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PharmaFC

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Posté : 10-11-2012 14:19 icone du post

Avec un taux de chômage de près de 10 % en France, la situation de l’emploi ne s’est pas améliorée depuis de nombreuses années. Dans ce contexte, le marché de l’emploi en pharmacie fait figure de parent riche de la Nation, à en croire quelques acteurs du secteur. Les chômeurs ? « Quelques centaines tout au plus… », « Ça n’existe pas en pharmacie ! »… Et pourtant.

Génération précaire
Lors de son habituel rendez-vous sur la démographie, l’Ordre des pharmaciens avait évoqué une « précarisation » des adjoints, traduite par l’augmentation soudaine du nombre d’intérimaires, un chiffre qui a bondi de 9 % entre 2009 et 2010.

Côté Pôle emploi, au dernier pointage en juillet 2011, les chiffres montrent 4 099 demandeurs d’emploi pour des postes de pharmaciens et près de 7 100 pour les préparateurs (voir encadré) . Des taux à rapporter aux effectifs des deux professions : près de 15 % pour les adjoints et 10 % pour les préparateurs. Faramineux pour un marché censé être protégé par la stabilité économique du modèle officinal ! D’où viennent ces milliers de chômeurs, dont tout le monde semble ignorer l’existence ? Premier indice, ces fameux intérimaires. « On était historiquement autour de 3 000 remplaçants, ce chiffre est passé à près de 4 000 récemment. Depuis deux ans, il est clair qu’un certain nombre d’adjoints en poste à temps partiel ont été basculés vers du remplacement de courte durée »,

« En quelques années, le seuil d’embauche du premier adjoint a été relevé de 30 %, alors que le chiffre d’affaires des officines n’a augmenté que de 17 %. Beaucoup de titulaires préfèrent engager un préparateur. » Ce n’est pas tout : « La situation économique a beaucoup joué, abonde Philippe Denry. L’augmentation du nombre de redressements judiciaires a empêché de nombreux renouvellements de postes. » Cette tendance est-elle passagère ? Pas sûr. Les chiffres de l’emploi montrent que « l’évolution nette annuelle des effectifs salariés n’a cessé de diminuer et ce de manière continue [entre 2000 et 2009, NDLR] dans les pharmacies d’officine », peut-on lire dans le « Portrait de branche », édité en 2009 par Ithaque.

Temps très partiels
Les représentants des salariés pointent en outre une fragmentation de plus en plus importante du temps de travail : « J’ai de nombreux cas d’adjoints travaillant à temps extrêmement partiel », témoigne Corinne Bernard, permanente de la Syncass-CFDT en charge des pharma le numerus clausus a été maintenu à un niveau élevé : 3 095, alors qu’on recense 1 700 départs à la retraite chaque année. Le marché de l’emploi pharmaceutique (officine, industrie, hôpital) arrivera-t-il à absorber les 1 400 professionnels formés « en trop » tous les ans ? Rien n’est moins sûr. ❙

on pouvait lire tout ceci en 2011 dans le pharmacien de france...je doute que la situation ne se soit améliorée depuis.....

Cet article provient de Pharmechange
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