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une pharmacie /3 au bord de la faillite....#12128

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ERNAM ERNAMicon_post
EXACT !!
Sur Paris ,en tout cas, les "gros transferts" réussis se font par acquistion de 2 "petites" licences pour fusion et transfert vers un meilleur emplacement.
PharmaFC PharmaFCicon_post
ah la la..décidement il y a toujours une grosse difference entre la réalité et ..les fantasmes...

alors pour vous mettre d'accord voilà un communiqué de l'ordre des pharmaciens, que l'on peut croire sur parole, vous me l'accorderez....

Paris, le 14 juin 2012
"
141 licences ont été supprimées en 2011. Tous les 3 jours, plus d’une officine ferme.

Les regroupements sont encore moins nombreux cette année : 18 en 2011(34 en 2010). Signe de leur lourdeur et de leur complexité de mise en œuvre et donc
de leur faible attrait.

• La quasi-totalité des 292 transferts s’effectuent au sein de la même commune.
L’amorce d’une recomposition de la desserte dans les zones urbaines d’Ile de
France qui a connu le plus grand nombre de transferts (32 transferts), du Sud Est
et de l’axe rhodanien observée en 2009 et en 2010 se confirme.
Par contraste, il
y a peu de mouvements au centre de la France.


ERNAM ERNAMicon_post
Ben c'est pas un fantasme alors! C'est bien la réalité puisque toi même, tu nous le confirmes :-D :b
PharmaFC PharmaFCicon_post
je te confirme que les fusions sont un phénomène à la marge qui n'interresse pas les pharmaciens...trop compliqués, trop de lourdeurs administratives, et trop de risques de voir l'arrivée d'une nouvelle licence à la fin de ton crédit de 12 ans...puisque maintenant le gel de la licence libérée est de 12 ans...les chiffres ne trompent pas...34 fusions en 2010 et 18 en 2011, soit 2 fois moins....

par contre les transferts sont 10 fois plus nombreux que les fusions et ont été au nombre de 292 pour un nombre total de 1250 mutations...ce qui represente 25% de ces mutations...ces transferts sont de proximité, intra-muros, dans des quartiers qui se remodèle......sans nécessité de 4500 hab de plus..

tout ceci confirme donc bien ce que je te disais, dans ma ville, je pourrais te montrer une dizaine de transferts réalisés par des pharmaciens seuls....et je n'ai jamais entendu parlé ou vu de fusion....
ERNAM ERNAMicon_post
Je suis d'accord...mais:

ce n'est pas pcq c'est complexe, que pour autant c'est impossible. Tu dis que ça n'intéresse pas les pharmaciens, apparemment dans les rares ca où cela s'est fait, ça s'est avéré suffisament intéressant pour avoir à braver les lourdeurs administratives.
C'est rare effectivement parce que ça prend du temps, il faut avoir la surface financière qui va bien.

et enfin ce n'est pas pcq tu n'en as jamais entendu parlé ou vu, que ça n'existe pas, la preuve y'en a eu 34 en 2010 et 18 en 2011.
saumix saumixicon_post
pharma fc , tu confonds ce que j'appellerais un vrai transfert et un relogement d'un confrere apres destruction de l'immeuble qui abritait son local !! c'est de la " rénovation urbaine" et pas ce qu'on peut qualifier( selon le vocable de ma jeunesse ) un transfert spéculatif!! pour bien transferer , il faut au moins tripler le CA!!
un entrepreneur immobilier , sauf erreur de ma part devrait dédomager le commerçant privé de son outil de travail d'une somme équivalente à la valeur de son fonds de commerce...ledit entrepreneur à moins de problemes en relogeant ( et en louant ) dans un nouveau local!! rien n'est publié sur l'amélioration du CA et de la qualité de vie de ces officinaux....en tut cas , je doute du triplement de leur CA!!
pour les chiffres , je maintient qu'il faut 1+1 + tres bon local qui font..4 ou 5!! autrement un transfert n'en vaux pas la peine....
h.p
paracelsus69 paracelsus69icon_post
Ça ne va pas mieux en Espagne : Spanish pharmacists say thousands on verge of collapse as drug bills go unpaid

Thousands of Spanish pharmacies are on the verge of collapse due to public debt, the president of Spanish pharmacists council CGCOF has warned.

