Notre (petit) président a longuement blablaté hier soir en triturant nerveusement son alliance. Il avait annoncé, durant la campagne électorale, qu'il mettrait fin au cérémonial des interviews présidentiels en lui otant le côté pompeux. Donc, hier, dans un bureau orpaillé de l'Elysée, le siège vissé sur un siège datant de l'ère pré-pompidou, dans le plus pur style chiraquien ou mitterandien (la grandeur en moins, la vision en moins) nous avons eu droit aux questions posées par deux jeunes journalistes issus de deux nouvelles chaines ; Patrick Poivre d'Arvor pour TF1 et Arlette Chabot pour France2, pendant le journal de 20h00. Bref, du vieux, de l'ancien, du pompeux. Comme il avait donc annoncé.

Sur le fond, Mr 140% nous a assené quelques phrases "à la con" sur les banlieus comme seuls un politicard peut oser le faire car, quand même ! Il est président, il a été ministre depuis des lustres, et il vient nous expliquer que Mme "ni pute ni soumise" prépare un plan qui va tout sauver... Mais a-t-il déjà oublié qu'il y a deux ans Mr Borloo nous a déjà pondu un plan pour les banlieus ? Ou en est la mise en place de celui-ci ? Pourquoi en mettre un autre en oeuvre ? Le premier était-il si nul ? Dans ce cas, pourquoi avoir ré-embauché le fautif ? Bref, encore des questions que les serviles journalistes ne posèrent, evidemment , pas...

Puis Mr Rolex nous a parlé de notre pouvoir d'achat. Les français trouvent que les fins de mois arrivent maitenant vers le 20 du mois, et plus le 30, que la baguette de pain, le litre de fuel, le mètre cube de gaz, les produits laitiers ont un prix qui monte certes plus lentement que le salaire de notre président vénéré, mais quand même à une vitesse nettement plus soutenue que leurs salaires. Le cocu magnifique se devait donc de faire des annonces, et avait, d'ailleurs, conformement à ses promesses de campagne, et pour alléger son intervention, convoqué les deux lèches-bottes attitré de son auguste prédécesseur. Que dit-il ? Amis salarié de la pharmacie d'officine, de grandes nouvelles ! De belles perspectives !

Ainsi, le plan d'épargne entreprise que vous n'avez pas, vous pourriez le débloquer par anticipation ;

Les RTT que vous n'avez pas, vous pourriez les convertir en argent ;

Si les pharmacies ouvraient le dimanche, vous pourriez travailler et être payé double (sur la base du volontariat, bien sur, style "je vous prends pour des cons et j'ai quand même aprtiellement raison puisque vous m'avez élu") ;

La prime que vous n'aurez pas sera défiscaliséé (nouveau joujou ; il défiscalise... Aprés il augmentera les prélèvements en chouinant parce qu'il n'y a plus de rentrées... Bref...) ;

Ah ! Oui... Les loyers ne seront plus indexés sur l'indice du coût de la construction, mais sur celui du coût de la vie...

Evidemment, la cigale ayant distribué 7 000 000 000€ aux plus fortunés de ce pays au cours de l'été, distribua les miettes aux pauvres quand la bîse fût venue...

Bon courage aux pauvres de la pharmacie d'officine durant les quatre ans et demi qui restent... La prochaine fois, avant que de glisser le bulletin de celui qui vous semble le plus agité, réfléchissez ! Merci d'avance.

Bixente

On en pense ce qu'on en veux, personnellement je te trouve même gentil, mais j'aime bien quand tu écris comme ça Bixente.

Maryse Dumas (secrétaire confédérale de la CGT) :
«Les salariés vont avoir besoin d’aller chercher leurs augmentations de salaires eux-mêmes par leur mobilisation parce que visiblement le président de la République n’a pas pris en compte leurs exigences en matière de pouvoir d’achat et ne s’attaque pas vraiment aux problèmes qu’ils rencontrent. L’essentiel des mesures annoncées consiste à inviter les salariés à puiser dans leurs économies, en tout cas pour ceux qui en ont, dans leurs comptes épargne-temps, dans leurs RTT, dans leurs heures supplémentaires, pour éventuellement améliorer l’ordinaire.»

