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AVENIR DES JEUNES PHARMACIENS : LE DEBAT !#6665

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parmentier parmentiericon_post
OK, mais la rémunération du pharmacien reste très attractive en dépit des actes bradés, et si le médecin bénéficie d'une rémunération importante à l'acte, il ne bénéficie pas de toute les protections offertes au pharmacien (il peux avoir un confrère qui s'installe à sa porte du jour au lendemain et il est tenu à un exercice personnel strict, contrairement au pharmacien qui peut déléguer...). Attention aux comparaisons hatives et partisanes...

Percevoir une juste rémunération pour les actes pharmaceutiques, pourquoi pas, mais cela devra se faire à coût égal pour la santé publique et dans ce cadre, il faudra diminuer la marge commerciale. Qui est pret à l'accepter aujourd'hui?

Quant au lobbying officinal, je maintiens qu'il est très efficace, caméléon (il sait s'adapter) et qu'il obtient dans le contexte actuel des résultats remarquables (même les (rares) députés communistes écrivent pour soutenir le pauvre pharmacien officinal) . Les difficultés ne sont pas liés à la carence de ce lobbying, mais à des faits structurels touchant la pharmacie : quand une feuille est blanche, la meilleure communication du monde ne peux la rendre noire...Mettre en avant un déficit de communication, n'est ce pas refuser d'aborder de face le fond des problèmes?

parmentier parmentiericon_post
OK, mais la rémunération du pharmacien reste très attractive en dépit des actes bradés, et si le médecin bénéficie d'une rémunération importante à l'acte, il ne bénéficie pas de toute les protections offertes au pharmacien (il peux avoir un confrère qui s'installe à sa porte du jour au lendemain et il est tenu à un exercice personnel strict, contrairement au pharmacien qui peut déléguer...). Attention aux comparaisons hatives et partisanes...

Percevoir une juste rémunération pour les actes pharmaceutiques, pourquoi pas, mais cela devra se faire à coût égal pour la santé publique et dans ce cadre, il faudra diminuer la marge commerciale. Qui est pret à l'accepter aujourd'hui?

Quant au lobbying officinal, je maintiens qu'il est très efficace, caméléon (il sait s'adapter) et qu'il obtient dans le contexte actuel des résultats remarquables (même les (rares) députés communistes écrivent pour soutenir le pauvre pharmacien officinal) . Les difficultés ne sont pas liés à la carence de ce lobbying, mais à des faits structurels touchant la pharmacie : quand une feuille est blanche, la meilleure communication du monde ne peux la rendre noire...Mettre en avant un déficit de communication, n'est ce pas refuser d'aborder de face le fond des problèmes?

ElGringo ElGringoicon_post
Ah l'Opinion Pharmaceutique et le DMP ! Encore des "actes" non rémunérés !

alors quoi, on veut des honoraires ou on n'en veut point !

En parlant d'honoraire, comment expliquer que les astreintes par tranche horaire des médecins soient payées le double de celles des pharmaciens ?

Le pharmacien jusqu'à présent à subit le dicktat des marges sur les médicaments fixées sans sa concertation, dans le cadre d'honoraires, il faut les négocier et revenir sans cesse sur le sujet pour leur revalorisation, comme le font les médecins.

Sans oublier que les honoraires des médecins sont majorés quand ils sont réalisés hors des périodes d'activités normales ou en urgence, la marge du pharmacien sur le traitement n'est pas doublée je crois !

Dans le même genre que penser des médecins qui tout en étant libéraux sont affiliés à une CPAM et qui ont obtenu en compensation de leurs honoraires bloqués en secteur I, une très substentielle (2/3 du montant annuel de mémoire à confirmer) prise en charge de leurs cotisations personnelles d'assurance maladie.

Une question se pose, le prix des médicaments et donc la marge qui en découle pour le pharmacien n'est-elle pas aussi fixée et bloquée ? Pas de dépassement possible, non ?

Allez encore un petit effort, ou plutôt une véritable révolution, de bien plus grande ampleur que la fin du numérus clausus à l'installation ...

Quand à toutes les conséquences et implications connexes à l'instauration d'une rémunération des officinaux à base d'honoraires, la liste n'est pas close et semble longue ...

