Faire en sorte que MEL ne trouve pas de pharmaciens à embaucher, c'est vachement cool pourquoi ne pas lui interdir tout simplement d'embaucher des pharmaciens quand il y a quelques années vous avez tout fait pour qu'il en embauche en pensant de fait lui porter préjudice ...
Diminuer le numerus clausus, c'est vachement cool pour les jeunes bacheliers qui souhaitent devenir pharmacien ...
Proposer de meilleur salaire, c'est vachement cool pour les titulaires installés depuis peu et les autres dont les trésoreries sont déjà dans le rouge ...

Message édité par : ElGringo / 01-04-2010 10:30

Bonjour à tous,
Pour moi MEL devrait être soumis au même règles que nous. Donc un pharmacien pour un certain CA. Pour nous tout rentre en compte, para, matériel médical etc... et bien pour lui aussi, les yaourts et autres, tout son CA par magasin devrait être retenu pour déterminer le nombre de pharmacien. Ce ne serait que justice, en devant comme nous embaucher autant de personnel qualifier, il serait obliger de revoir ses prix !!!!
Baisser les notre OK mais comment payer son personnel à la fin du mois ??
En plus cette solution réglerait le problème du chômage dans notre profession...

Laissez moi un peu rêver avant de me dire que c'est impensable, irréalisable ....

Snoopy, MEL n'a ni le besoin, ni la préptention (à mon avis) d'aligner des produits OTC entre les DUREX et les Kleenex du rayon de ses supermarchés. Il dispose déjà d'un réseau de parapharmacies dans ses galeries qui emploient des pharmaciens et des préparateurs. Si tu lui imposes les mêmes règles de nombre de diplômes par tranche de CA (ce qui se défend), il te rétorquera que dans ce cas il doit aussi pouvoir vendre TOUT ce que nous vendons, puisqu'il respecte les mêmes règles. On peut tourner ça dans tous les sens pour faire joli, au final, le seul intérêt qu'on défend vraiment face à lui, c'est le nôtre. Et face à un tribunal, ça ne pèse pas bien lourd...

Et lui, il défend quoi comme intérêt ?

il défend son propre intérêt, point barre, ses pub, ce n 'est que de la demago.

Ne vous faites pas d'illusion c'est soit Leclerc nous bouffe , soit nous nous groupons en chaine type " jean coutu " au Quebec et devenons des superettes de proximité avec un comptoir au fond de la boutique . Meme si Bachelot nous dit tenir à notre profession , ce n'est pas elle qui decide .

Il ne faut pas oublier la loi HPST qui ouvre des perspectives aux pharmaciens . Il faut saisir cette opportunite et ne pas s'endormir en se lamentant . Il faut developper le service à la personne , Leclerc et Autres ne pourrons pas suivre ce terrain .

Un peu comme tout le monde ;-)

ben moi non plus parce que je n'ai pas les moyens de payer quelqu'un qui s'y consacre, nous sommes déjà en sous effectifs...
encore une fois ce sont les grosses pharmacies qui vont y gagner...

Mel, vignettes oranges et vente sur internet...décidemment l'année 2010 commence en fanfare...ça promet pour la suite...à ce rythme la c'est pas 50% qu'on va les payer les boutiques...mais 20....

Citation : eugenie56
Il ne faut pas oublier la loi HPST qui ouvre des perspectives aux pharmaciens . Il faut saisir cette opportunite et ne pas s'endormir en se lamentant . Il faut developper le service à la personne , Leclerc et Autres ne pourrons pas suivre ce terrain .

ben moi non plus parce que je n'ai pas les moyens de payer quelqu'un qui s'y consacre, nous sommes déjà en sous effectifs...
encore une fois ce sont les grosses pharmacies qui vont y gagner...

Leclerc, lui, par contre, suivra peut-être, car lui aura les moyens d'embaucher les bataillons de confrères en sous-emploi et en mal de responsabilité qui se feront un plaisir de mettre en place dans de grandes structures dont ils assureront la gestion ce qu'on ne leur permet pas de faire dans les petites officines qui ne peuvent pas les payer parce qu'il faut rembourser le sacro-saint prêt sur 12 ans, corolaire incontournable du tout aussi sacro-saint mais néanmoins illusoire voire obsolète principe de capitalisation.

Message édité par : damien-en-mer / 09-04-2010 16:44

Là aussi on est en plein fantasme. Il dépense pas ses millions en com pour rien l'Edouard.

Citation : eugenie56
Il ne faut pas oublier la loi HPST qui ouvre des perspectives aux pharmaciens . Il faut saisir cette opportunite et ne pas s'endormir en se lamentant . Il faut developper le service à la personne , Leclerc et Autres ne pourrons pas suivre ce terrain .


Cette Loi semble passionner bon nombre d'entre vous, au delà du fond de ces nouvelles missions, force est de constater que nulle part n'est fait mention des moyens financiers alloués à ces prérogatives ! :#
Il me semble même avoir lu que ces nouvelles missions se feront pour ce qui est de l'officine à enveloppe constante, il n'y a donc rien financièrement à attendre de cette Loi, si ce n'est une charge de travail supplémentaire. :-(

Vous avez accepté le tiers Payant et sa gestion, plus récemment le DP, vous souhaitez rajouter ces missions et toujours sans rétribution ? :#

Message édité par : ElGringo / 11-04-2010 11:33

en plus gringo passer d'une rémuneration à la marge à une rém à l'acte
me semble risqué car un acte peut etre arbitrairement modifié sans concertations
par l'état au gré des courants et des PLFSS....finalement c'est assez risible de voir que
ce qui fait rêver les pharmaciens (soi-disant libéraux) c'est un statut de fonctionnaire à actes fixes....finalement ya du bon ds l'idéologie communiste!!!