- Laurence Laigo (secrétaire nationale de la CFDT) :
«Les salariés qui ont attendu des annonces vont être déçus.» Selon elle, l’intervention de Nicolas Sarkozy n’est qu’une «mise en scène de mesures déjà connues, notamment sur la caution des jeunes, la représentativité des syndicats ou la sécurisation des parcours professionnels, sur laquelle une négociation est déjà engagée». Sur le pouvoir d’achat, «on reste dans la logique de donner à certains salariés qui ont un compte épargne temps ou peuvent effectuer des heures supplémentaires. Cela ne concerne qu’une minorité de personnes.» Elle n’a relevé qu’un «seul point positif: que le chef de l’Etat accepte le principe de l’agenda social, demandé par la CFDT depuis la rentrée».

- Jacques Voisin (président de la CFTC) :
«On reste sur notre faim, c’est bien de mettre en place un indice des prix mais quels moyens se donne-t-on pour maîtriser les dépenses contraintes ? Sur le logement, les Français ont par exemple subi une forte inflation ces dernières années». Il a également estimé que les syndicats auraient «un point dur sur le travail le dimanche» et resteraient «très vigilants» sur les 35 heures. «Chacun doit pouvoir faire faire le choix de son temps libre.»

- Force ouvrière :
Le Bureau confédéral rappelle «que l’augmentation du pouvoir d’achat des salaires et des retraites est une priorité» et «dénonce qu’aucune mesure concrète et immédiate ne soit annoncée pour les salariés, qu’il s’agisse du Smic, de l’ouverture de vraies négociations dans la fonction publique ou de la mise en place effective du chèque transport». FO s’inquiète aussi «des salariés qui n’ont rien à monétariser : salariés à temps partiel imposé, contrats précaires, salariés et cadres au forfait».

Le Medef a vanté le réalisme économique de Nicolas Sarkozy lors de son interview télévisée et accueille favorablement la remise en cause des 35 heures. "Le président de la République fait preuve à la fois d'un réalisme économique et d'une considération à l'égard des partenaires sociaux prometteurs pour le rétablissement de la prospérité de notre pays en général et de chaque Français en particulier", dit-il dans un communiqué. "Les entreprises françaises accueillent la proposition de remise en cause des 35 heures sous réserve d'un accord d'entreprise sur les salaires avec beaucoup d'intérêt et d'espoir", ajoute le Medef.

Les syndicats ouvriers sont déçus. Le MEDEF est ravi. J'espère que celà est maintenant trés clair pour ceux qui doutaient encore des objectifs de Nabo 1er...

Quand le MEDEF se réjouit d'une mesure, c'est que nous pouvons investir dans un tube de Titanoréine, nous, les sans grades, les soutiers... Et là, je crois que Parisot a joui devant son écran, hier soir.

Bonjour,
Pour ma part, mon boss vénère Sarko et la ramène sans la moindre décence, à chaque fois qu'il le peut.
Morceau choisi concernant la grève des cheminots : "ah oui, les cheminots, ces privilégiés !!!!! De quoi, ils se plaignent ?!!!!?" C'est vrai, de quoi ils se plaignent ! (réponse : de juste pas gagner 200 000 euros par an sans trop travailler !!)
Le plus drôle, ou pathétique, chacun jugera, c'est que ce fervant admirateur de Sarko, ne semble pas connaître le "travailler plus pour gagner plus". Je m'explique : depuis la mise en place du nouveau dispositif, rien n'a changé ds cette officine ! Autrement dit, personne de fait d'heure sup payées 20% de plus et exonérées d'impôt ! La loi ? Quelle loi ? Où ça une loi ?
Mais Sarko, c'est sûr, y va faire tout son possible et y va y'arriver, même si c'est pas facile ! (dixit le fervant admirateur ! )
Dans cette officine, tout le monde subit les propos imbéciles d'un Fils De. Les fameuses dynasties de Pharmaciens, conservateurs jusqu'au bout des ongles ! Ceux-là même qui se réjouissent de l'arrivée de Sarko et de ces cadeaux fiscaux, de la remontée du quorum à 3500 hab. Ceux qui sont à la tête de super structures qui marchent toutes seules, transmises à des fils privilégiès et très incapables ! Bref, vous nuancerez mon propos parce qu'il ne faut pas faire de généralités mais certains auront compris la raison de mon courroux et la raison pour laquelle, je ne resterez pas assistante (=larbin) de ces incapables.
Bravo Sarko pour les effets d'annonces, la communication... Bravo, pour ses talents de manager et d'abrutissement de certains pharmaciens blindés et peu respectables !
:=!

