Je vais essayer d’apporter une modeste contribution à ce débat après la très bonne (à mon sens) participation d’ElGringo :=!
J’ai une formation marketing-distribution (mais je n’aime pas la grande distri, rassurez-vous :-P ) je vais donc essayer d’apporter un autre éclairage... :#
Entièrement d’accord avec toi Gringo, la marge peut se perdre de manière temporaire « le temps d’un combat » mais les acteurs rééquilibrent vite les comptes une fois que la répartition est stabilisée. Je ne pense pas que le problème soit vraiment la marge (c’est une solution, un robinet qu’on ouvre ou ferme) mais que le problème est plutôt celui de conserver le client
Je me permet d’aborder l’angle « client » (vous appelez ça patient vous non ? :-P ) dans ce débat, car je trouve qu’il a été relativement oublié depuis le début…
C’est lui la base de tout et avant même de craindre MEL, il faut comprendre mieux que MEL ce que veux le client. Vous avez encore une grande avance (et expérience) et vous avez encore un certain temps pour anticiper le marché, questionner les clients et les comprendre… (je fais partie de ceux qui, résignés et désolés pour vos « affaires », pensent que MEL gagnera un jour le combat)
C’est donc inévitable, il faudra s’adapter : l’attentisme ou l’immobilisme sera je pense fatal face à ces bouleversements.
En fait, il faut se
positionnerA vous de réussir à mettre l'image "qualité de service, conseil et acceuil" (ou autre, que sais-je ???) dans la tête des clients quand ils pensent officine pendant que MEL s'occupera uniquement de leurs mettre "prix"
J n’ai pas la prétention d’être économiste mais je pense qu’on va avoir que deux profils de clients pour qui la délivrance des OCT en GMS est le cœur de cible et seront quasi impossible à avoir:
- les « radins » constamment à la recherche du bas prix et qui font des recherches/comparaisons
- les « pressés » (l’exemple a déjà été pris) qui disposent de peu de temps libre et font leur courses selon le concept du « one-stop-shopping » : tout au même endroit, vive la GMS et les galeries.
Toujours selon moi, il reste donc une bonne partie du marché à conquérir…
Entre :
- les clients qui vous « aiment » : ceux qui vous connaissent depuis longtemps, et apprécient vous et vos conseils
- les « craintifs » qui ne feront jamais confiance aux pharmaciens en GMS (comme on ne fait pas confiance à un feu v-rt ou no ro to et on va chez le concessionnaire) et continueront à venir en officines
- les retraités : qui ont du temps et aime en « perdre ». Certes, ils vont en GMS, mais ils continueronnt à venir en officine comme ils vont en GMS pour promener et au marché pour faire les coursses et papoter
- les achats ponctuels : quand je vais au foot avec mes nouveaux crampons je ne vais pas aller passer 40min à carrouf pour un pansement anti-ampoule (à 7€ les 5 ou 6 d’ailleurs bande de voleur :-P :-D !!!) ou le d-ly-ruhm(charrette)pro avant d’aller au travail si j’ai prix froid la nuit, …
Et il doit forcement en exister plein d’autre profil, mais je ne vais pas faire un post de 5000 lignes !
Tout comme le princeps (dont le sujet à été celui de mon mémoire) qui garde une part de marché de 10% sur le long terme face aux génériques (grâce aux clients qui ne changeront pas car ils aime la marque) vous aller garder une certaine part de marché. De vos actions individuelles et communes découlera cette proportion…
Je fini avec une histoire que j’adore particulièrement :
Le mot « Crise » n’existe pas en chinois. Les traducteurs ont trouvé une solution en le dessinant en combinant deux symboles chinois : risque + opportunité
Désole si c'est long ou si j'aurais mieux fait de m'abstenir :-?
Message édité par : RabinOvitch / 27-11-2009 14:53