Eh oui, si les prix des boutiques de 2 à 3 M€ ont flambé sans raison, et continuent pour certaines, c'est que certains les souhaitaient au delà de leur simple valeur intrinsèque ... 8-)

D'ailleurs, pour certaines affaires la prise de participation à "prix de folie" ne concerne qu'une partie des parts !

Demain quand le titulaire partant voudra vendre les 75% ou 66% ou même 51% qui lui reste ... ce ne sera pas au même tarif ! :b

C'est quand même effarant cette propension officinale a penser que le monde qui l'entoure est peuplé de crétin "invertébrés" !

Donc bravo pour avoir correctement réagi comme prévu sur la seule chose qu'ils vous ont laissé à "discuter", le numérus clausus (sujet ô combien épidermique chez les pharmaciens) sa défense vous occupe fort bien loin des réelles manoeuvres.

Pour ce qui est des pharmaciens étrangers, laissons les venir, comme les infirmières espagnoles, quelques mois plus tard ils seront repartis, les travailleurs, pas les investisseurs ...

Message édité par : ElGringo / 25-04-2008 10:20

>>sa défense vous occupe fort bien loin des réelles manoeuvres.

Pour tout te dire, on est au contraire loin de se préoccuper principalement du numerus clausus. Et le fait qu'on trouve par exemple un syndicat qui souhaite ne pas précipiter sa campagne de presse, malgré les péroraisons d'un Leclerc, aurait tendance à prouver que justement les réelles manoeuvres ont toujours été au centre des préoccupations.

Voilà pour ce qui est de l'ouverture des capitaux officinaux (sujet initial du post) je voulais simplement dire qu'elle est aquise au moins pour les répartiteurs et au mins a hauteur de 25%!!!!
voilà les nouvelles fraîches!!!

Avenir comme tu es ROSE......... :paf :paf :paf :paf :paf :-| :-| :| :-(

Un groupement de pharmacien "craignant" l'ouverture du capital plus que l'OTC en GMS annonce qu’il va :

Lancer à partir du 6 juin une campagne télévisuelle et une présence Web axées sur la valorisation des atouts de l'officine et du pharmacien : A voir …
Souhaite accélérer l'accompagnement des confrères dans la mise en place de l'OTC en libre accès : ???
Préparer et lancer une chaîne de pharmacie confraternelle, alternative aux offres que ne manqueront pas de faire les « poids lourds » du marché : Et ceux qui ne seront pas dans cette chaine ???
Proposer l'envoi d'un courrier, par l'intermédiaire de ses 1 700 pharmaciens adhérents, aux députés français pour les sensibiliser aux risques d'une libéralisation extrême : Lobbying de base …
Réaliser un courrier type à destination des directeurs des centres Leclerc pour les mettre face aux responsabilités qui pourraient être les leurs en cas de libéralisation du réseau de distribution du médicament : Mais c’est que ça va leur faire peur …
Mettre en place une norme SPRI (service pharmaceutique rendu insuffisant) matérialisée par la création d'une liste de produits pharmaceutiques, OTC et conseils, qui ne méritent pas d'être dispensés par un pharmacien, dans une officine de pharmacie : Si c’est fait honnêtement ça va vider les rayonnages et les tiroirs !

Merci MEL de permettre à chacun de dévoiler ses positions et ses stratégies …
Dieu reconnaitra les siens ! :-D

Elgringo...je ne sais pas si tu penses comme moi...mais tout ces types me fond pitié........lol....

Ils enfument le "merlan" en attendant que la juteuse vente de leur fonds de commerce aboutisse.

Ils seront la dernière génération de la pharmacie libérale, il l'ont porté sur les fonds baptismaux, ont assuré sa croissance et la remettent dans les mains de plus puissants qu'eux.

Ils vont vendre la Pharmacie d'Officine par appartement comme disait l'autre, démantelée, entre GMS et répartiteurs.

Ceux qui pensaient que le modèle de la petite officine de proximité et du maillage territorial fin pouvait perdurer ont oublié trop vite la fin des pompistes, des petits commerçants, des photographes de quartier, des coiffeurs indépendants ...

Les protagonistes sont dans les starting block et les fonds de pension vont rappliquer avec de l'argent frais à placer.

Amis étudiants vous avez encore le choix de ne pas emboiter le pas de vos ainés, réfléchissez et surtout ne venez pas dire que vous n'étiez pas prévenu.

Un Pharmacien averti en vaut deux et comme vous le valez bien ... ;-)

Message édité par : ElGringo / 20-05-2008 14:34

vous avez tout compris..
consolez vous : il y aura toujours des gens à soigner...
donc il y aura toujours besoin de pharmaciens.