El Gringo
ElGringo ElGringoicon_post
Citation : parmentier 

et si le médecin bénéficie d'une rémunération importante à l'acte, il ne bénéficie pas de toute les protections offertes au pharmacien (il peux avoir un confrère qui s'installe à sa porte du jour au lendemain et il est tenu à un exercice personnel strict, contrairement au pharmacien qui peut déléguer...). Attention aux comparaisons hatives et partisanes...



De là à conclure que le pharmacien doit son salut au monopole d'installation et au fait qu'il n'ait pas d'obligation à exercer personnellement son art ...

ça sentirait la rente de situation et l'addiction aux 18 trous ?

La fin justifie le statut quo ?

Je n'ose, quoique ..., le croire !
El Gringo



Message édité par : ElGringo / 20-08-2008 12:24

ElGringo ElGringoicon_post
Allez rajoutons le forfait déplacement à négocier pour tous les confrères de France et de Navarre qui jusqu'à présent se rendent au chevet de leurs patients en livrant les médicaments sans rétribution aucune !
El Gringo
docteurmaboul89 docteurmaboul89icon_post
La rémuneration à l'acte c'est bien. Cependant bien des arguments plaident en sa defaveur....

- d'un coté on met a disposition les otc de l'autre on demande à etre payé a l'acte...le pharmacien de demain serait donc un docteur, un peu épicier sur les bords ?

- l'exercice en tant que profession libérale rémunéré à la prestation "intellectuelle" doit s'accompagner d'une libre mise en concurrence des professionnels...aidés ou non par des investisseurs exterieurs !
Donc le quorum et la propriétée exclusive du capital...c'est incompatible...

- est ce un acte intellectuel de servir une ordonnance et de tenir un Dossier Pharmaceutique ?...les médecins tiennent tous un dossier médical pour leur patient...et la sécu les paye pas pour ça....
Ne jetons pas pour autant aux orties le DP et ses avantages...

Dans une profession ou 75 % des revenus sont de source "étatique"...maitrisons nous encore vraiment notre destin ??..
Les ressources étatique ne seront pas infinies...


Docteur Maboul










parmentier parmentiericon_post
petite précision pour El Gringo: pour moi, déléguer l'activité de dispensation/délivrance/vente pour un pharmacien sénior ne veux pas forcément dire golf...Il y a des tas d'activités à effectuer dans une officine, surtout si elle fait un chiffre important, qui n'ont pas de rapport direct avec un acte pharmaceutique (gestion financiere, ressource humaine) et qui peuvent être chronophages.

En étant schématique, moins un médecin libéral fait personnellement d'actes, moins il sera payé...C'est un système purement de profession libérale.
(rémunération à la prestation intellectuelle)

Ce n'est pas vrai pour un pharmacien qui peut réaliser personnellement peu d'actes pharmaceutiques au sens strict, mais très bien gagner sa vie en déléguant ces actes pharmaceutiques et en consacrant son temps à la gestion (rémunération de l'entreprise/commerce). Que pensez-vous que vont faire demain les titulaires pharmaciens de mini chaines/SEL (6 pharmacies). Pensez-vous qu'il passeront vraiment leur temps au comptoir?

Toute la subtilité actuelle (et l'enjeu) est de poursuivre le système hybride de la pharmacie en mettant en avant le coté libéral et professionnel de santé, alors que la fonction est par définition et juridiquement commerciale (le pharmacien est d'ailleurs inscrit au régistre des commerçcants, pas le médecin), ce qui permet de garder les avantages du commerce sans, au nom de la santé publique, en subir les inconvénients ( pas ou peu de concurence...).
docteurmaboul89 docteurmaboul89icon_post
"Toute la subtilité actuelle (et l'enjeu) est de poursuivre le système hybride de la pharmacie en mettant en avant le coté libéral et professionnel de santé, alors que la fonction est par définition et juridiquement commerciale (le pharmacien est d'ailleurs inscrit au régistre des commerçcants, pas le médecin), ce qui permet de garder les avantages du commerce sans, au nom de la santé publique, en subir les inconvénients ( pas ou peu de concurence...)."