Il faut prendre son courage à deux mains et se lancer avant de devenir trop haineux...

Et en plus, le petit nabo nain est incompétent...

http://www.logement.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article=5564

L'indice de calcul de l'augmentation des loyers est déjà indexé sur le cout de la vie depuis le 1er janvier 2006 ! Pour sa part principale...
Encore une mesure qui ne changera donc rien... Et dire que les deux laquais n'ont même pas bronchés... Et les 140% ? Pas une question de ses serviles toutous à moumoute plastique...

J'attends, sur ce sujet la réponse des vigoureux défenseurs de notre président absolu Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa qui passe sous la barre des 50% de sujets satisfaits depuis hier... Il s'en fout ; il a le pouvoir absolu, se permettant même d'intervenir sur des sujets sur lesquels il ne peut, constitutionnellement, pas le faire, sans que personne n'ose élever la voix... La peur de se voir exclu du Palais sans doute...

J'ai vu passer Zama.... Pas un mot... Rien....

7 milliards c'est plus moins que 15 , encore un petit effort tu es sur la bonne voie... ;-)
Sur les loyers c'est une idée annoncée par Hollande il y a peu (ainsi que la mutualisation de la caution) et c'est pas négligeable fait donc le calcul de l'augmentation des loyers entre le deuxieme trimestre 2006-2007 et regarde l'augmentation du cout de la vie durant la même période ce n'est vraiment pas négligeable.
Sur les 35 h : une mauvaise loi qui a creusé les inégalités entre ceux qui ont des *RTT et ceux qui n'en n'ont pas : la faute à QUI ?
Pour augmenter les salaires le gouvernement n'a qu'un seul moyen efficace : baisser le chomage.
Augmenter le smic n'aurait par exemple aucun effet sur les salaires en pharmacie par exemple...

Ce renforcement du Monopole ne serait-il pas possible que puisqu'il s'oppose aux directives européennes, on en arrive à une "dérégulation" imposée par l'UE. La France paie déjà de sacrées indemnités pour conserver ce monopole.

En plus si l'UE imposait la dérégulation, notre nabo serait vu comme le "défenseur des titulaires"; alors qu'il aurait volontairement et indirectement provoqué la chute du monopole....?

D'ici à ce qu'il soit perçu comme tel par les titulaires non-hypnotisés par lui, il y a quand même pas mal de chemin à faire.
De toutes façons, il faut bien se dire un truc : pour un type qui se dit capable d'aller chercher la croissance rien qu'avec ses dents, s'opposer à cette misérable Commission européenne est un jeu d'enfant. Donc s'il veut sauver les titulaires, il les sauvera... pour peu qu'il ait suffisamment les crocs. ;-)

PS : certains diront que c'est justement là où est le problème.

Savez-vous qu'il y a une vie endehors de l'officine, et que le sujet était un peu plus général ?

Tu as raison, j'ai juste suivi le mouvement. ;-)

Message édité par : Whoops / 30-11-2007 16:13

Bien ......

Moi qui n'était pas là cette semaine pour cause de déménagement (dans ma nouvelle maison dont les intérêts de l'emprunt seront déductibles .... donc quelquepart un peu payés par les efforts de Bixente et Zama réunis pour la bonne cause : car mon pouvoir d'achat personnel s'en trouvera fort amélioré ! Et Dieu sait à quel point je n'en n'avais aucun besoin ...), me voilà, revenant à la réalité, sur ce site (une parcelle d'Humanité) et je découvre quoi ?

Que mon Sarkocu adoré passe sous la barre des 50% de satisfaction (c'est encore dingue comme score pour ce naze, pense-je au passage) !

Alors quoi ! Que me dis-je ?

Toujours cette dualité entre l'inquiétude que les humains peuvent me donner sur leur avenir (en élisant ce danger public par exemple !) ... et l'espoir qu'ils font renaître en moi aujourd'hui ! Allé : encore un petit effort et l'indice de satisfactaction de ce pecno tombera en dessous des 15%, comme Jean Marie (qu'il a sucé jusqu'au trognon). Car il faudra bien qu'on en convienne un jour : il ne vaut pas mieux !

