website logo
Auteur
avatar
pharma-espoir

Forum » » Vers le futur » » Télémédecine, de la fiction à la réalité.


Posté : 27-10-2012 03:15 icone du post

Citation : PharmaFC 

article tiré du site l'étudiant.fr de 2011....

La mise en place de la PAES (première année des études de santé) à la rentrée 2010 a-t-elle des conséquences sur l’attrait des filières et la réussite aux concours ? Pour le savoir, le site remede.org a recensé dans une quinzaine de facs le nombre d’inscriptions dans chacune des 4 filières (médecine, pharmacie, dentaire, sage-femme) mis en relation avec leur numerus clausus. Surprise : le concours le plus sélectif n’est pas celui de médecine. Dans cette filière, les taux de réussite sont compris entre 12 et 24 % : des résultats équivalents à ceux que l’on pouvait trouver avant la réforme, en PCEM1 (première année du premier cycle des études médicales).

La pharmacie moins attractive

Les taux de réussite sont bien inférieurs dans les filières dentaire et sage-femme. À Caen, par exemple, il n’y aurait que 7 % de candidats reçus en odontologie et 7,6 % de candidats reçus en sage-femme. À Paris Diderot, on ne recenserait que 10,8 % de réussite en sage-femme et 8,7 % en odontologie. Le concours de pharmacie est quant à lui nettement plus accessible avec des taux de réussite de 40 % en moyenne (sauf à Paris). Du reste, l’ANEPF (Association nationale des étudiants en pharmacie de France) a écrit à Valérie Pécresse, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, pour lui faire part de sa déception en mars 2011. "Cette mesure n’a fait que renforcer le manque d’attractivité des études de pharmacie. Le nombre d’étudiants inscrits en PACES présentant le concours de pharmacie est en nette diminution […]", indique l’association.



Portrait robot : le bachelier qui réussit médecine

En 2010, 49.050 étudiants (dont 29.240 nouveaux bacheliers) en première année de médecine se sont disputés les 7.400 places offertes au concours. Soit une hausse spectaculaire de 89,7 % du nombre de candidats par rapport à 2002, alors que le numerus clausus n’a augmenté que de 57,4 % sur la même période.


si avec ça tu es toujours persuadé que pharma est toujours attractif...c'est que tu manques d'objectivité mais je comprend tu defends ton diplôme c'est humain.... 


PharmaFC, je ne nie absolument pas que les places en médecine partent dans la majorité des facs avant celles de pharma. Mais là on parle de la première année. On parle de lycéens qui rentrent à la fac et qui s'imaginent déjà en docteur House, stéthoscope autour du coup.

Je peux t'assurer que 10 ans d'études plus tard, quand le médecin se retrouve au fin fond du cantal, à soigner l'angine de mamie, à courir 24h/24h, 7j/7 en visites chez tous les papys du coin, tout ça après un internat ou il aura servi de bouche trou à 5€/heure pour 70h de boulot, en gros quand il se rend compte que Dr House ou Grey's anatomy, c'est de la science fiction, bah là curieusement, ils sont plus très nombreux à avoir la vocation.

Donc il n'y a pas de crise de vocation des lycéens pour rentrer dans les études de médecine. La crise de vocation, elle est à l'ECN, pendant l'internat, et une fois arrivé dans le monde du travail.

Et puis les années ne se ressemblent pas, en 2012, le nombre de candidats pour pharmacie a doublé et le taux de réussite est passé de 40% en 2011 à 20% en 2012.

Bref, c'est de tout façon trop simpliste de résumer une vocation aux nombres d'inscrits en première année. Il a y d'autres chiffres qui sont alarmants, comme le fait qu'un seul jeune médecin sur 10 accepte de s'installer en libéral. Ou le nombre d'abandons au milieu des études.


Cet article provient de Pharmechange
https://www.pharmechange.com/viewtopic.php?topic=12182&forum=33