website logo
Auteur
avatar
poussin_arverne

Forum » » Salaires » » Prime de fin d'année


Posté : 15-01-2014 16:21 icone du post

Étonnant que cette réaction (normale et constructive), vienne d'un préparateur. Certes, un préparateur aguerri, mais tout de même, c'est étonnant qu'aucun titulaire n'ait eu ton mode de réflexion ...

Je te réponds point par point sur ce sujet très intéressant et important, car il est souvent le nerf de la guerre ... Sachant que la solution miracle qui pacifierait toutes les relations entre les patrons les plus sournois et les salariés les plus tire-au-flanc n'a, à ma connaissance, jamais été trouvée ...

Citation : Manager 
Sur le papier ça parait n'avoir que des avantages, dans les faits c'est souvent contre productif. Il y a des tâches indispensables qui n'ont aucune valeur économique, administratif, réception, rangement, etc.

Ta première interrogation est pertinente. Je suis tout de même étonné qu'un préparateur aussi ouvert d'esprit et aussi empathique que toi sous-estime à ce point ces fonctions qui n'ont aucun valeur économique directe.
Au contraire, ces fonctions sont source d’économies, d’efficacité, de rentabilité et donc de productivité. Une pharmacie où tous ces postes sont mal gérés fonctionne très très mal et perd énormément en rentabilité.
Mes solutions :
1. les préparateurs et encore moins les pharmaciens sont les salariés idéaux pour ce genre de missions. Un pharmacie qui a atteint la taille minimale qui lui permette de fonctionner normalement (environ 1M6 e.) doit déléguer ces postes çà un spécialiste (agent de maintenance, conditionneur, assistant logistique). Très facile à trouver et cela change déjà l'organisation d'une pharmacie. Le résultat se visualise très rapidement sur la PCG ...
2. Ils doivent être intégrés au système de prime. Soit avec des critères qui leurs sont attribués en fonction de ces missions (qualités des facings, des" pleins", de la rapidité d'exécution du déballage d'une commande ...), soit ils sont indexés sur un % de la prime globale, ce qui apraît judicieux et logique puisque de leur organisation le front officie dégagera ou non un degré d'efficacité.

Citation : Manager
On a souvent lu ici des états d'âmes par rapport à des répartitions mal comprises.

Je l'ai déjà précisé : pour qu'un système d’intéressement soit "positif", il faut qu'il soit bien compris. C'est un préalable indispensable. Les critères d’attribution doivent être fixés par l’équipe elle-même, ce qui soustrait tout risque d'incompréhension.

Citation : Manager
De plus les salariés n'ont, en général pas accès aux chiffres et donc comprennent bien quand ça augmente mais pas quand ça baisse.

Ne pas avoir accès à un bilan est une chose ... communiquer à son équipe les chiffres clé de sa boutique en est une autre ! Si je parle de PCG, c'est que c'est le meilleur chiffre à communiquer :
- facile d'expliquer à tous que cette PCG = bonne santé de l'entreprise. C'est elle qui assure ; les revenus du titulaire + la capacité à rembourser les emprunts + assure le financement des investissements indispensables à la survie de l'entreprise. Rien de tabou là-dedans ...
- chaque économie se retrouve dans la PCG (négos, périmés, sur-stock, substitution, gaspillages divers ,... TOUT le monde est concerné)
- si la prime est fixée sur la partie de la PCG non vitale, alors le risque pour le titulaire = 0.

Citation : Manager
Le résultat d'un exercice est lié à tellement d'autres choses que l'activité qu'ont peut sortir les chiffres qu'on veut.

Le résultat oui, la PCG non !

Citation : Manager
Quand on veut trouver le bon algorithme ça devient vite une usine à gaz. Mais si l'un de vous à la bonne recette, je suis tout ouïe.
Poussin

"Pour se faire des ennemis, il n'est pas nécessaire de déclencher la guerre, il suffit de dire ce que l'on pense"
Martin Luther King
 

Tu proposes quoi : ne rien faire ?
C'est sans doute la meilleure seconde solution.

Cet article provient de Pharmechange
https://www.pharmechange.com/viewtopic.php?topic=13390&forum=2