Bonjour,
Voici les raisons pour lesquelles FO (et la majorité de la branche) s'oppose au BTS.
A lire ici
Cordialement,
O. Clarhaut

Mouais... Le BTS apporterait déjà une certaine revalorisation du diplôme, bien meilleure que le statut actuel.On peut continuer longtemps à argumenter et batailler avec le ministère mais pendant ce temps, le diplôme n'évolue toujours pas.

Il y a bien d'autres implications que le simple fait de dire BTS ou pas BTS.

Pour ma part je préfèrerais que nous fassions directement le grand pas vers une licence, mais le BTS n'est vraiment pas la réponse. Je crois avoir en gros expliqué ce que j'en pense ici ==> http://www.preparateur-en-pharmacie.com/article.php?sid=14&mode=&order=0&thold=0

Et pendant ce temps-là.......
C'est vrai que ce serait dommage de se priver de l'alternance entre le théorie et la pratique, quand le métier à tellement évoluer que sa formation est obsolète. Si on fait confiance a l'éducation nationale pour former nos futurs confrères, on est mal ! On va se retrouver avec des jeunes bourrés de théories aussi inapplicables qu'inutiles.
Mais ceci est valable pour n'importe quelle profession !
Vous connaissez cetainement une pharmacie où au moins une personne délivre à longueur de journée sans être diplomé, preuve que la formation sur le tas est payante...
Pour définir une formation, il faut definir la profession.
Comment encore comparer une préparatrice en centre commercial à un préparateur de chez Delpech, ou à un hospitalier ?
Le préparateur a-t-il encore une raison d'exister si ce n'est que de couter moins cher qu'un pharmacien ?
Quel avenir pour un préparateur qui ne prépare plus rien, dirigé par un un pharmacien qui n'est plus qu'un chef d'entreprise formé aussi sur le tas.
Le coté scientifique est dépassé et remplacé par un aspect commercial évident.
Que faites-vous à longueur de journée ?
Que sera la profession dans 2 ou 3 ans ?
Si les officines sont amenées à se concentrer, et la para à partir en GMS, nous ne feront que ranger et sortir des boites, si un robot ne nous a pas remplacer d'ici-là !

Le BTS aurait l'avantage d'ouvrir l' accès au VAE pour les non-diplômés qui font fonction de prépa depuis des années.

et une VAE pour les bp faisant office d'assistant ?
Désolé, j'y crois pas trop.
De toute façon, pas besoin de BTS pour ça, voir la récente VAE pour devenir BP hospitalier.

Vraiment lesmicmic, tu as une vision trés étriquée du rôle du préparateur... C'est bien dommage.

Cela se passe peut être comme ça chez toi mais ne généralise pas. Non, nos préparateurs ne sont pas plantés au comptoirs pendant que les Pharmaciens jouent aux cartes dans le bureau. Non, nos préparatrices ne sont pas des substitues d'adjoint au rabais. Oui, il participent à la vie de l'officine, aux commandes, animations, vitrines... Ils ont tous leurs mots à dire dans les décisions importantes.

Notre profession est en pleine mutation et certe le rôle des prépateurs à évolué depuis des années, ce qui conforte le besoin d'une revalorisation rapide du dîplome. C'est une étape obligée, nécessaire et parfaitement justifiée.

Après pour les éternels frustrés, la solution est toute trouvée : changer de filière, ou encore mieux reprennez vos études pour être Pharmacien.

Moi je ne répond même pas.

C'est juste l'illustration d'une méconnaissance totale de la problématique. Personnellement quand je ne maitrise pas très bien un sujet, j'écoute, je pose des questions et j'apprends. Je ne ramène pas ma fraise pour dire tout et rien.

la vision que j'en ai, c'est celle que je vis au quotidien depuis plus de 20 ans.
C'est celle de mon titulaire qui nous dit que c'est comme ça pratiquement partout ( 3eme affaire 3 régions différentes ).
C'était celle des 2 titulaires précédents.
C'est celle des BP et assistantes qui défilent et " tournent " dans le secteur.
C'est celle des trop nombreux sujets qui sombrent rapidement dans les oubliettes car très vite rabroués par des " fais autre chose, va voir ailleurs, c'est pas comme ça partout, "etc....
Dire que je ne maitrise pas le sujet après 20 ans de boutique, ça c'est très étriqué et pas trop à l'écoute.
Et je n'ai jamais écrit que le titulaire ne faisait rien. Il ne fait simplement plus son travail de pharmacien.
Alors si ceux qui s'investissent dans les réformes ne tiennent pas compte que tout ça existe, c'est pas la peine de continuer, ou alors c'est par interet personnel.

Message édité par : lesmicmic / 26-03-2011 11:01

Lesmicmics, même si j'ai l'impression de perdre un peu mon temps entre tes interventions et celles de PharmaFC.

Je ne doute pas que tu connaisses ton boulot après 20 ans mais je pense que tu ignores tout de ce qu'est de l'organisation d'un diplôme. De qui est impliqué, du cheminement, etc.

Le diplôme c'est tout à la fin d'un processus : métier, formation et enfin diplôme.

Le diplôme n'a d'importance que pour ce qu'il permet de faire après et avec. Il doit y avoir une correspondance bien sur entre le contenu et le niveau de diplôme EN mais le contenu de formation doit permettre, lui, de répondre à la définition de ce qu'on attend d'un professionnel.

Alors ce que je veux te dire c'est qu'avant d'avancer tout et rien, il faut se documenter un peu, c'est tout.

Olivier CLARHAUT sait de quoi il parle, je pense savoir un peu aussi.

Je suis prêt à entendre des idées différentes des miennes mais je ne me contente pas de simples affirmations, il faut échafauder un raisonnement, avancer des arguments justifiés, etc.