Message édité par : PharmaFC / 11-04-2010 12:54

C'est certain que les deux sont incompatibles, mais comme j'entendais dire il y a peu, pourquoi ne pas conserver le réseau officinal pour l'instauration des traitements, leur mise en place, le suivi et rééquilibrage, avec rémunération à l'acte,
Et laisser à une autre structure, l'approvisionnement en boites au long cours, hors officine.
Manager parlait de Distribution, nous sommes les Champions de la Grande distribution, à même de distribuer des renouvellements en "Point relais" dédiés directement livrés de plateforme Grossistes.

Dur, les CA !
Et bonjour la CP consultation Pharmaceutique à moitié de valorisation de celle du médecin, soit un CP à 11 ou 12€ ! :#

Pourquoi la moitié ? je n'invente rien, jettez un coup d'oeuil à vos indemnités de garde et d'astreinte ... ;-)

Et dans ce cadre ainsi défini, pas de problème pour assurer le suivi et la prise en charge que vous revendiquez

Et fini la paperasse sécu à la chaine ... :-D

>>C'est certain que les deux sont incompatibles, mais comme j'entendais dire il y a peu, pourquoi ne pas conserver le réseau officinal pour l'instauration des traitements, leur mise en place, le suivi et rééquilibrage, avec rémunération à l'acte, Et laisser à une autre structure, l'approvisionnement en boites au long cours, hors officine.

Tu as de mauvaises fréquentations tu sais. C'est n'importe quoi. :-)

Les moyens de rémunérer ces actes existent, il faut juste être curieux...ou inventif. Je ne sais pas s'il acceptera mais je vous ferais bien un petit reportage sur une pharmacie pilote...

Non la seule limite, c'est la taille de l'entreprise, il est vrai qu'une toute petite officine n'est pas adaptée à de nouvelles missions, rémunérées ou pas.

Ah mais sur les actes genre aide au dépistage du diabète, ... il y a même plus d'un millier d'officines qui ont lancé une campagne dernièrement sur plusieurs semaines. Le suivi régulier de la tension est aussi quelque chose de commun. Ca, ça peut se faire dans n'importe quelle officine puisque pour aider à s'organiser on peut penser à des prises de rendez-vous.

Après, pour que ce soit fait partout et tout au long de l'année, pour que l'on développe de manière plus poussée ces pratiques et élargir la panoplie des nouvelles tâches, il faudra bien que les responsables pigent l'ensemble du problème. A savoir : ok nous accomplissons de nouvelles tâches afin d'alléger le travail des médecins qui, en sous-effectifs, croulent sous les sollicitations. Par là-même, nous permettons de réaliser des économies car : moins de visites du médecin, et la prévention permet d'économiser les traitements lourds de pathologies décelées trop tard,... mais ce travail supplémentaire qui nous est demandé demande des moyens supplémentaires s'il veut donner des résultats à la hauteur de ses ambitions ; il est donc normal qu'il soit rémunéré et que cette rémunération vienne en plus de ce qui existe déjà. De sorte que cette évolution donne du gagnant-gagnant.

C'est d'ailleurs précisé dans le rapport Rioli. Un rapport au passage dont on dit un peu trop facilement qu'il s'agit d'un progrès. Le seul progrès que je constate pour l'heure, c'est qu'il a été écrit pour la première fois par quelqu'un qui a de bons éléments à priori pour savoir ce à quoi ressemble vraiment le métier. Et qu'il n'a pas l'air d'avoir la tête dans les nuages en nous lançant de magnifiques "y a qu'à faut qu'on" comme d'autres qui semblent avoir perdu le contact avec la réalité.

Mais un rapport reste un rapport et on sait généralement ce qu'il en advient.
Parce que quand il va falloir parler gros sous, ou attendre que les médecins arrivent TOUS à accepter l'idée qu'on se mette à faire quelques petites choses qui leur étaient jusqu'à présent réservées (l'expérience montre que déjà par endroit ils sont demandeurs pour se faire aider, maintenant m'est avis que c'est encore loin d'être général...), y a du boulot.

Moi je parlerai de progrès lorsque des propositions auront été transposées dans la réalité et dans leur intégralité, c'est-à-dire : on nous donne une tâche à faire et on nous donne les moyens de la réaliser.
Sinon c'est du vent.

Justement, il s'agit d'un transfert de compétence du médecin vers le pharmacien et son équipe.

Il faudra bien compenser la diminution du nombre de généraliste et donc désencombrer les cabinets. Faire du dépistage, de la prévention, les pouvoirs publics semblent enfin avoir compris que cela pouvait être un moyen de faire des économies...

Bien sur ces nouvelles missions vont demander de la formation, de la révision de nos formations initiales et surtout de l'engagement de moyens, mais si au final ça fait faire des économies...

Ma vision de cela : un pharmacien mieux que les autres qui fera cela gratuitement (oui monsieur !) parce qu'il sait que ça lui rapportera de la prescription (on l'a vu pour le tiers payant, pour feu le tips devenu lppr avec ses dépassements...), et tant pis pour ses petits camarades (en terme de chiffre d'affaire) qui ne pourront pas le suivre financièrement, ils crèveront la bouche ouverte, et lui récupérera en plus leur clientèle à moyen terme.
Voilà la pharmacie de demain...
Tu parles d'une économie... Les pouvoirs publics ont compris le degré de cupidité de la profession et jouent à fond dessus.