Toujours cette dualité entre la vilénie et la beauté, entre l'ignorance et l'envie d'apprendre, entre la patience et la fuite, entre la division et l'empathie (= se mettre à la place de l'Autre), entre l'imbécilité et la Hauteur ... Bref, entre Sarko (et ses alliés égoïstes et/ou intéressés) et ses détracteurs.


Toujours cette dualité boulversante :
- un Bixente révolté mais à la plume bien plaisante en ce moment (quoique encore un peu gentillette, mais y'a du mieux !) ...
- un Pharmaceutic sur la défensive, de plus en plus court (voir à cours) sur les arguments : reflétant bien la droite déconfite mais qui ne veut pas l'admettre ...
- un Zama aussi insipide que sa verve fût magnifique au temps des indices à 78 %, reflétant bien la droite sûre d'elle mais ...
- un Syberg complètement absent, speut-être rongé par la culpabilité ou la honte ? (non je déconne : il est peut-être en vacances, ou complètement débordé)

...

L'augmentation des loyers a été de 2,8% environ. Si l'inflation ne repartait pas ça serait toujours intéressant, mais le problème, c'est qu'elle montre quelques signes de velléité et qu'on part justement sur des bases proches de ces 2,8%...

>>Sur les loyers c'est une idée annoncée par Hollande il y a peu

Je sais bien que du point de vue d'un Sarkozyste, il n'y a que les socialistes qui vaillent réellement quelque chose dans ce pays, mais bon, d'ici à se servir de chacun de leurs propos pour tout justifier... ;-)

Après le chômage, l’insécurité, le pouvoir d’achat est devenu la préoccupation numéro une des français. Ce pouvoir d’achat , malgré tout ce que l’on perçoit ou tout ce que l’on dit : il augmente, venant de moi cette phrase n’ a pas beaucoup d’incidence, mais venant d’un brillant homme de gauche comme attali on peut commencer à y réfléchir de plus prés : « Nous avons trop de pouvoir d'achat ! » (Le Point 22/11/2007, http://www.lepoint.fr/content/economie/article?id=211197)
Tiens au passage une petite phrase de lui : C'est désespérant. On ne peut donc rien faire pour augmenter le pouvoir d'achat des Français ?
"Si, mais aujourd'hui augmenter globalement les revenus en France, ce serait creuser la tombe de notre pays. La mission de notre commission est plutôt de créer les conditions qui permettront d'accélérer la croissance économique. Pour ce qui est du pouvoir d'achat, il faut certainement modifier le partage salaires/profits. Nous réfléchissons à des moyens tels que l'intéressement, y compris dans les PME, pour que les revenus du travail reçoivent beaucoup plus. Il faut aussi, secteur par secteur, faire baisser les prix : dans les télécoms, les banques, le logement et les agences immobilières. Dans les professions réglementées aussi. Les pharmacies en sont un exemple pathétiquement caricatural."
On a en France depuis un certain temps une inflation maîtrisée quoiqu’on en dise et un chômage qui baisse, ce sont là deux facteurs indispensables s’ils en sont et qui ne trompent pas , maintenant c’est vrai il y a une forte hausse des dépenses contraintes (telecom, énergie) , une forte hausse des matières premières, une hausse inconsidérée des logements.
Il y a en cours un plan de rénovation urbaine sans précèdent, un encadrement des loyers, une déduction des intérêts d’emprunts, il faut faire quoi de plus construire des logements et les donner ?
Sur les salaires , il faudrait revoir la redistribution de la rémunération entre le capital 25% , travail 25% et charges 50% comme la préconisé raffarin sur BFM il y a quelques jours .Reste à trouver les moyens de mettre en œuvre une telle politique.
Maintenant j’aimerais entendre Poussin qui fait le beau avec ses grandes idées de gauche altruistes m’expliquer comment Sarko pourrait CONCRETEMENT inciter quelqu’un comme lui à augmenter les salaires des salariés en pharmacie, salaires qui n’ont jamais été en adéquation avec les mirifiques augmentations d’EBE de part le passé , alors maintenant que l’économie des officines commence vraiment à être fragile ???(Nous on est bon gré malgré à +0.1% sur 12mois, ).
Le déblocage de la participation même si tout le monde n’en à pas ne peut être que bénéfique pour la croissance (qui est en France intimement lié à la consommation), pourquoi être contre ? Il s’est prononcé en plus pour une généralisation de système.
A oui tu parles des syndicats , parlons en TOUS gavés d’argent noir…il y a un beau sujet dessus dans le dernier Capital. On peut en parler si tu veux …
Notre cher président si décrié comme un dictateur incompétent est au contraire un homme avisé entouré de gens très compétent qu’il écoute patiemment et intelligemment, comme tout les autres présidents d’ailleurs, ainsi va la vie des grands Hommes.
Tu sais Bixente il fut un temps très lointain (Aristote) ou certains savants maîtrisaient toutes les sciences , on les qualifiait d’omniscients, de nos jours c’est impossible , croit moi l’important aujourd’hui c’est de ne pas savoir tout faire mais c’est surtout d’être bien entouré et de tout maîtriser.


