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titiwilson
titiwilson
Forum » » Vers le futur » » Pharmacien = éducateur de Santé?
Posté : 05-12-2011 23:45 
Fraichement installé depuis 3 mois, on a participé à la journée mondiale du diabète en proposant un dépistage ( relayé par une vitrine) pendant 2 semaines : une fois sur deux, le résultat nécessitait une consultation. La semaine dernière, une vitrine et de l'info sur la prévention du VIH (pas simple, on est juste en face d'une cathédrale, couvent et que des écoles pathos). une de nos patientes atteintes du VIH a même proposée de faire de l'information dans les écoles : refus catégoriques de la part des instits (toujours les cathos, les pires).
En fait, on a toujours une vitrine et de l'info en rapport avec la santé publique : je pense que cela devrait être obligatoire ou fortement recommandé par le conseil de l'ordre plutôt que de nous faire suer avec le libre accès par exemple, libre accès qui n'apporte rien en matière d'éducation à la santé publique, au contraire. Ou de laisser certaines pharmacies avec des vitrines à la limite de la déontologie.
La prochaine étape est de proposer des RDV (gratuits) avec un diététicien du réseau obésité diabète de notre département à nos patients diabétiques pour commencer. la demande en conseil de cette population de patients est forte et nous n'avons pas toujours le temps ni les compétences, il faut bien l'admettre, pour y répondre.
Cette partie là de notre beau métier sera, je pense et je l'espère, la partie la plus importante dans les années à venir mais il faut de la volonté de la part de la profession, de nos syndicats et du conseil de l'ordre (pour lui, je n'ose plus y croire).
Les freins à tout cela : le temps et pas forcement l'argent.
le temps car les journées sont trop courtes : tu délivres des ordos, t'inquiètes de la santé du petit dernier, d'un parent hospitalisé mais hop le téléphone : un représentant à une super offre à te faire. Tu reçois une commande, qui ne correspond pas du tout à ce que tu as commandé donc tu vas perdre une heure à régler tout ça. Mais bon j'arrête car on a toutes et tous les mêmes journées au final.
L'argent, pas forcément. Car on est capable de dépenser 3000 euros en sacs destinés à la poubelles, 2000 en calendrier dont tout le monde se fout, etc... Mais par contre, on ne veut pas payer une formation pour un collaborateur qui ne demande que ça, pour la récupération des DASRI, pour que le diététicien vienne "éduquer" nos patients.
Voilà pour ce soir.
Cet article provient de Pharmechange
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