website logo
Auteur
avatar
Bixente64

Forum » » Le café du commerce » » Poutine soft


Posté : 11-01-2008 10:07 icone du post

A l’étranger, l’irritation monte

MARC SEMO
lundi 7 janvier 2008

Des éditorialistes britanniques ou espagnols se gaussent du «petit Napoléon». La presse d’outre-Rhin le décrit volontiers comme «une caricature de Français» et Angela Merkel, fille de pasteur passée par les jeunesses communistes, s’irrite publiquement de ses bises sonores. Les Italiens, eux, comparent volontiers le bling-bling sarkozyen à celui de Silvio Berlusconi… Les Français n’en restent pas moins convaincus (60 %) de la bonne image internationale de la France donnée par leur président. Certes, après des années d’immobilisme chiraquien, l’activisme de l’hyperprésident fascine outre-Atlantique, notamment les républicains. Au sein de l’Union européenne, on lui sait gré d’avoir joué un rôle crucial pour l’adoption d’un «traité simplifié» relançant la construction européenne.

Mais l’irritation prend le pas sur le reste d’autant que le bilan international est maigre. D’incontestables coups d’éclats, comme la libération des infirmières bulgares, ont été payés cher. La visite à Paris d’un Kadhafi histrionesque a été perçue par les Français, selon un sondage du Figaro, comme la moins bonne initiative du Président. Les jugements à l’étranger ont été encore plus sévères, d’autant que Nicolas Sarkozy semble bien avoir sacrifié sur l’autel de la realpolitik ses promesses de campagne d’une diplomatie «plus engagée». Il fut ainsi le seul dirigeant occidental à féliciter le président russe pour sa victoire aux législatives. Intellectuel de gauche rallié à Sarkozy, André Glucksmann, évoquait son malaise dans nos colonnes : «On ne parle pas à Poutine comme à un pote.»

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/302097.FR.php
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.

Cet article provient de Pharmechange
https://www.pharmechange.com/viewtopic.php?topic=5499&forum=25