pour sonder la temperature actuelle de l'officine, je me suis fait un petit sondage avec 6 questions sur la motivation et l'engagement de tous.

Si vous êtes pharmacien d'officine, titulaire, adjoint ou préparateur. Merci de répondre aux questions suivantes

my3q.com/go.php?url=market_leader_network/56794

Les résultats du sondage seront communiqués dès qu'on aura atteint le quorum de 50 personnes !!
Merci de diffuser le plus largement possible ce lien via mail ou autres moyens

;-)

le lien ne s'affiche pas correctement

http://www.my3q.com/go.php?url=market_leader_network/56794

QUESTIONNAIRE ZERODEFAULT

Message édité par : ElGringo / 30-09-2008 17:48

On aurait aussi pu en discuter avant. ;-)

Laissons à la place au sondage puis viendra les résultats qui alimenteront le débat

Déjà, il y a 11 réponses avec des tendances très marquées.

Ce que je veux dire zerodefault, (et je ne suis pas énervé quand je te dis ça parce que je vois bien qu'il n'y a pas d'arrière pensée derrière ton sondage) c'est que détouner les visiteurs d'un site vers un autre sans autorisation du responsable ça ne se fait pas. ;-)

Je comprends tout à fait Manager ta problématique. J'en suis navré.
Mon but n'est pas de détourner les usagers, ni de vendre ou de faire de la pub, mais de sonder le climat actuel et d'en partager les résultats aux participants afin qu'ils se situent et sachent le climat règnant au sein de notre profession.


:-P

46 réponses à ce jour. Résultat demain matin !!

:b

Tu vois même moi j'ai participé. :-D

Je tiens personnellement à remercier tous ceux qui ont bien voulu prendre de leur temps pour répondre à ce court sondage, ainsi qu’au site pharmechange. Nous avons désormais atteint le quorum de 50 répondants.

Comme promis, voici le résultat du sondage. Il est évident que le résultat ne peut pas être généralisé pour l’ensemble de la population officinale. De ce fait, il faudra émettre des réserves sur les réponses car les avis peuvent être différents selon qu’on est titulaire, adjoint ou préparateur et selon le contexte de chacune des officines. Ce qu’il faut tenir compte c’est la tendance générale, la température corporelle officinale.

Ces résultats ne doivent pas être utilisés pour des fins commerciales ou publicitaires. :-(

Conclusion du sondage :

Nombre de participant : 50
Catégorie de métiers : titulaire, adjoint, préparateur
Période : du 30 sept au 2 Oct. 2008

La majorité des officinaux aiment leur métier ou leur profession et en sont fiers (78%).Il se sentent épanouis dans leur travail (64%). Mais paradoxalement, ils déconseilleront leur entourage de travailler ou d’envisager une carrière en officine (84%) compte-tenu probablement des mesures récentes liés au PLFSS 2009, où ils pensent (100%) qu’elles sont défavorables pour les pharmaciens. D’autres parts, 86% des personnes sondées ont perdu leur motivation comparée à 10 ans en arrière. Dans ce sens, 70% pensent que vendre son officine à l’heure actuelle est une bonne chose.

En résume, les officinaux aiment leur métier ou profession et ce qui les motivent c’est leur épanouissement personnel et le relationnel. Par contre, ils voient l’avenir d’un œil très sceptique et leur motivation est liée à leur acquis personnel, la reconnaissance de leur acte par le pouvoir publique et l’impact qu’ils peuvent avoir sur la santé publique.

Détail du sondage

L’analyse se fait en fonction de la tendance générale. Le score 3 est neutre ou médiane/normale (à la fois oui et non). Dans l’analyse, on regarde d’abord la grande tendance, ensuite on ajoute le score de la position intermédiaire (3) à la tendance dominante. De ce fait, on dégage une tendance générale.

1- Sentez-vous épanouis dans votre travail ?

1- 20% (10)
2- 16% (8)
3- 24% (12)
4 – 30% (15)
5 – 10% (5)

En bilan, la tendance est plutôt vers le « Oui » à 64% (réponse : ≥ 3). D’une manière générale, les officinaux se sentent épanouis. 36% des sondés ne partagent pas cet avis.

2- Avez-vous la même motivation que 10 ans en arrière ?

1- 30% (15)
2- 32% (16)
3- 24% (12)
4- 10% (5)
5- 4% (2)

En bilan, la tendance est vers la perte de la motivation à 86% (réponse ≤ 3). Avec un avis contraire à 14%.