Les biologistes dénoncent une marchandisation de la santé

Les biologistes sont particulièrement inquiets à l’heure où le gouvernement s’apprête à ouvrir complètement le capital des laboratoires d’analyses de biologie médicale (LABM).

« Cette dérégulation excessive va profiter aux grands groupes financiers (fonds de pension, etc.) attirés par les perspectives de spéculation et de rentabilité du secteur », estime l’intersyndicale des biologistes, dans un communiqué. « Demain, avec cette ouverture totale, qu’est-ce qui permettra de garantir l’indépendance et la responsabilité du professionnel de santé qu’est le biologiste ?, poursuit-elle. Doit-on donner le pouvoir de décision à des actionnaires non tenus au respect de la déontologie médicale ? ».

Les biologistes semblent d’autant plus étonnés de cette décision qu’aucune économie véritable n’est attendue de cette réforme. Pour eux, leur cas préfigure une « dérive annoncée vers une marchandisation de la santé soit disant exigée par Bruxelles ».

Au fait les Avoués ? Disparus ? Qu'en est-il à aujourd'hui ?

je pense que la situation des biologistes est différente. Tout d'abord ils se sont réorganisés en SEL massivement. L'arrivée des capitaux extérieurs ne veut pas dire que le rachat est implicite. Les actionnaires sont souvent égalitaires en nombre d'actions et si la SEL n'excède pas 4 ou 5 labos alors la société fonctionne. Certains labos en ville ont mis la clé sous la porte mais en fait il ne s'agit que d'une rationalisation des structures d' une même SEL géographiquement bien pensée. Mais surtout il est tout à fait possible à un biologiste de vivre confortablement tout en remboursant son prêt et ce grâce au fruit de son travail. Les salaires sont plus élevés et les fonds se vendent à leur juste valeur. En ce qui concerne la pharmacie comment aujourd'hui peux-tu acheter une officine uniquement par le fruit de ton travail ? Je suis confronté à ce problème en ce moment. Alors je me pose la question suivante: la solution ne serait-elle pas de proposer mes services comme gérant d'entreprise (officine évidement) sans nécessairement être actionnaire ? alors vivement que les officines appartiennent à des groupes financiers non ? :#

Pas con,Boniperso,dans 5 ans puisqu'on transfère en décembre ,si je peux assurer une gérance de ma pharmacie ,revendu un prix correct à quelqu'entité que ce soit ,je prends !

En attendant pour nous décembre :

lu dans la lettre de l'officine n°277

Ça bouge à Bruxelles et Luxembourg

A une semaine d’intervalle, les institutions européennes ont soufflé le chaud et le froid sur la pharmacie. Le 11 septembre 2008, la Cour de justice européenne déboutait la Commission dans une plainte portant sur l’approvisionnement en médicament des hôpitaux : la CJCE reconnaît que le fait de circonscrire l’achat de médicaments aux pharmacies locales constitue une entrave à la liberté de circulation des marchandises mais qu’elle se justifie par la protection de la santé. Un jugement qui relance le principe de subsidiarité en matière de santé ! Une semaine après, la Commission européenne adressait un avis motivé à l’encontre de l’Allemagne et du Portugal concernant leurs réglementations restreignant l’accès au capital des officines. Restrictions que la Commission estime contraires à la libre circulation. Ces pays ont deux mois pour les justifier en termes de santé, sous peine d’une saisine de la CJCE.

Message édité par : Whoops / 28-09-2008 12:46

Tu vois Boniperso, ton idée de faire fi de la capitalisation, devenu inaccessible aux primo accédants, est une idée constructive pour bon nombre de jeunes diplômés,

soucieux d'exercer leur métier malgré la situation actuelle que nous connaissons, mais voilà qu'un confrère plus agé, ayant déjà sauté le pas de l'installation,

flaire immédiatement l'opportunité de la gérance en officine, d'autant plus que lui, pour accéder à ce statut innovant, se verra remettre un chèque du montant de son fonds !

Comme quoi, le beurre et l'argent du beurre, c'est qu'en même préférable pour les épinards et l'argenterie qui va autour ... :-P

Désolé Boniperso, la confraternalité descendante est décidément exécrable.

Message édité par : ElGringo / 28-09-2008 13:35

Message édité par : ElGringo / 28-09-2008 13:52

>>ton idée de faire fi de la capitalisation, devenu inaccessible aux primo accédants

Même pas vrai. On l'a déjà dit maintes et maintes fois, mais évidemment qu'il y a encore nombre de primo-accédants à faire partie des acheteurs actuels. Ceux qui ont de l'argent commencent avec de grosses pharmacies, ceux qui en ont un peu avec de moyennes pharmacies et ceux qui n'en ont pas avec de petites pharmacies.
Et ils gagnent bien leur vie. Alors par contre, c'est généralement ce qui s'appelle vivre de son travail mais je ne vois en ceci rien de honteux. Un de ces jours, ça vaudrait le coup de prendre quelques exemples chiffrés histoire de montrer comment ça se passe vraiment, niveau compta.