Speaking at the Spanish council of pharmacists, CGCOF, annual meeting in Santander, council president Carmen Peña said: "Thousands of pharmacies all over the country are suffering from late payments by autonomous regions, some of them close to an untenable situation".

Peña told delegates at the event on Friday: "Pharmacies reach 99% of the population, and are key to the sustainability of the health system, suffocating them is suffocating one of the pillars of welfare", according to transcripts of the event.

Spanish debt with pharma impacts manufacturers directly mainly through unpaid hospital drugs bill, but also hits pharmacies when prescriptions are not paid by autonomous regions.

At the moment of purchase, Spanish patients pay for a certain percentage of prescription drugs, according to their income. The rest of the price is to be paid by regional governments. Sometimes, pharmacies pay providers in advance and, if late payments continue, they start running low on stock.

So far, pharmaceutical associations of five Spanish regions have said that their debt is over 1 billion euros. Pharmacists in Catalonia region were called on a strike last week because of late payments, with 80% of pharmacies closing their doors.

Less money and bigger responsibility

At the CGCOF meeting, ministry representatives turned to pharmacists to help manage chronic, poly-pharmacy patients as a way to achieve cost-effective care.

Pilar Farjas, health minister Ana Mato's second in command, turned to pharmacists: "To build a new model of pharmaceutical care, oriented to help health authorities deal with an increasing population of chronic, dependant and polymedicated patients".

Farjas said that the ministry fully trusts the pharmacists will co-operate to the sustainability of the health system.

Speaking before Farjas, Isabelle Adenot, president of the Pharmaceutical Group of the European Union (PGEU), said that pharmacies are the most widely used health infrastructures in Europe, with 98% of patients within a 30 minute-walk range of a pharmacy.

Adenot said that "it has been shown that pharmacists' intervention can reduce up to 29% the workload on primary care and emergency rooms, up to 25% on the health system as a whole".

Pharmacists' responsibility is even bigger in Spain, where 80% of patients have declared they regard these professionals as a most reliable source of health advising, Adenot said.

Besides their functioning as a system of drug authentication, Adenot emphasised pharmacists' key contribution to treatment adherence, follow-up of chronic patients and other individualized health services.

Source: APM Health Europe, 30-October-2012
:-|
XoXo
jyt jyticon_post
C'est une triste réalité que nous annonçons depuis 4 ans.

Ils sont convaincus que réduire le nombre de pharmacie ne réduira pas la consommation.

Mais, ils ne restera que des grosses structures organisées qu'ils pourront davantage pressurisée, comme pour les grossistes qui souffrent bien plus que nous au passage.

C'est un choix politique, de droite comme de gauche.

Vous pouvez hurler, trépigner....on y changera rien, nous n'avons pas l'aura des médecins auprès des politiques et du grand public.

Il est évident que ça m'attriste pour mes confrères :-( :-( :-(
pharma-espoir pharma-espoiricon_post
La situation en Espagne est catastrophique, une personne sur 5 est au chômage et plus d'un jeune sur 2.

On se focalise sur la Grèce, mais l'Espagne est pas loin du tout d'atteindre le même niveau. Ce qui arrive aux confrères espagnols est triste, mais c'est juste le reflet de tout un pays, géré de manière catastrophique pendant des années.
levry levryicon_post
Savez-vous en combien de temps une pharmacie atteint son chiffre de croisiére aprés un transfert. On me parle de 60% la 1ére année. J'entens pour un transfert en dehors de son quartier d'origine (nouvelle zone de chalandise).
saumix saumixicon_post
en cours de droit pharmaceutique , dans ma jeunesse , on disait qu'apres une création le CA montait sur 4 ans avant de rejoindre le rythme de progression du reste de la nation....
h.p
Compte supprimé Compte suppriméicon_post
Citation : jyt

C'est une triste réalité que nous annonçons depuis 4 ans.

Ils sont convaincus que réduire le nombre de pharmacie ne réduira pas la consommation.

Mais, ils ne restera que des grosses structures organisées qu'ils pourront davantage pressurisée, comme pour les grossistes qui souffrent bien plus que nous au passage.

C'est un choix politique, de droite comme de gauche.

Vous pouvez hurler, trépigner....on y changera rien, nous n'avons pas l'aura des médecins auprès des politiques et du grand public.

Il est évident que ça m'attriste pour mes confrères :-( :-( :-(

Ok, je ne hurle pas, je ne trépignerai pas et je n'y changerai rien.

