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Un avenir prometteur ou pas ?#2878

7Contributeur(s)
Delphine66PoilaGratterBixente64olihulkSybergparmentierManager
4 Modérateur(s)
ManagerWhoopsBixente64bultus
Delphine66 Delphine66icon_post
Pensez-vous que notre avenir est prometteur ?
Pourquoi ?
PoilaGratter PoilaGrattericon_post
de qui tu parles ? les pharmaciens adjoints ? les préparateurs ? les non-diplomés ?
Bixente64 Bixente64icon_post
Hum !


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.............................................................. ;-)

Bixente
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Delphine66 Delphine66icon_post
Merci Bixente ! ;-)
"L'avenir du métier de pharmacien adjoint" : donc, je parle du Pharmacien Adjoint...
olihulk olihulkicon_post
Silence pesant. :# :#
Delphine66 Delphine66icon_post
Un silence qui en dit long sur la question... ;-)
Syberg Sybergicon_post
Je pense qu'il est prometteur.

Si un courant libéral poussé par l'europe l'emporte. Au pire on se retrouve avec des chaines de pharmacies dirigées par des actionnaires non pharmaciens. Le diplôme restant obligatoire, les pharmaciens salariés seront mieux payés et le code de la santé public leur garantira une autonomie de travail.
Là c'est les petits titulaires qui vont morfler...

Si le sytème français continue. Le protectionisme est favorable aux titulaires mais si ils veulent garder se sytème ils se doivent d'en prouver la valeur. Je pense que cela passe par une grande transparence au niveau de la qualité des actes. Le rôle de l'équipe est alors primordiale. Une revalorisation des salaires devrat suivre.
La qualité est une garantie pour l'assistant de devenir un véritable adjoint. Il sera véritablement pharmacien responsable et non plus comme souvent un simple vendeur avec un diplome qui arrange le titulaire.

Ce sont des réflexions personnelles qui n'engagent que moi.
parmentier parmentiericon_post
L'avenir du pharmacien adjoint? Vaste débat largement abordé déjà dans beaucoup de sujets du forum de pharmechange. Actuellement, la structuration actuelle de la pharmacie d'officine n'est pas favorable au pharmacien adjoint et contribue aux inconvénients déjà bien identifiés (salaires faibles par rapport aux autres professions de santé, absence de plan de carrière, absence de reconnaissance professionnelle). La probable perennisation du système actuel (au moins à court/moyen terme) ne permettra pas de dégager les marges financières pour faire évoluer les choses. En effet, quand on rembourse sa pharmacie, on n'a pas les ressources suffisantes pour augmenter les salaires des adjoints (et donc baisser son EBE) et quand on a fini de rembourser, mais que l'on veut vendre, on souhaite aussi garder un EBE le + élevé possible pour valoriser au mieux sa pharmacie....Donc la meilleure solution est de s'installer ou de s'associer pour devenir titulaire ou de faire autre chose en dehors de l'officine...
Le job de pharmacien adjoint n'était historiquement qu'une parenthèse entre la sortie de la fac et l'installation (d'ou des conditions économiques plutôt drastiques, mais supportables car transitoires). Il n'est pour certains plus transitoire mais les conditions économiques ne sont pas adaptées à cette nuvelle donne...
Autre critère péjoratif pour l'avenir du métier de pharmacien adjoint: l'absence de représentation collective et organisée de ces adjoints qui les rend inaudibles et transparents vis à vis de tous les débats touchant la profession.Les décisions structurelles actuelles ne leur sont donc pas favorables puisque leurs problèmes n'existent pas pour les pouvoirs publics.
Reste une question de fond, iconoclaste: Si le système pharmaceutique fonctionne avec environ 40 % de pharmaciens payés environ 2000-21000 euros/mois, n'est ce pas la preuve indirecte que la valeur de base du diplome de pharmacien sur le marché du travail est à ce niveau et n'est ce pas dangereux à très long terme pour toute la profession et son avenir?
Bixente64 Bixente64icon_post
Citation : parmentier 

2000-21000 euros/mois,
 


Ce n'est plus un écart, c'est un gouffre ! 21 000 € par mois.... Pétard !

