaires qui, eux, ne sont pas concernés. Idem pour les hospitaliers et, à ce qui se dit, l'industrie n'est effectivement pas touchée. Je te concède que ce ne sont que des impressions générales, des témoignages épars, comme l'étaient jusqu'à présent ceux des adjoints chômeurs. Mais si tu veux réaliser une étude chiffrée sur le chômage chez les pharmaciens de l'industrie, vas-y et donne-nous les chiffres.
On pourrait aussi y ajouter les "dégoûtés" qui alimentent la fuite des diplômes et qu'on s'entête à vouloir remplacer par des diplômés tout frais sans se demander pourquoi leurs aînés ont quitté le navire. Sur 2400 chômeurs, combien seront encore inscrits à l'Ordre dans 3 ans ? Une bonne façon de faire baisser le chômage, c'est sûr...

Ca te pose un tel problème, Antoine, de constater que le chômage existe de plus en plus massivement dans ta profession ? Le sujet est abordé à tout bout de champ depuis plusieurs mois sur le forum, les syndicats s'en mêlent et même ceux des titulaires, on a enfin une étudepubliée sur le sujet, mais tu t'entêtes à vouloir dire qu'il n'y a pas de problème...
PoLoGwADa PoLoGwADaicon_post
1) quotipharm s'adresse essentiellement aux officinaux

2) article trouvé dans la rubrique "marketing et gestion" , sous rubrique "les adjoints au quotidien"

3) introduction éloquente sur la suite du sujet (qui ne parle que d'officine):

"De plus en plus d’adjoints sont en proie à des difficultés d’emploi, qu’ils soient jeunes ou proches de la retraite, exerçant à Paris ou en province. En cause, l’action combinée de la crise et des pressions sur l’économie officinale. Enquête sur un phénomène inquiétant, mais pas sans solutions."

4) alors oui c'est vrai, ce n'est pas précisé explicitement... mais bon ..?
la situation économique de l'officine est elle si bonne qu'il faille s'en étonner ?
Bernico Bernicoicon_post
Citation : damien-en-mer 
Le sujet est abordé à tout bout de champ depuis plusieurs mois sur le forum,

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx modéré Hors Charte

Honnêtement les gars j'ai beau être un jeune adjoint, je ne m'identifie pas du tout à vous.
Du boulot il y en a quand on accepte de se déplacer, et même des CDI à coef 550 ou 600. Mais il faut accepter de quitter la mer pour quelques années pour la région parisienne ou la cambrousse. :b
Nico


Message édité par : Bernico / 15-02-2010 23:20



Message édité par : Manager / 17-02-2010 15:52

Antoine_pharma Antoine_pharmaicon_post
La question damien n'est pas celle du chomage des adjoints, chose à laquelle je suis evidemment sensible, peut etre moins parce que je suis dans une zone à trés faible densité géographique et attrait, et que donc par ici c'est plus le titulaire qui galere à trouver que l'assistant ...
Tout ce qui est discussion sur le NC doit etre mener...
Maintenant, objectivement, je pense que des adjoints moderés auront du mal à se trouver dans le discours alarmiste de pharma FC, génération pharma chomeur, faut pas exagerer...
Donc oui pour en parler, mais oui pour mettre en perspective...
Aprés, si l'objet de l'orientation en pharma était juste le plein emploi, evidemment certains vont tomber de haut (enfin pas si haut je pense , mais bon, effectivement les chiffres sont là, meme si il manque pour moi des elements comparatifs et demographique pour vraiment les étudier)...
Maintenant, faut se souvenir qu'on est des etudes avec un concours d'entrée, et qu'effectivement l'ouvrir de plus en plus provoque inevitablement, au dela des changements de la rentabilité officinale, que la selection se fasse plus tardivement...

Aprés, je persiste, ouvrir 10 messages par mois, alors que finalement tout pourrait etre tenu dans une seule et meme discussion (quid peut etre d'une fusion des sujets des modo ?), ça nuit à l'ecoute, c'est rassembleur vers ceux qui pense exactement comme ça, ou ceux qui font l'effort d'omettre la forme, mais comparativement, quand je compare ma situation, celle de mes camarades de promotions, celle des contacts des années inferieurs, je pense qu'il y a de la marge entre alerter, et creer de maniere excessive une angoisse...
Aucune orientation n'offre de visibilité a long terme, c'est bien de travailler à anticiper l'evolution ( au passage, je sais pas si la gestion du NC des medecins généralistes est tellement meilleur que la notre, preuve que c'est pas si simple de gerer un NC sur des etudes longues), mais en gardant une certaines coherence dans le discours...
Aprés, les fait sont quand meme là, et merite d'etre evoquer, mais de maniere credible, l'article du quotidien en ce sens était trés bon, alarmant sous certains aspects, mais coherent, realiste, exhaustif, et relativement objectif, en prenant aussi en compte le contexte qui provoque ces faits...