@Whoops : Les meilleures idées devraient toujours faire l’objet d’un consensus, ne crachons pas dans la soupe, je souligne au passage l’initiative de Jean-Marie Bockel qui je l’espère fera des émules et dépoussiérera cette gauche qui en a vraiment besoin. Et qui sait pourquoi ne pas rêver d’un vrai gouvernement de coalition centre gauche –centre droit-droite en phase avec les réalités et les attentes de notre belle société.

Message édité par : zamaiev / 01-12-2007 02:46

Bon, on va mettre de côté le point de vue uniquement mercantile qu'Attali a de l'officine et généraliser. ;-)

Outre le fait remarquable qu'il se découvre soudain en tant qu'ultra-libéral, il me semble qu'il y a une grosse contradiction entre ce qu'il dit, à savoir, d'un côté : "si nous augmentons le pouvoir d'achat, ça ne profitera pas à la France mais aux pays compétitifs" (et il met en parallèle Allemagne et Chine, ouais ouais...) et de l'autre côté, en gros : forçons les prix à diminuer au maximum, ouvrons la voie vers une concurrence débridée, les supermarchés sont notre avenir.

Cette dernière théorie nous mènerait en fait tout droit vers ce qu'il nous dit vouloir à tout prix éviter... Car, si on l'applique, comment les distributeurs vont-ils s'y prendre ? En limitant au strict minimum le prix d'achat au fabricant, ils ne feront que sélectionner les plus compétitifs d'entre-eux, qui ne seront certainement pas originaires et pour bien longtemps encore, de pays comme la France. C'est donc un pousse à l'importation ou à la délocalisation d'entreprises françaises qui, si elles veulent suivre la chute des prix, devront forcément aller voir ailleurs pour trouver la main d'oeuvre bon marché et survivre.

Car la France, ni aucun pays développé, ne sera jamais compétitif vis-à-vis des pays du tiers-monde.

Message édité par : Whoops / 01-12-2007 14:26

Pour répondre à Zama (de façon un peu brève car j'avoue avoir lu un peu de travers) :

1. Attali est un ex-de-gauche. Il est maintenant de droite.
2. Relancer la croissance en faisant travailler plus le peuple est idiot : c'est quand on a du temps qu'on consomme ... quand on travaille ... (c'est pour cette raison que le gouvernement Jospin a bénéficié d'une magnifique embélie de croissance)
3. Il ne sert plus à rien de tenter de raisonner intelligement ou même d'avoir des débats entre personnes de points de vue différents (mais néanmoins intéressants) car nos dirigeants actuels sont de véritables autistes sur-doués en "communication verticale" : tout ce que le peuple peut penser, tout ce qui est du domaine de la "vision d'avenir" n'a aucune importance ... seuls les mots, les promesses, les actions symboliques comptent.

Il faut attendre que ça passe, et prier que ça ne recommence pas dans 4 ans !

Non poussin : tu te trompes :
En schématisant
pour augmenter les salaires il y a deux leviers :
- la redistribution
- l'augmentation des richesses :
Pour ce faire il faut augmenter la compétitivité horaire et augmenter le nombre d'heure travaillées (global et total), c'est en produisant, en travaillant qu'on augmente les richesses et donc le PIB , c'est pas en partageant le travail.

Maintenant sur le pouvoir d'achat : il est tout aussi important d'auvoir une augmentation des revenus qu'une inflation faible, ne vouloir qu'augmenter les salaires sans maitriser l'indice des prix ne servirait à rien .