Roberto, je vois et cela fait plaisir que tu as su tirer ton épingle du jeu ! le fait que ce fût auprès de ta banque habituelle n'enlève rien à la démarche ni à sa réussite.
"de te croire en position de force" : Je ne pensais pas du tout à cela, mais plutôt à une saine négociation avec les différentes banques auxquelles tu t'es adressé.
Je suis convaincu que malheureusement trop souvent le dialogue qui s'engage se fait sur un rapport "Parent-Enfant" et non "Parent-Parent", la faute à notre tendre jeunesse.
Je ne parle pas de toi Roberto, mais d'une manière générale, trop souvent le client (pharmacien ou non) engage le dialogue sur cette base de rapport "Parent-Enfant",
d'emblé en position supérieure ou au contraire en position inférieure, ce qui, en rajoutant un fort degré d'implication, très souvent le cas quand le sujet est important et primordial (cas typique du rachat d'un fonds)
débouche sur une situation vérrouillée et une négociation avortée.
Ce client fait les réponses aux questions, ça rassure, exige avec véhémence ou dédain ou alors acquiesce résigné.
Entre nous 1 million d'euros (sans s ! ;-) ) c'est beaucoup certes mais si peu aussi en définitive !
Pour résumer, mon propos sur le blocage des comptes courants et sur les conditions de rachats de son prêt imposés par la banque se veut en terme de degrés de liberté abandonnés trop facilement eue égard aux putatives futures négatives conséquences qu'ils génèrent.
Quant à les négocier cela me semble primordial si le banquier vient à les exiger, quitte à obtenir un taux moins intéressant, car la focalisation mono critère que l'on observe se fait au détriment de l'ensemble des critères qui doivent former le choix de son partenaire financier.
N’oubliez pas que certains officinaux ont eu signé des emprunts auprès d’un célèbre établissement, dont les initiales sont identiques au critère sur lequel s’applique le pourcentage de valorisation des fonds d’officines,
avec des pénalités de rachat de 10% du capital restant dû et ce quelqu’en soit le motif, même la cession !
Voilà, un potard informé en vaut deux, car en face de vous, la banque a une enveloppe d’engagements à réaliser, et le salarié qui vous reçoit des objectifs à atteindre, ce doit être du gagnant-gagnant !
Et bonne négociation. 8-)
El Gringo
PS :
Je t'accorde bien volontiers que la France et l'Officine sont en crise, que les banques n'ont plus du tout la même attitude qu'il y a ne serait-ce que 6 mois, que la période où elles finançaient n'importe quoi, n'importe comment, à n'importe quel prix, avec n'importe quel apport et n'importe quel repreneur est révolue, mais en définitive n'est-ce pas une belle opportunité pour les pharmaciens qui portent de vrais bons projets d'installation ?
Message édité par : ElGringo / 22-11-2008 18:25