tu as raison Bixente, je n'avais pas pensé à ta dernière phrase...alors je dirais plutot:
fais un courrier avec AR à tes titulaires pour leur expliquer ce que tu ressens et ce qui se passe pour toi à l'officine malgré les tentatives de dialogue..et ce courrier mets le en copie à l'inspecteur du travail nominativement...ils verront que tu bouges sans pour cela penser que tu pourrais aller jusqu'à rencontrer l'inspecteur et éventuellement aller jusqu'aux prudh'hommes..demande dans ce courrier également une régularisation de ton contrat de travail et de ton complément de salaire..
lors de ton rdv avec l'inspecteur tu auras ainsi un dossier ouvert au préalable...

Pour les "preuves", de toutes façons si tu es en arrêt de travail tu ne pourras plus en récolter beaucoup.

Il faut savoir qu'aux prud'hommes, dans ces affaires de harcèlement, l'employeur a toujours la place défavorable... de toutes façons , en règle générale, c'est presque toujours pour la pomme de l'employeur...

ça va mieux comme ça Bixente? le chat et la souris? à 2 on va y arriver!

Je n'irai même pas jusqu'à indiquer à l'employeur le fait qu'une copie du courrier est adressée à l'Inspection du Travail, qui risque d'ailleurs de ne pas bouger une oreille...
Rencontrer un inspecteur du travail me parait raisonnable mais il ne pourra pas trop conseiller, tenu qu'il est par le cadre strict de ses fonctions... Il existe, et il semblerait que beaucoup l'oublient, une autre structure légale qui est en droit d'apporter aide et soutien à un salarié en mauvaise situation, ce sont les organisations syndicales... Elles sont aussi tenues à un rôle de conseil et ont à leur disposition d'habiles personnes dont les conseils avisés peuvent débloquer bien des situations ! De plus, ne pas se sentir isolée (comme le grand fauve de la savane) et savoir que l'on dispose, derrière soi, d'une structure organisée, performante et à l'écoute, en plus des conseils juridiques, ça apporte aussi un réconfort dans ces situations bien délicates...

Bixente

e ne crois pas trop à l'aide d'un syndicat ici car il n'en n'existe pas dans la structure (contrairement aux grandes entreprises), mais ça ne mange pas de pain d'essayer (suivant les dpts ils sont plus ou moins efficaces et actifs).

il y a aussi les consultations d'avocats conseils dans certaines mairies ( c'est gratuit)

L'inspecteur du travail doit savoir ce qui se passe (ça crée un précédent au cas où...) et je maintiens pour ma part le fait qu'il faille le mettre en copie de la lettre adressée aux titulaires. La requête est légitime et fondée (contrat de travail, complément salaire, conditions de travail difficiles et tendues...).

Avant de contacter syndicats ou inspection du travail, il faudrait être sûr que les employeurs qui refusent le poste ont bien été "travaillés" par les employeurs actuels.
Chercher du travail, c'est aussi s'exposer à des refus qui ne s'expliquent pas forcément par une mauvaise réputation. Il faut aussi savoir encaisser l'échec sans chercher un coupable.
Et ce n'est pas parce qu'un entretien se passe bien, d'ailleurs pourquoi se passerait-il mal, que l'embauche doit suivre automatiquement. C'est vraiment rare qu'un employeur dise non en face du candidat, souvent il choisit des voies détournées, un pharmacien n'est pas forcément formé dans le domaine des ressources humaines.

Quand j'ai cherché du boulot, j'ai eu un paquet d'entretiens qui se passaient bien, certains même très bien et puis refus quand je rappelais j'essuyais un refus parfois mal expliqué. Les raisons sont sans doute nombreuses : le contact ne passait pas, un candidat lui plaisait mieux...
Et puis un jour cela a marché.

Continue tes entretiens, tu trouveras un poste à force de persévérance, ne te focalise pas sur ces patrons avec lesquels tu ne t'entends pas, ne perds pas ton temps avec ces odieux personnages, ne deviens pas procédurière, j'ai du mal à croire que les pharmaciens qui te reçoivent lors d'entretiens puissent être influencés par cette expérience très courte de ta vie professionnelle, il prennent sans doute aussi contact avec d'anciens employeurs qui ont été satisfaits de ton travail. Ne pense qu'à ton projet et à ce que tu vas dire lors de tes futurs entretiens, ne commence pas à gaspiller de l'energie dans des dossiers foireux.

Message édité par : mycolog / 17-02-2008 12:44

Bonjour à tous,

Je tiens à vous remercier TOUS du fond du coeur :-kiss).
Je suis très touchée par toutes vos interventions.
Je me sens beaucoup moins isolée. Je voudrais tant me sortir des sables mouvants...

J'ai suivi vos précieux conseils : j'ai rencontré un conseiller à l'Inspection du Travail et comme a dit Bixente64, il reste neutre dans ses propos.
Il propose seulement de tenter un 'licenciement judiciaire' :# . Mais je ne veux pas (encore) aller jusque là... car mon objectif, je le répète, est de trouver un titulaire qui me reconnaisse pour ce que je suis vraiment et pouvoir m'orienter vers l'avenir !

