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cda920

Forum » » Droit du travail » » Gros souci


Posté : 08-07-2011 18:45 icone du post

Cocoshift,

Ne pensez-vous pas que la sécurité des patients doit passée en 1er plan ?. Si le préparateur ne veut pas faire le nécessaire, avant de passer au licenciement pour faute, je pense qu'avertir le médecin du travail est une solution intermédiaire. De toute façon vous voyez bien qu'il y a des "trous" de mémoire.

Pour le secret médical, le salarié vous a déjà fait part de son problème.... donc il vous a mis dans la confidence (Faire attention, il n'en a peut-être pas parler à ses collègues !)

Quand au contrôle effectif (question souvent posée !), il doit être fait de façon systématique (en théorie selon le CSP) pour chaque "préparateurs".
Je pense que vous devriez être toujours sur son "dos" a chaque délivrance. (Je sais c'est pénible, mais c'est la seule solution !)

Nous avions une jeune préparatrice qui ne faisait pas la différence entre l'acébutolol et la simvastatine ! Elle était sous contrôle permanent, malgré nos multiples remarques et demandes insistante pour qu'elle apprenne ses classe thérapeutiques. Elle nous a avoué, au bout de quatre mois, être sous traitement hormonale et qu'elle était fatiguée par le traitement. (C'est un tout petit parallèle avec vous ! mais...)
On s'est "coller" sur son dos pour éviter qu'elle conseille des ovules d'éconazole pour une cystite ! et bien d'autres bâtisses. Contrôle permanent= pas marrant, mais rassurant !

Pensez que sans doute vous lui rendez un service en le forcant a prendre conscience de son état.

On ne peut pas passer son temps a faire du social (il en faut, mais pas trop !)

Vous êtes titulaire et quelques fois, il faut être moins paternaliste (vous avez déjà fait pas mal...) et défendre ses intérêts et par la même l’intérêt de l'ensemble des salariés.

Bon courage et ne tardez pas trop a prendre ces décisions.

A+

Cet article provient de Pharmechange
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