Un peu de chiffres :
- au dessus de 1,5 millions : 50% des pharmacies en France donc 11500 au dessous de la barre;
- au dessus de 2 millions : 25% des pharmacies en France donc 16500 en dessous de la barre;
- au dessus de 3 millions : 13% des pharmacies en France donc 19140 en dessous de la barre;
etc.

Une question : c'est quoi une "grosse structure" ?
cpvxo cpvxoicon_post
grosse structure.....au dela de 4 millions :-)
jyt jyticon_post
J'ai me doit d'atténuer en effet mes propos.

Il ne restera que des structures rentables ou ( et ) peu endettés, suffisament pertinentes pour se développer.....
Je crois très fort en l'avenir de ceux qui auront le courage de se regrouper pour aller vers de plus grosses surfaces ou qui tranfèreront dans des emplacments plus grands et plus judicieux.
Chacun a sa chance.

Il existe certainement une tailles critique, mais ça dépends tellement de tous les facteurs décrits ci-dessus, de la capacité de travail du titulaire, de ce dont il a besoin pour vivre ( conjoint gagnant bien ou correctement sa vie ).....
que je ne m'hasarderais à aucun chiffre.

Pour sûr, il disparaîtra bien plus de petites officines que de grosses.
Compte supprimé Compte suppriméicon_post
Pas très rassurant tout cela : on ne peut transférer et/ou se regrouper sans s'endetter. Or l'endettement est un facteur limitant de réussite. Impasse...

A propos de surface : dans les bourgs et petites ville de province, pas de problème de place. Par contre, fréquentation ténue en dehors des abords des supermarchés loin des centres-villes. Impasse.

A propos de surface : dans les grandes villes, pas beaucoup de surfaces étendues disponibles et prix de loyers élevés voire irréalistes (toulouse, montpellier, lyon, paris...) en dehors dela périphérie dans les zones commerciales. La tendance de consommation est plutôt la proximité sans voitures. Ah ! Pas de chance. Impasse.

En clair, les titulaires endettés ou dans de trop petites surfaces peuvent dire adieu à leur exercice libéral indépendant et encore plus aux perspcetives de capitalisation à moins de trouver un pigeon à qui vendre de suite.

Courage, fuyons.

Message édité par : SansRemord / 03-11-2012 12:53

levry levryicon_post
Transférer ne représente pas un endettement limitant si le CA escompté dépasse correctement celui du lieu d'origine. Dans l'idéal cela doit même diminuer l'endettement.
ERNAM ERNAMicon_post
Ton endettement initial reste le même, s'y ajoutent alors les frais d'agencement, de déménagement et autres...Donc ton endettement en fait augmente, mais doit en principe devenir moins "douloureux" au regard de ton développement!
levry levryicon_post
Effectivement, pour être précis sur les mots ce n'est pas une diminution de l'endettement. Mais le principal étant que l'endettement ne doit pas être un frein si le projet augmente la capacité d'endettement. C'est un pari.... A ce sujet, connaissez-vous la pertinence des études de géomarketing? Leur arrive-t-il souvent de se planter lamentablement?
ERNAM ERNAMicon_post
Tout à fait d'accord avec toi, faut penser à ce que ça coûte mais encore plus à ce que ça peut te rapporter.

Lors d'une conférence sur Paris, un comptable présentait les activités de son cabinet et il expliquait que parfois son cabinet allait jusqu'à étudier le taux de propriétaires sur telle ou telle commune, le taux d'immatriculation de véhicules neufs aussi. Bon, ça te renseigne sur le pouvoir d'achat de la clientèle locale mais ça te dit pas si elle vient chez toi ou pas.

Sinon des boites comme pharmastat te donnent les meilleures ventes (ainsi que les prix) sur ta zone géographique.
jyt jyticon_post
Les grossistes répartiteurs , en tout cas l'OCP peuvent te faire une étude géomarketing.
Coût : environ 2.000 euros HT négociables.

Je rejoins levry, l'endettement n'est en aucun cas un frein à l'investissement, il faut juste soigner la présentation de son dossier et c'est vrai qu'y adjoindre une étude géomarketing sera un plus.

Je transfére une de mes officines qui passera de 60m2 de surface de vente à 360m2...c'est dire si je convaincu du bienfondé de cette démarche à condition de faire quelquechose de pertinent.
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