antoine..non c'est tout aussi respectable..mais ça n'a rien avoir avec l'ambition, l'épanouissement et la réussite professionnelle..on peut n'avoir aucun des deux, l'un ou l'autre, les deux..mais il me semble que pour qu'un homme (ou une femme) soit épanoui complètement il doit tendre vers les deux...

antidry..tu as raison on peut s'installer et rater sa vie professionnelle...mais au moins on aura essayé...un pharmacien est formé, programmé, destiné à s'installer...et pas pour rester adjoint en faisant sensiblement le même travail qu'un préparateur...

Message édité par : PharmaFC / 24-01-2011 21:06

Message édité par : PharmaFC / 24-01-2011 21:14

epanouissement et reussite professionnelle, bravo à ceux qui ont les 2. j en dirai pas plus.
loulou77

Fromage et dessert ;-) :-D :-D :-D

Message édité par : suricate / 25-01-2011 08:47

Pour bien comprendre, transposez le sujet dans un autre domaine, celui du médecin généraliste. Rien à voir allez-vous dire !
Et pourtant.
Imaginez une limitation du nombre de cabinets médicaux, avec obligation que le "titulaire" en soit propriétaire. Et vous arrivez au même résultat, une entreprise avec un patron et des salariés, pourtant tous issus de la même formation.
Si beaucoup ne s'installent pas, c'est à cause de cette législation ( quelle soit utile ou pas ,ça n'est pas le sujet ), qui a engendré de fait une contrainte économique.
Quand à dire que le pharmacien est formé pour s'installer, je n'ai pas vu dans son cursus les études de gestions, de commerce, ou de management indispensables pour gérer une entreprise aussi complexe, même si leurs capacités intellectuelles évidentes leurs permettent de vite s'y plonger.
(Les préparateurs ont plus de cours de gestions et de comptabilité dans leur formation) .
Bien sur il y a ceux ( et peut-être surtout celles ), qui préfèrent rester salariés, parfois à temps partiel, par tranquillité, par assurance, par peur d'affronter les ( trop ) nombreuses difficultés économiques et relationnelles ( on en discute souvent avec les assistantes ).
Sache que je ne suis que préparateur et que si la possibilité existait, je serai bien tenté par l'expérience, mais c'est déjà bien compliqué entre pharmaciens.
Donc, pour ton article, prend toute l'importance de ce "frein" législatif, car beaucoup de choses en découlent .

Message édité par : lesmicmic / 25-01-2011 12:58

un pharmacien qui ne s'installe pas aura raté sa vie professionnelle, à mon sens...

Un pharmacien qui ne s' installe pas n' a pas raté sa vie professionnelle...
Diplômée en 1979...Ça fait un bail..
Pas d' installation et pas envie..Non pas par manque d' ambition ( mon ego va bien) ni par manque de moyens juste par envie. J' ai adoré faire plusieurs postes car à mon époque c' était encore possible
Je suis du genre très nomade et le réel plaisir a été d' exercer uniquement en tant que remplaçante de 15 jours à plusieurs mois. J 'ai été aussi assistante bien sûr et quand la pharmacie ne correspondait pas à mon éthique ..Adieu!
Cela m' a permis de " piquer" différentes organisations. Actuellement cela fait 12 ans que je suis sur le même poste ...par choix car l' âge venant ( je plaisante) je ' aime une vie plus tranquille.En fait, la rigueur et l' ambiance et la mentalité des 2 titulaires me conviennent. J' ai BEAUCOUP de responsabilité (trop des fois) mais j' aime ça. Le coef..ça va..A 54 ans je suis professionnellement bien dans ma peau.Même en faisant encore 40 h par semaine.....Environ 2980€ par mois plus 24 jours de RTT plus 32 jours de congés par an ..En faisant le calcul je suis plus sereine que beaucoup de titulaires. Moins riche mais plus cool.... :-D

Les réponses de "tordus" ou "ils ont raté leur vie professionnelle" me font bondir...chacun est quand même libre de faire son choix en privilégiant la vie de famille au monde du travail !!!!!!!
C'est parce qu'on fait beaucoup d'heures qu'on devient quelqu'un de "respectable" ou "enviable" ?
J'ai des amis (autres que pharmacie) qui ont des horaires de fou (départ de la maison à 5h45 le matin, rentrée vers 19h30 20h00, et qui travaillent pour certains le samedi et parfois le dimanche (ah la grande distribution !)). Certes ils ont des responsabilités, des opportunités de carrière, de l'évolution et des salaires qui sortent de la moyenne, mais je ne les envie pas, car preumio je serais incapable de suivre le ryhtme de vie (dormir moins de 6 heures par nuit c'est pas pour moi) et secondo leurs vies de famille ne me fais pas rêver : ils sont irritables, ne s'occupent pas de leurs gosses le peu de temps qu'il leur reste et ca s'en ressent dans leur éducation, mais là je déborde du sujet.
Pour ma part si je saute pas le pas c'est qu'au jour d'aujourd'hui je n'en ai pas l'envie suffisante. Quand on s'embarque c'est pour plusieurs années de non-stop.
Je pense qu'avec mon apport, je pourrais m'installer, mais cela sous-entend de changer de maison...et je ne le souhaite pas (cf manque d'envie).
Mon quotidien est confortable : 35 heures, peu de trajet, mes relations avec mon patron vont nettement mieux...
Si un jour je me lance, ce serait à deux pour conserver une vie de famille et profiter de mes enfants et de la vie tout simplement : j'ai pas envie de me retrouver à 50 ans avec du pognon mais mes enfants qui quittent le nid et ne pas avoir profiter d'eux...
Toutefois, si j'avais un jour à investir ça ne serait peut être pas dans la pharmacie, mais dans un secteur moins encadré par l'état (finalement c'est lui qui décide du prix de 85% de ce que l'on délivre) et peut être plus porteur et donc moins à risque.