Dsiosns que je vois les choses un peu differemment......jusqu'a quand va on continue a vivre le cul entre deux chaise....epicier ou docteur ???....le statut quo on en peut plus.....les reactions conservatrice d'une profession qui refuse de s'adapter au monde exterieur....???????
ElGringo ElGringoicon_post
Citation : parmentier 

petite précision pour El Gringo: pour moi, déléguer l'activité de dispensation/délivrance/vente pour un pharmacien sénior ne veux pas forcément dire golf...Il y a des tas d'activités à effectuer dans une officine, surtout si elle fait un chiffre important, qui n'ont pas de rapport direct avec un acte pharmaceutique (gestion financiere, ressource humaine) et qui peuvent être chronophages.



C'est exactement ce que pensent une partie de nos dirigeants.

Or le pharmacien ne peut se prévaloir de part sa longue formation de 6 années d'études après le BAC d'une quelconque compétence en matière de gestion d'entreprise, de gestion financière, de gestion des ressources humaiines etc..

Jusqu'à présent la taille des officines ne justifiait pas véritablement le recours à des professionnels, par exemple des écoles de commerces dont les compétences dans ces domaines sont reconnues.

En mettant tout en oeuvre pour réduire le nombre d'officines sur le territoire par le biais du numerus clausus à l'installation, dont les quotas ont été révisés pour empécher de nouvelles créations,

et ce alors que la population française est en croissance, le pharmacien titulaire a fait le choix, avec l'aval des pouvoirs publics, d'officines moins nombreuses mais de tailles plus importantes.

Ce faisant, le diplôme de pharmacien voire de docteur en pharmacie n'est plus suffisant ni même nécessaire en ce qui concerne les activités de gestion de ces officines.

N'étant pas compétent en la matière et ces fonctions n'étant plus compatibles, car de plus en plus chronophages comme souligné,

elles s'opposent à la pratique réelle et quotidienne et efficiente de ce pour quoi le pharmacien a été formé,

la délivrance d'ordonnances au comptoir qui est et demeure son domaine exclusif de compétences, qu'il revendique d'ailleurs haut et fort.

Il en découle que l'heure est venue de laisser la gestion des officines, et demain des chaines, à de vrais professionnels que sont entre autre les diplômés d'école de commerce,

et de permettre aux pharmaciens d'exercer leur métier, c'est à dire au comptoir, à délivrer, facturer et conseiller la clientèle.

Cette évolution semble déplaire à certains, mais elle n'en demeure pas moins somme toute logique et de plus favorisée par les titulaires actuels, d'officines de taille respectable,

qui attendent désormais patiemment que les grossistes et autres investisseurs viennent racheter leurs fonds.

Car les chaines de demain ne seront pas pour l'essentiel des SEL à plusieurs pharmacies avec un titulaire fortuné à la tête, car ce cas de figure restera marginal,

mais des chaines dont le capital sera aux mains de financiers avec pharmaciens salariés junior et sénior ( le revoilà à sa nouvelle place !) dans chaque officine .
El Gringo




Message édité par : ElGringo / 22-08-2008 09:49

parmentier parmentiericon_post
Pour moi, je pense que les chaines de demain seront des mini-chaines avec à leur tête des titulaires fortunés, puis dans 10-20 ans, sans doute des chaines au capital extra-pharmaceutique. L'étape mini-chaines avec un capital exlusivement pharmaceutique permettra une évolution progressive, acceptable par tous et même souhaité par certains qui rêvent d'étre les mini MEL de la pharmacie (étant bien compris que le jeune ou l'adjoint n'a pas son mot à dire).

Il est d'aileurs symptomatique de voir que l'argumentaire de l'ordre et des syndicats est que les pharmacies doivent rester la propriété de pharmaciens, et non que l'exploitant pharmacien doit rester propriétaire de son officine. Avec beaucoup d'opportuniste et de subtilité, certains pharmaciens ambitieux vont pouvoir profiter du débat actuel sur le capital pour arriver à leurs fins (être propriétaire de 3, 5 ou 10 pharmacies...), ce qui aurait hier encore été impensable et refusé par la profession.
RINGO69 RINGO69icon_post
ce qui existe déjà dans certaines régions ou des pharmaciens prennent des parts dans plus de 5 pharma par le biais de sel !!! dsl mais le futur c' est déjà demain
ElGringo ElGringoicon_post
Effectivement des "mini chaines" 100% pharmaciens existent déjà à base de SELAS en cascade (gérant à 5% du capital, actions anonymes) dont même l'ODP ignore les tenants et les aboutissants financiers.