Les "pour nous c'est trop tard", faut pas pousser quand meme....
Et de toute façon, c'est pour les autres qu'il faut agir, rarement pour soit !
Et là, une seule veritable action principale à soutenir, le retour du NC a des valeurs plus basses.... D'autant que dans la plupart des facs, l'augmentation des promos provoquaient de grosse galere d'orga des tp entre autres...
---------------------
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PharmaFC PharmaFCicon_post
Mon cher Tony..puisque tu sembles autant que moi préoccupé par le chomage
des pharmaciens et autres profession..ce dont je te félicite ..je te convie ainsi que
tout les autres salariés à la grande journée d'action interprofessionnelle organisée par
les syndicats (CGT, CFDT, FSU.....) le 23 mars.......


pour la défense de l'emploi, des retraites et du pouvoir d'achat..............
Lajaunie Lajaunieicon_post
Citation : Antoine_pharma 

La question damien n'est pas celle du chomage des adjoints, chose à laquelle je suis evidemment sensible, peut etre moins parce que je suis dans une zone à trés faible densité géographique et attrait, et que donc par ici c'est plus le titulaire qui galere à trouver que l'assistant ...
Tout ce qui est discussion sur le NC doit etre mener...
Maintenant, objectivement, je pense que des adjoints moderés auront du mal à se trouver dans le discours alarmiste de pharma FC, génération pharma chomeur, faut pas exagerer...
Donc oui pour en parler, mais oui pour mettre en perspective...
Aprés, si l'objet de l'orientation en pharma était juste le plein emploi, evidemment certains vont tomber de haut (enfin pas si haut je pense , mais bon, effectivement les chiffres sont là, meme si il manque pour moi des elements comparatifs et demographique pour vraiment les étudier)...
Maintenant, faut se souvenir qu'on est des etudes avec un concours d'entrée, et qu'effectivement l'ouvrir de plus en plus provoque inevitablement, au dela des changements de la rentabilité officinale, que la selection se fasse plus tardivement...

Aprés, je persiste, ouvrir 10 messages par mois, alors que finalement tout pourrait etre tenu dans une seule et meme discussion (quid peut etre d'une fusion des sujets des modo ?), ça nuit à l'ecoute, c'est rassembleur vers ceux qui pense exactement comme ça, ou ceux qui font l'effort d'omettre la forme, mais comparativement, quand je compare ma situation, celle de mes camarades de promotions, celle des contacts des années inferieurs, je pense qu'il y a de la marge entre alerter, et creer de maniere excessive une angoisse...
Aucune orientation n'offre de visibilité a long terme, c'est bien de travailler à anticiper l'evolution ( au passage, je sais pas si la gestion du NC des medecins généralistes est tellement meilleur que la notre, preuve que c'est pas si simple de gerer un NC sur des etudes longues), mais en gardant une certaines coherence dans le discours...
Aprés, les fait sont quand meme là, et merite d'etre evoquer, mais de maniere credible, l'article du quotidien en ce sens était trés bon, alarmant sous certains aspects, mais coherent, realiste, exhaustif, et relativement objectif, en prenant aussi en compte le contexte qui provoque ces faits...

Les "pour nous c'est trop tard", faut pas pousser quand meme....
Et de toute façon, c'est pour les autres qu'il faut agir, rarement pour soit !
Et là, une seule veritable action principale à soutenir, le retour du NC a des valeurs plus basses.... D'autant que dans la plupart des facs, l'augmentation des promos provoquaient de grosse galere d'orga des tp entre autres...
 


Etre "modéré", c'est faire l'autruche ? Parce que, ça y ressemble vraiment !
rutuFoN rutuFoNicon_post
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx modéré Hors Charte

amis moderateurs je croyais que le denigrement systematique devait etre chassé de ce forum ==> C'est fait.

Antoine : <b>ouvrir 10 messages par mois, alors que finalement tout pourrait etre tenu dans une seule et meme discussion

je ne comprends pas : si le theme abordé ne te convient pas, tu ni participe pas en postant a tout va que le sujet t'ennuis et te lasse, ou assume clairement ta position ou plutot tes interets a ne pas vouloir que les autres s expriment sur la défense des adjoints
rutuFoN Is dead l officine a eu sa peau


Message édité par : rutuFoN / 17-02-2010 00:17



Message édité par : rutuFoN / 17-02-2010 00:17



Message édité par : Manager / 17-02-2010 15:53

Antoine_pharma Antoine_pharmaicon_post
Citation : rutuFoN 

je ne comprends pas : si le theme abordé ne te convient pas, tu ni participe pas en postant a tout va que le sujet t'ennuis et te lasse, ou assume clairement ta position ou plutot tes interets a ne pas vouloir que les autres s expriment sur la défense des adjoints
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Message édité par : rutuFoN / 17-02-2010 00:17



Message édité par : rutuFoN / 17-02-2010 00:17

 


Mon interet, peut etre la crédibilité des discours futurs, j'entend beaucoup crier au feu, mais finalement qui est partie chercher de quoi l'eteindre à part Damien ? ...
Pour prendre une analogie, sur une scene d'urgence, y a ceux qui panique et font n'importe quoi, ceux qui transmettent l'alerte clairement et de maniere comprehensible à ceux pouvant intervenir, et ceux qui sont sur place à attendre les secours en essayant de calmer l'ensemble...

Pour ce qui est d'eviter un sujet, c'est plus facile quand deux ou trois nouveaux messages sur 5 n'en prennent pas le theme, ou n'y reviennent pas parfois par des disgressions un peu hasardeuses... Et puis, désolé de me sentir concerner par les sujets "avenir de l'adjoint", et de fait de les lire....
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ElGringo ElGringoicon_post
Citation : Antoine_pharma 
Pour prendre une analogie, sur une scene d'urgence, y a ceux qui panique et font n'importe quoi, ceux qui transmettent l'alerte clairement et de maniere comprehensible à ceux pouvant intervenir, et ceux qui sont sur place à attendre les secours en essayant de calmer l'ensemble...


Pour te suivre dans ton analogie,une fois la phase aïgue passée et les divers protagonistes ayant agit et réagit, la place est laissée aux Experts qui eux vont sereinement trouver le ou les Coupables et démontrer leurs responsabilités ! ;-)
El Gringo
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Mesdames, Messieurs,

Damien ayant actuellement quelques difficultés de connexions, je viens le seconder, ce forum étant l'objet de nombreux débordement.

Encore une fois il n'est pas nécessaire d'utiliser l'insulte ou la décrédibilisation pour faire valoir son point de vue.
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