Forum » » Le café du commerce » » Le Marché Immo US est fou et le monde trinque...
Posté : 18-03-2008 08:59 
Tiens...
La question a été posée à un eminent élu de la majorité afin de savoir comment le gouvernement comptait adoucir un peu la hausse du côut des produits pétroliers et ce afin que les français puissent continuer à faire le plein de leurs voitures indispensables pour se rendre sur leur lieu de travail afin de travailler plus pour pouvoir gagner plus sans être obligés de demander à leur pompiste préféré, un automate donc, si celui-ci lui offre la possibilité de régler son plein en plusieures échéances.
En effet, et je le rappelle, comme ça, en passant, le prix de l'essence, en France est la somme du prix du carburant majoré de quelques taxes comme la T.I.P.P. et la T.V.A... ceux-ci ayant comme conséquence de porter le prix d'un litre d'essence à des niveaux jamais atteinds.
Prenons un exemple...
Le prix du gas-oil :
Prix du brent (la base) : 0,29€
Prix du raffinage : 0,10€
Prix de la distribution : 0,07€
T.I.P.P. : 0,42€
T.V.A. : 0,17€
Total (!) : 1,05€... l'exemple est un peu ancien et daté d'avant Nicolas Ier
Le total (bis) des taxes est donc d'environ 60% du prix total (ter) du produit à la pompe.
La réponse de cet élu ravi fût : rien. Le gouvernement ne fera rien, ou conseillera comme le fît Dâme Lagarde du haut de sa lourde défaite de dimanche : prenez vos vélos. Car le gouvernement ne peut rien faire ; les caisses sont vides. Oh ! Bien entendu, lorsqu'il fût question de renvoyer à Mme Liliane Bettancourt, cet été, un trop perçu de la part du service des impots, les mêmes trouvèrent, au fond du coffre-fort quelques milliards d'euros et purent donc ainsi rédiger un petit chèque de plus de 2 000 000,00 € à cette dame dont la fortune est estimée à 15 000 000 000,00€. Elle a du bien rire et permettre à son gestionnaire de patrimoine de placer dans quelque lieu sur ce petit pourboire... Alors ensuite, pour les pauvres, les nécessiteux, la France qui travaille, celle qui oeuvre pour pouvoir arriver à la fin du mois sans recevoir un coup de téléphone de son banquier, rien, nada, que dalle.
Vous n'avez plus de pain, mais mangez donc de la brioche !
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Cet article provient de Pharmechange
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