Mais une fois l'heure de la retraite sonnée pour ces baby boomers fortunés, à qui revendre la chaine si ce n'est à des investisseurs souhaitant s'implanter rapidement, grossistes, chaines de pharmacies implantées dans d'autres états, investisseurs en tout genre sautant sur un marché qui s'ouvre.

Car ce ne sont pas les jeunes générations qui ont déjà du mal à acquérir un simple fonds aux valorisations actuelles, qui pourront, même à plusieurs pôtes de promo, racheter ces ensembles de plusieurs dizaines de pharmacies.

Donc, la ballade du pharmacien opportuniste, subtil et argenté, elle ne concerne pas et ne concernera pas les pharmaciens adjoints actuels ( dont l'avenir est le sujet de la rubrique )

Qui plus est, ils seront privés eux de toutes ces officines passés sous le giron de ces groupes et qui ne reviendront jamais sur le marché et leur échapperont poutr toujours !

Ce qu'il reste aujourd'hui aux jeunes génération ?

Ce sont les plus petites officines, celles qui présentent le moins d'attractivité et c'est tout !

Car les plus importantes ne leur seront plus jamais offertes dans le futur pour une cession-réinstallation, confisquées par leurs baby boomers de confrères et récupérées par les investisseurs et ce dès l'ouverure pleine et totale du capital qui approche à grand pas.

Cela s'appelle un avenir confisqué !

D'où l'intérêt de l'abrogation du numérus clausus à l'installation pour laisser leur chances aux jeunes générations,

ce que bien entendu les actuels tenants de l'officine à la française réfutent car l'impact sur leur situation personnel serait négatif.

El Gringo


Message édité par : ElGringo / 22-08-2008 13:38

RINGO69 RINGO69icon_post
Liberté d' installation ??? pense tu vraiment que les "petits" auront les mêmes chances à l' installation que de grands groupes aux surfaces financières bien plus importantes et au carnet d' adresse souvent bien plus conséquent que bien des pharmaciens (même pour des petits MEL en puissance comme vous les avez qualifiés ) . On a déjà si souvent l' impression de se trouver au FAR WEST de nos jours alors ....
ElGringo ElGringoicon_post
Il parait évident qu'une liberté d'installation est de toute façon préférable à un salariat ad vitam aeternam pour bon nombre d'adjoints actuels et d'étudiants.

Cela d'autant plus que la liberté d'installation permet de se positionner là où le besoin en pharmacien existe encore, et il y a de nombreux cas, avec un investissement plus faible.

Faites le calcul d'une création et d'un rachat et comparez ce que cela vous laisse pour Vivre pendant vos années d'activité ! ( hors capitalisation revente à 8 fois et plus l'EBE, il va sans dire puisque le système est ouvert ! )

De toutes les façons, les belles boutiques et les beaux emplacements sont pour ainsi dire déjà tous occupés ou préemptés et ne seront plus jamais accessibles aux jeunes pharmaciens avec la constitution des mini chaines, des véritables chaines et l'ouverture du capital.

A choisir ne vaut-il pas mieux obtenir la possibilité de s'installer librement là où un besoin existe encore, avec l'avantage sur les chaines qu'elles préfèreront investir dans des CA existant déjà plutôt que de se lancer dans ces créations.
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 22-08-2008 14:17

RINGO69 RINGO69icon_post
A ton avis pourquoi les prix de cession sont supérieurs à 100 % dans les grandes villes et plus proche de 80 dans les trous perdus (sans faire offense a personne), pourquoi des pharmaciens meurent déjà à paris (entre autre) et qu' adviendra t il lorsque tout le monde tentera sa chance a panam.

