Marine le Pen face à Melenchon...
Aujourd'hui Henri Guaino, conseiller "special" du president...

Bien tendue la droite.... bien tendue...

http://youtu.be/0s6esN0kZYo

Je n'ai pas la même lecture de ce débat.

Autrement dit, on peut se laisser insulter et ne pas pouvoir répondre car la personne n'arrete pas de vous couper.

Belle démocratie de ne pas laisser le droit de réponse.

Je ne suis ni pour ni contre Gaino, je constate.

Ouaih.... If you want... Il n'empêche que le "conseiller special" a quand même dégoupillé.

Cela fait quand même cinq ans que je me demande au nom de qui et en vertu de quoi ce genre de pinson vient sur les plateaux faire la leçon à tout le monde. Mr Guedj est député. Il a été elu. Il est donc habilité à parler au nom des français. Mais Guaino... Lui... Il parle en vertu de quoi ? Du fait qu'il est dans les petits papiers du president de la Republique ? C'est tout ? L'homme de l'ombre ferait mieux d'y rester. Manifestement, il ne sait pas se contrôler.

La seule personne qui peut parler au nom des Français, c'est le président de la république, qu'on l'aime ou pas.

Un député représente une petite partie de la population.

Dans mon premier commentaire, je n'ai pas fait allusion au fait que Mr Guedj soit député, mais comme il est député, il devrait, une fois sa question posée, écouter la réponse comme je le signalais.

Je pense que c'est le principe de base de la communication.

Objection...

Un député, est député de la République,, pas d'une partie de celle-ci... A ce titre, il peut donc, lui, parler au nom du peuple Français. Guaino, lui, n'est rien. (Il était bien plus à l'aise face à Mme Le Pen...)

Que tu n'aimes pas Guaino, c'est ton problème et j'ai bien compris qu'il ne représente pas grand chose à la lecture de tes messages.

Tu postes le lien d'une vidéo pour avoir des avis; je la visionne et je donne mon ressenti qui n'a rien à voir avec un avis politique, mais une constatation sur une mauvaise communication.

Maintenant, que celui ci n'aille pas dans ton sens, j'en suis désolé.

Guedj lance une pique au hasard, et se rend compte qu'elle a touché un point sensible. Aucune victoire sur le fond, mais sur la forme c'est un échec de communication. En explosant, Guaino à ouverte une porte béante dans laquelle l'autre s'est engoufré. On voit bien un sourire de malice. Il sait qu'il a pris le dessus sur son adversaire.




Communication au sens social oui. Mais ici c'est un débat politique. La communication est médiatique et politique et relève plus de la confrontation que de l'échange constructif.. Un bon communiquant à des outils pour répondre à la stratégie banale utilisée par Guedj.

Que l'on aime ou pas Guaino, il s'est planté.

On peut confronter ses idées en parlant chacun son tour pour que les téléspectateurs puissent comprendre un minimum les arguments de chacun.
Que ce soit ce député ou n'importe qui d'autre, le fait de couper sans arrêt la parole pour pousser à bout la personne n'est pas une confrontation d'idée.
Personnellement, c'est celui qui coupe la parole qui perd toute crédibilité et fait que je zappe car c'est incompréhensible.

Parler l'un aprés l'autre ? Lors d'un débat politique ? Voilà qui est rare... Ce type de débat serait bien scolaire.

Mais là n'est pas le sujet ; le "conseiller spécial" du president de la République a peté les plombs en direct. Il manque de self-control. Comme son patron d'ailleurs... Et ce même si son contradicteur l'a un peu poussé dans ses retranchements. Aprés tout, un élu de la République, élu, lui, au suffrage universel, a bien le droit de dire à un conseiller nommé par un élu qu'il trouve le débat qui a eu lieu sur "l'identité nationale" indigne. Il n'y a rien d'injurieux là dedans. Rien de provoquant. Juste un avis. Mais peut-être, juché sur les tours du chateau, le sieur Guaino a perdu un peu le sens des réalités et, habitué à se faire reluire par sa cour, il a perdu l'habitude d'entendre un avis contraire au sien... Il fût bien plus souriant et coulant avec Mme Le Pen... Peut-être, aprés tout, a-t-il plus de points communs avec l'extrème-droite qu'avec un parti républicain... Mais c'est un autre débat.

C'est une conception du dialogue qui n'est pas la mienne, mais qui donne finalement raison à Paul Amar qui avait fourni des gants de boxe à ces invités.

Attendons la finale des débats, entre les deux tours, si elle a lieu.

Maintenant que je connais la nouvelle définition d'un débat, je vais gagner du temps à faire autre chose.

Candide va....

Errare humanum est, perseverare diabolicum

Ab uno disce omnes...

C'est la guerre !

Choisissez vos armes

non! c'est de bonne guerre!