Bixente ;-)
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
parmentier parmentiericon_post
Erreur malencontreuse de frappe: il fallait lire 2000-2100 euros par mois (soit un coeff 500 environ) pour les adjoints! (qui representent un peu plus de 40% de l"effectif officinal pharmaceutique)
PoilaGratter PoilaGrattericon_post
Citation : parmentier

L'avenir du pharmacien adjoint? Vaste débat largement abordé déjà dans beaucoup de sujets du forum de pharmechange. Actuellement, la structuration actuelle de la pharmacie d'officine n'est pas favorable au pharmacien adjoint et contribue aux inconvénients déjà bien identifiés (salaires faibles par rapport aux autres professions de santé, absence de plan de carrière, absence de reconnaissance professionnelle). La probable perennisation du système actuel (au moins à court/moyen terme) ne permettra pas de dégager les marges financières pour faire évoluer les choses. En effet, quand on rembourse sa pharmacie, on n'a pas les ressources suffisantes pour augmenter les salaires des adjoints (et donc baisser son EBE) et quand on a fini de rembourser, mais que l'on veut vendre, on souhaite aussi garder un EBE le + élevé possible pour valoriser au mieux sa pharmacie....Donc la meilleure solution est de s'installer ou de s'associer pour devenir titulaire ou de faire autre chose en dehors de l'officine...
Le job de pharmacien adjoint n'était historiquement qu'une parenthèse entre la sortie de la fac et l'installation (d'ou des conditions économiques plutôt drastiques, mais supportables car transitoires). Il n'est pour certains plus transitoire mais les conditions économiques ne sont pas adaptées à cette nuvelle donne...
Autre critère péjoratif pour l'avenir du métier de pharmacien adjoint: l'absence de représentation collective et organisée de ces adjoints qui les rend inaudibles et transparents vis à vis de tous les débats touchant la profession.Les décisions structurelles actuelles ne leur sont donc pas favorables puisque leurs problèmes n'existent pas pour les pouvoirs publics.
Reste une question de fond, iconoclaste: Si le système pharmaceutique fonctionne avec environ 40 % de pharmaciens payés environ 2000-21000 euros/mois, n'est ce pas la preuve indirecte que la valeur de base du diplome de pharmacien sur le marché du travail est à ce niveau et n'est ce pas dangereux à très long terme pour toute la profession et son avenir?

Globalement je souscris à cette analyse, en particulier sur le fait qu'historiquement le statut de pharmacien adjoint était par nature provisoire, donc réservé aux jeunes qui débutent.

Ce qui a grippé le système c'est qu'il ne pouvait fonctionner qu'avec une croissance du CA, du nombre d'officines, des dépenses de santé, bref un bel exemple inflationniste.

On en est plus là et ça ne va pas s'améliorer dans les années à venir. Concernant les assistants, si on laisse le système se réguler comme actuellement, il va y avoir poursuite de la concentration du capital dans une fraction réduite de titulaires.

Comme de plus les dépenses de santé vont se réguler, les salariés les plus couteux - les pharmaciens assistants- vont en faire les frais.

Il faut donc imaginer d'autres solutions qui permettent à ceux qui le souhaitent d'intégrer le capital des officines, par tranche de 5 %, dans des SEL, au moyen des parts en industrie pour les moins fortunés d'entre eux; bien entendu avec un caractère obligatoire dont le minimum serait fonction de l'officine - du style 10 % du capital entre 1 et 1,5 Meuros, 20 % entre 1,5 et 2,0, etc ... En contrepartie, on pourrait mofifier substantiellement les seuils des adjoints salariés, de telle sorte que les croissances des officines ( soit directement, soit par regroupement dans les grandes villes) se fassent non plus par adjonctions d'adjoints salariés, mais de pharmaciens associés minoritaires.

il est assez facile de simuler ce genre de scénarios en les paramétrant judicieusement

on pourrait en l'espace d'une génération se retrouver avec un faible pourcentage de pharmaciens salariés en regard d'associés (il y aura toujours des plus ou moins riches quand même !)

mais c'est d'abord un problème de volonté politique et d'entente entre les sections du Conseil de l'Ordre !

PoilaGratter
Manager Managericon_post
Citation : parmentier 

Autre critère péjoratif pour l'avenir du métier de pharmacien adjoint: l'absence de représentation collective et organisée de ces adjoints qui les rend inaudibles et transparents vis à vis de tous les débats touchant la profession.Les décisions structurelles actuelles ne leur sont donc pas favorables puisque leurs problèmes n'existent pas pour les pouvoirs publics.
 


Je suis bien d'accord avec toi Parmentier. Mais des solutions existent pour être audible, on peut se syndiquer, on peut se rassembler en association. Nous avons créé ASPHARCOM avec l'objet que tu connais.
Si tu ne connais pas tu trouveras ce qu'il te faut ici : http://www.pharmechange.com/minisite.php?op=ASPHARCOM

Je pense que dans l'esprit de l'adjoint moyen, le statut qui est le sien et risque de le rester n'est pas encore clair et surtout admis.
Personne ne peut s'organiser à votre place, à vous de voir.
Delphine66 Delphine66icon_post
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