Justement, je ne prétend pas connaitre les rouages de ce système, ni être compétent en la matière mais j'expose une réalité dont peu de monde tiens compte.
Je pense qu'il est interressant pour les décideurs de savoir qu'on travaille comme ça et plus souvent qu'on ne croit.
C'est la seule raison de mon intervention.
Tu ne peux pas occulter les centaines de posts dans lesquels tu réponds et dans lesquels tu vois toute la misère du monde officinal.
Je pense que changer les intitulés et la forme du diplôme ne résoudra pas vraiment les problèmes. Ce sera du changement dans la continuité.
C'est pas parce que il y a un Bac pro transport que ça roule mieux.
Ce n'est pas parce qu'on appele une femme de ménage "technicienne de surface" que le carrelage brille plus !
Et une VAE pourtant logique n'est même pas envisageable car elle contribuerait à grossir le nombre de pharmacien au chômage.
La formation actuelle n'a besoin que d'un serieux dépoussiérage et d'un reconnaissance niveau III.
Y'a t'il vraiment un créneau utile entre le titulaire et ses assistants et les conditionneuses-vendeuses ?
Désolé, mais la plupart du temps, la différence entre un BP et un assistant, c'est le coef et le badge.
En conclusion, proposer un bac+2 ou +3 pour permettre à ceux qui n'ont pas pu atteindre +6 de faire le même boulot pour moins cher, est-ce vraiment un progrès ?

J'aime bien le pdf de FO, c'est vrai que clairement l'apprentissage est une des valeurs trés interessantes de la formation de préparateur (du reste, peu a peu celui de pharmacien tend à amener plus de passage dans l'officine), si le fait de transferer en BTS contribue à perdre cette qualité, ça serait dommage...
Valoriser le diplôme ET garder se qualité en épurant les defauts (rehausser le niveau scolaire globale , limiter l'importance de la preparation a proprement parler), ça ne peut que contribuer à terme à avoir matiere à reévaluer la grille des salaires...

Aprés, une problématique de l'augmentation des rémunérations ne vient elle pas, justement, de l'impression (erroné pour partie) qu'a le pharmacien d'avoir formé lui meme le préparateur...
En gros, que le pharmacien repugne à augmenter la rémuneration d'un employé si , de plus en plus, c'est lui qui lui apprend la majorité des choses...
C'est peut etre la limite de l'alternance, et en ce sens ou la partie hors alternance doit etre plus qualitatif, et surtout plutot selectif sur le niveau d'entrée...

franchement mes amis,les connaissances en pharmacologie et en matières scientifique comme la sémiologie,la microbiologie et la biochimie que vous utilisez a longueur de journée au contact des patients est vraiment insufisante et indigne d'une profession médicale...a moins que vous vous limitiez a la toux sèche ou grasse!!!je préférerais être entouré de gens plus qualifiés dans l’intérêt de tous.
évidemment avec un salaire digne d'une technicien supérieur(versus bp).

Moi je ne prétendrai jamais qu'un préparateur = un pharmacien, c'est un non sens.

La seule chose qui me préoccupe c'est comment on va permettre à ce professionnel qui est devenu pour moi un "assistant pharmaceutique" d'occuper son poste dans une officine moderne et rénovée.

Il y a quand même enormément de post sur ce site dans lesquels beaucoup de professionnels, BP et pharmacien confondus, finissent par affirmer faire le même travail.
Je suis entièrement d'accord avec toi, ça ne devrait pas être comme ça, car tout perd de son sens.
Mais ça le devient de plus en plus.
Ce n'est pas en niant les évidences que l'on progressera.
Le diplome doit répondre également à un besoin effectif pour l'entreprise, pas à créer une sous catégorie.

Tu as l'impression que c'est le même travail. Mais ça ne l'est pas parce que ce n'est pas avec le même bagage.

Je suis d'accord le préparateur est un généraliste, le pharmacien un spécialiste. Ils doivent donc apporter des choses différentes.

Je reste avec l'impression que ce sont les compétences des pharmaciens qui ne sont pas assez utilisées pour faire la différence.
Au fait, pourquoi ne pas simplement actualiser le niveau du contenu du BP actuel, ne le rendre accessible qu'à partir de certains Bac ciblés, et lui octroyer un niveau III, plutôt que de le remplacer. Quel interêt pour nous ?

désolé manager,pas des choses différentes mais complémentaire comme dans un labo ou le technicien apporte sa pratique et le pharmacien ces connaissances(idem pour infirmière et médecin).
désolé lesmimic,le travail est différent car la profession est différente.l'analyse des ordo, l’interprétation des analyses bio,et le conseil en sémiologie est différent.nous sommes complémentaire...mais pas assez pour l'instant.

pour repondre à lesmicmic, effectivement le pharmacien n'utilise qu'une infime partie de son diplome au comptoir, à titre d'exemple, je me souviens du pavé d'hematologie qu'on a du ingurgiter en 4 eme année, je l 'ai comparé avec celui des etudiants en medecine ( soeur cadette docteur en medecine), et bien nos cours au moins dans ce domaine etaient plus complets.

Désolé cpxo ;-) , on peut jouer sur les mots mais la finalité est là. Pour moi le préparateur est un généraliste et c'est très important pour définir ce qu'on doit lui apporter dans sa formation initiale.

Pour lesmicmics, si tu te documentais sur les diplômes ==> http://eduscol.education.fr/cid47641/le-brevet-professionnel-bp.html

Et sur le sens des niveaux ==> http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_dipl%C3%B4mes_en_France

En ce qui concerne les pré-requis, les BEP devant disparaitre de fait il ne restera plus que les bacs.==> http://www.education.gouv.fr/cid2558/le-brevet-etudes-professionnelles.html

Tu vois, je t'aide à y voir plus clair. ;-)