Nous avons bien compris l’analyse détaillée de la situation des primo accédants au titulariat que tu soutien depuis plusieurs mois et que tu renouvelles aujourd’hui encore,

avec à l’appui des éléments chiffrés que nous te laissons rassembler pour communication.

Malgré l’état actuel du secteur officinal, force est de constater que tu maintien l’existence de possibilités offertes aux assistants et autres jeunes diplômés de s’installer actuellement.

Parmi les plus de 11 000 assistants inscrits à l’ordre ainsi que les autres diplômés non inscrits intéressés par une démarche d’installation,

je suis certain qu’ils sont confrontés depuis quelques années et aujourd’hui encore plus qu’hier à ces opportunités manifestes et abondantes d’installation à bon compte et pérennes.

Sincèrement, il ne reste plus qu’à souhaiter que soient dès demain, nombreux et en démarche active, les pharmaciens acquéreurs afin que la situation du marché se tende un peu au profit des vendeurs.

J'ai également bien compris ton analyse du marché, qui voudrait que 11000 pharmaciens adjoints soient actuellement en recherche active mais infructueuse d'officine à acquérir. Je vais même te dire que je tenais le discours des désespérés actuels en entrant sur le marché du travail.
Et puis, parce que justement sur ce site je voyais des exemples de personnes s'installant sans répondre aux critères habituellement servis, je me suis penché un peu sur la compta et les bilans des officines. C'est à ce moment que j'ai pigé que la porte n'était pas aussi fermée que ça, pour peu qu'on cherche.
Je constate qu'autour de moi, alors même que je suis dans une région peu courrue, les officines continuent à trouver preneur pour peu que le vendeur ne se la pète pas. Je viens tout juste de rejoindre un groupement local où les 4/5e des titulaires sont des trentenaires. Peu avant mon installation, j'ai eu l'occasion de réaliser un DU où les participants avaient pour la plupart tous mon âge, la moitié très proches de l'installation et pour la grande part sans un rond... ça ouvre un peu la perspective.

Maintenant, financièrement, sache qu'alors que j'ai dû payer dans le premier mois frais d'agence et la grosse moitié du stock grâce au seul crédit grossiste d'1,5 mois, parce qu'il ne me restait rien en caisse, je pourrai désormais, un peu moins de deux ans après mon installation en ces temps si difficiles et en vendant simplement à un prix qui me permettrait de rembourser le capital restant, m'acheter une officine 2 à 3 fois plus grosse que celle d'aujourd'hui.
Et au cas où de mauvais esprits verraient à mal, tout ceci en rendant les heures supplémentaires volontaires disponibles et je constate qu'elles sont systématiquement prises, ainsi qu'en instaurant le 13ème mois... et en baissant mes prix.

Alors franchement...

Message édité par : Whoops / 28-09-2008 14:58

Je disais parmi les 11000 assistants ... ;-)

Il en est certainement qui souhaitent certainement conserver le statut salarié et les 35h ou les mi-temps.

Par contre, même si je suis certain que ton installation mérite à de nombreux égards que l'on y regarde à deux fois surr les opportunités actuelles les plus singulières,

elle ne peut définir un caractère général, auquel une très large majorité de primo accédants est aujourd'jhui et depuis quelques années déjà durement confronté.

Une expérience, malgé sa démarche et son succès, n'en demaure pas moins un cas aprticulier non représentatif de la situation en général.

Justement, mon cas n'est pas exceptionnel quand je regarde autour de moi. Comme je l'ai d'ailleurs dit, je me suis inspiré d'autres exemples concrets. Par contre, je suis certain que beaucoup voient leur cause perdue d'avance, sans justement bien voir comment ça peut fonctionner. En pensant par exemple qu'il est indispensable d'avoir un apport égal à 15% du PV (pour citer le grand classique).

Tu en as trop dit ou pas assez .... explique comment avec moins de 15% l'on peut acquérir un fonds.

Actuellement les agences tablent sur plus de 20% d'apport, les banquiers estiment 25% et les comptables préconisent 30% d'apport, en moyenne, ce qui incluent les ventes à 100% et plus.

IL faut que l'apport couvre les frais :
-Honoraire de transaction
-honoraire de rédaction
-Droit d'enregistrement
et le stock

Reste l'emprunt pour couvrir 100 % du prix du fonds.

Soit 13.31 % d'apport perso , pour une pharma achetée à 89.5 %, et 5 fois l'EBE.