Et pour ce qui est des futurs entretiens d'embauche, j'avais déjà compris qu'il fallait jouer cartes sur table et expliquer la situation telle qu'elle était mais cette dernière solution ne m'a jusqu'à présent JAMAIS donné de résultat positif... :paf

Et à propos de mon pseudo, c'est vrai que je me comporte toujours comme un tigre (en ce qui concerne la discrétion...). Mais comme cela ne marchait pas non plus, j'ai fait autrement... Et j'ai eu les mêmes résultats ! (NEANT). :paf

Et, d'autre part, si je 'supprime' ma dernière officine, en expliquant que j'ai pris une année sabatique, le titulaire me prendra pour une 'feignasse... Ce que je ne suis absolument pas !

MYCOLOG : Merci de ta réponse et de ton soutien. Je ne suis effectivement pas procédurière et je n'aime pas les conflits. C'est vrai que j'ai toujours un bon 'feeling' au niveau des contacts et de mes entretiens... Mais, à vrai direi, je n'ai JAMAIS autant galéré pour trouver un titulaire ! C'est pourquoi je me pose tant de questions !
Mais c'est vrai que les réponses (négatives) qui me sont fournies ne sont pas 'logiques' mais je comprends tout à fait que le pharmacien ne me dira pas 'en face' les vraies raisons de ma non-embauche (ce que je comprends très bien).
Mais c'est vrai que, dans ma situation, c'est dur à accepter... :-(
J'aimerai tant me retrouver derrière un comptoir, être utile et pouvoir à nouveau écouter et conseiller la clientèle !
Bref, pouvoir à nouveau exercer ma profession (car c'est une véritable passion pour moi !)

pour Mycolog:
cette procédure n'a rien de" foireux", elle a porté ses fruits dans de nombreux cas où des titulaires s'imaginaient pouvoir faire tout et n'importe quoi.
iIl faut pouvoir se permettre (et c'était peut être ton cas) de pouvoir chercher tranquillement du travail sans pb financier en amont.
Rester en arrêt de travail, aux frais de la sécu, ne me parait pas être une situation correcte, en tout cas logique dans le cas présent. Et cette possibilité n'existerait pas, je pense que les "dossiers foireux" comme tu dis, seraient enclenchés rapidement car il faut bien de l'argent pour vivre!

pour Tigresse: sans aller jusqu'à un licenciement judiciaire (!), il y a le licenciement décidé d'un commun accord, donc à l'amiable, qui dans ton cas ne coutera rien à tes employeurs. Les Assedic prendraient donc le relais de la sécu, mais au moins chacun assume ses responsabilités en quelque sorte.
Bon courage car psychologiquement je sais que c'est une situation difficile à gérer.

Bonjour,
et bien moi je serais toi, je demanderais aux titulaires pourquoi on ne te prend, ce qui motive la décision. Je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas te le dire bien au contraire. Si tu souhaites te justifier, tu n'as qu'à expliquer qu'il faut que tu comprennes ce qui cloche pour retrouver du travail, et ce n'est que la vérité, qui va dans le sens d'une démarche tout à fait positive, puisque tu es alors capable de te remettre en question.
Ce n'est que mon avis bien sûr...
Bonne journée!

Une personne qui cherche du travail doit se concentrer sur les entretiens, envoyer des CV, c'est cela l'urgence.
Ces réglements de compte ne permettront pas de trouver un travail plus rapidement.
D'autre part, ici rien n'est à reprocher légalement aux employeurs actuels si ce n'est qu'ils ne communiquent pas avec leur employée, est-ce légalement répréhensible ?

Message édité par : mycolog / 17-02-2008 13:56

Totalement d'accord avec cayote, meme si ça fait parfois du mal à entendre, explique aux personne refusant de te prendre que tu desire en savoir le motif, pour avancer.... Dans le meilleur des cas, ça peut prouver que tu sais te remettre en question et chercher à ameliorer ce qui cloche, et qui sait si ça peut ne pas amener celui qui refuse a se reposer sur ton cas, immediatement ou ulterieurement....
Moi aprés mon experience foireuse, un mois trés desagreable avec la titulaire, lorsque je l'ai rerencontré j'ai mis de l'eau dans mon vin, expliquer que peut etre ma jeunesse expliquait que ça ce soit mal passé.... Au dela de ses propres certitudes, chaques comportement influent sur la suite, donc il faut tjrs chercher à avancer, apprendre, à faire profil bas meme quand tu es a peu pret sur du reste.... Aprés tout, il n'est jamais mauvais se remettre en question....

phrase1: Je crois que Tigresse ne fait que ça! et depuis un moment (au moins 2 mois). L'un n'empêche pas l'autre..quand il faut, il faut. La sécu n'est pas là pour faire le joint.
phrase 2: c'est vrai
phrase 3: Il n'y a pas que ça, relis les 1ers posts. De plus, le harcelement morel, quand ,je dis bien quand, il peut être prouvé est répréhensible par la loi

Merci à tous pour vos commentaires...

En fait, ma femme se demande maintenant si elle doit changer de métier... :-(
'D'ailleurs que peut-on faire après un BP de préparateur ?)

En ce moment, elle est vraiment démotivée car elle a beau poster son CV sur plusieurs sites, elle n'obtient AUCUNE réponse de titulaire depuis plus d'une semaine...

Certes, il reste l'intérim... Mais elle ne sait pas, une fois de plus, présenter son problème devant l'agence d'interim...
C'est le serpent qui se mord la queue... :paf
Et elle va même aujourd'hui jusqu'à douter de ses capacités... Et elle se demande à quelle 'sauce' le prochain titulaire risque de la 'manger'.