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ElGringo

Forum » » L'installation » » abandonner son rêve d'installation à cause de la gestion de l'actuel titulaire


Posté : 31-01-2010 17:13 icone du post

Le voilà Le cas concrêt exposé qui correspond à ce que je développe depuis quelques temps.

Il faut effectivement ramener l'exploitation de cet outil de travail dans les normes.

Un licenciement coûte entre 6 mois et 1 an de salaire avec charges selon la procédure et l'ancienneté notament.

Fait le calcul avec 9 mois, et propose un prix, sans trop insister sur les licenciements car ces gentils titulaires adorables qui avaient l'emploi prolixe et le handicap élevé (je sais c'est pas gentil!) ne supportent pas toujours l'idée qu'après eux ce ne sera pas comme avant, "desfois" qu'ils trouvent un repreneur qui paye cash et qui souhaite rallier le Club !

Sinon, tu risques au pire les prud'hommes, donc de payer, point barre.
Attention aux priorités de licenciement, au respect de la forme et du fond.
Ce n'est qu'une question de sous.

Il est vrai que l'on peut aussi dire EBE 6% PV = 6 fois l'EBE donc 36% !
Cela permet de conserver les employés, tous les employés, mais force est de constater que même si l'apport était plus conséquent, que vous vous mettiez à 3 diplômes pour racheter, avec les prix habituels c'est inimaginable et de loin et à ce tarif économiquement logique aucun vendeur ne signera.


Au fait, je suis conscient des dommages humains conséquents qu'entraine les licenciements consécutifs aux reprises d'officine, mais dites moi comment un repreneur peut racheter des commerces qui sont dans des configurations si peu transmissibles. Le confort que s'octroie le cédant est rédhibitoire en cas de reprise, s'assurer des après-midi libres et parfois plus, de confortables semaines de congés tout au long de l'année, ne présente plus de corrélation avec une activité réelle et normale d'un titulaire dans son officine.

Ceux là même qui critiquent les titulaires si peu présent dans leur officine qui fournissent une image bien peu valorisante de la profession, ces mêmes titulaires incapables à force de peu de pratique, de servir une ordonnance, sont prompt à critiquer ces licenciements de reprise.

Si vous souhaitez que le titulaire exerce réellement, il faut tout de même qu'il soit effectivement au comptoir, avec des ordonnances à servir et non en permanence en vadrouille avec du personnel qualifié et fort bien rémunéré pour faire son job.

Message édité par : ElGringo / 31-01-2010 17:36


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