Pour les chaines de mon expérience elles sont à la recherche d' une identité et faire des travaux ne me semble pas plus interessant que de partir de 0 .

docteurmaboul89 docteurmaboul89icon_post
l'avenir des jeunes pharmaciens est confisqué par qulques rentiers de situation au poche pleines.....Tu as raison Elgringo.....

l'avenir decrit par Parmentier ressemble au celebre conte pour enfant "Alice au pays des merveilles"...

Cher Ringo...laisse les gondoles a Venise et bien venu au Far West....tu verras entre cow boy on rigole bien....meme si defois on aime bien se tirer dessus pour rigoler.....lol

Si l'avenir des jeunes pharmaciens est confisqué.....ils risquent de le prendre mal....et les vieux rentiers de situation risque de se retrouver grosjean comme devant.....car ils comptaient avant tout sur la revente de leur fond pour assurer leur vieux jours!!!


ElGringo ElGringoicon_post
Les prix de cessions à 120% sur la côte d'azur, à 80% en rural démographiquement atone et à 60% en RP sont basés pour une bonne part de ce prix sur le numerus clausus à l'installation qui attribue un quota de population, certes variable mais le prix en tiens compte, sur une licence.

Cette valorisation complémentaire, pour la part au delà du rendement économique propre de l'affaire, se fait au détriment des jeunes générations de pharmaciens pour qui l'installation, hors cas particuliers, nécessite un apport plus que conséquent et oblige bon nombre d'entre eux à renoncer à cette aspiration légitime que leur confère à priori leur diplôme.
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 22-08-2008 14:29

ElGringo ElGringoicon_post
Citation : RINGO69 

penses tu vraiment que les "petits" auront les mêmes chances à l' installation que de grands groupes aux surfaces financières bien plus importantes



En tous les cas plus de chance de s'en sortir les mains libres plutôt que liées par un numerus clausus, une licence attachée à un lieu précis, de l'interdiction de se déplacer dans certains cas.

Le numerus clausus protège tous les titulaires de la même manière, donc les plus gros autant que les plus petits, c'est égalitaire certes, mais pas équitable ! Ne confondons pas ...
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 22-08-2008 14:38

ElGringo ElGringoicon_post
Citation : docteurmaboul89 

Si l'avenir des jeunes pharmaciens est confisqué.....ils risquent de le prendre mal....et les vieux rentiers de situation risque de se retrouver grosjean comme devant.....car ils comptaient avant tout sur la revente de leur fond pour assurer leur vieux jours!!!



Vu les niveaux de valorisation qu'ils réclament pour leur fonds, ils ont déjà compris que les jeunes générations ne pourront suivre financièrement leurs derniers désirs soixante huitard

et ils ne comptent pas sur les jeunes pharmaciens mais sur des groupes et des multinationales grâce à l'ouverture du capital qu'ils ont accepté !

Après avoir vendu tout et n'importe quoi n'importe comment, il ne leur reste plus qu'à vendre leur âme au diable en détruisant la profession qui les a nourri !
El Gringo



Message édité par : ElGringo / 22-08-2008 14:44

parmentier parmentiericon_post
Pour moi, les jeunes resteront sans réaction...Il y a déjà un officinal sur 2 qui est adjoint, dont un bon nombre le restera à vie: Qui s'en plaint ou s'en étonne? Ces adjoints sont même transparents (sauf quand il faut payer la cotisation à l'ordre).

La constitution de minichaines est la meilleure solution pour garantir des prix de cession élevés aux titulaires actuels, en sachant que les titulaires pharmaciens de minichaines toucheront ensuite le jackpot en revendant à des grands groupes. Elle permettra aussi de diminuer le nombre de pharmacies et aussi globalement le prix de revient des pharmaciens (1 pharmacien titulaire d'une SEL/pharmacies à 30 000 euros mensuels et 9 pharmaciens adjoint à 2 000 euros, cela revient moisn cher pour la sécu que 10 pharmaciens titulaires à 10 000 euros mensuels). Les pouvoirs publics soutiendront donc sans réserve cette évolution qui satisfait tout le monde, sauf les jeunes, mais là encore, ceux-ci sont inaudibles!
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