3- Aimez-vous votre profession et en êtes-vous fiers ?

1- 12% (6)
2- 4% (2)
3- 18% (9)
4- 36% (18)
5- 30% (15)

En bilan, la majorité aime sa profession et en est fier à 78% (réponse : ≥ 3). A l’inverse, seulement 16% disent le contraire.

4 - Conseilleriez-vous à vos enfants ou à votre entourage de faire officine ?

1- 52% (26)
2- 22% (11)
3- 14% (7)
4- 8% (4)
5- 4% (2)

En bilan, très peu de personne conseille à son entourage de faire officine, soit 12% seulement. Par contre, 88% ne partage pas cet avis et déconseille, 52% en déconseille catégoriquement. Cette analyse ne peut être généralisée et on doit tenir compte du contexte familial, car l’avis d’un pharmacien titulaire dont les enfants sont pharmaciens sera différent des autres populations.

5- Pensez-vous que vendre son officine en cette période est une bonne chose ?

1- 18% (9)
2- 12% (6)
3- 24% (12)
4- 18% (9)
5- 28% (14)

Bien évidemment les avis sont partagés selon qu’on est titulaire, adjoint ou préparateur. Néanmoins, une tendance se dégage : 70% des sondés (réponse ≥ 3) pensent que vendre son officine en cette période est une bonne chose, contre 30%.

Le résultat est à atténuer, car les avis sont très partagés.

6 - Les nouvelles mesures du PLFSS 2009 sont-elles favorables aux pharmaciens ?

1- 72% (36)
2- 20% (10)
3- 8% (4)
4- 0% (0)
5- 0% (0)

En bilan, nous voyons une tendance forte à 100% (réponse ≤ 3) de désaccord avec la citation.

Cordialement,
Zero Default

:=! ;-)

Le premier point que j’aimerais soulever, et qui est très souvent évoqué à propos des échelles de réponses concerne la présence ou l’absence du point médian dans une échelle, c'est-à-dire le choix entre un nombre pair sans médiane et un nombre impair avec médiane de réponses possibles.

Les réflexions autour de la formulation des questions sont partagées sur l’opportunité de proposer aux répondants une réponse médiane. Déjà en 1951, Stanley Payne dans un ouvrage qui fit date sur ce thème, "The Art of asking question", déconseille d’insérer une réponse médiane. Selon lui, cela aboutirait à une perte d’information dans les résultats.

D’autres travaux ont montré que l’ajout de la réponse médiane ne modifiait pas la distribution des réponses porteuses de sens. Cet ajout avait pour effet de diminuer le nombre de réponses « ne sait pas », mais sans pour autant modifier le rapport entre les positions extrêmes.

Ces dernières conclusions sont à nuancer et il arrive que la présence ou l’absence de réponse médiane modifie de façon importante la structure des réponses, notamment quand les sondés sont amenés à se prononcer sur un sujet qui présente une forte implication personnelle, ce qui est le cas, et avec des positions sur les questions pas forcément tranchées .

Par ailleurs, la réponse médiane et la réponse « ne sait pas » sont exclusives.

Le second point réside dans la taille de l’échantillonnage tel que retenu pour l'instant, 50 réponses en l’occurrence, dont la faiblesse influe fortement, car moins le nombre d'observations est important, moins la fréquence tend à se rapprocher de la probabilité, ce qui crée une erreur non négligeable.

Analyser les réponses des 50 premiers questionnaires complets, en laissant indépendant, donc en sortant la réponse médiane, tempèrera l’analyse tranchée proposée.
Proposer à nouveau le même questionnaire sans réponse médiane, avec « ne sais pas » serait intéressant.

Message édité par : ElGringo / 03-10-2008 11:22

Effectivement, j'ai parfois utilisé la réponse 3 pour dire ni oui ni non.

Sinon, on peut déconseiller le métier de pharmacien en pensant aussi que c'est pas la peine de faire 6 ans d'étude scientifiques pour finir en gérant de boutique d'un grand groupe ou de GMS. Tant qu'à faire, autant faire médecine ou tout à fait autre chose et être son propre maître ou au moins ne pas avoir à travailler pour un Leclerc...

Sans entrer dans le débat de la méthodologie, je trouve qu'il y a tout de même des tendances à prendre en compte.

Je pense d'une manière générale que les officinaux s'intérrogent serieusement sur leur avenir et la pérénité de l'activité et de la profession.

Qu'en penses ceux qui ont participé ?

Ca reflète ce que je pense.