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poussin_arverne

Forum » » L'installation » » avis sur une installation.Urgent POUR 2008


Posté : 20-03-2008 12:52 icone du post

L'analyse de ce dossier (et donc la détermination des différents choix possibles) a le mérite de ne pas être compliquée :

A. détermination de la valeur de la pharmacie : 2 méthodes de calcul :
1. PV = 5 à 7 fois EBE = 420 à 590 Keuros +/- value selon localisation géographique.
2. PV = % habituel de transaction du secteur actuellement - frais de licenciement indispensables à la survie de l'entreprise et à son maintien à un niveau de compétitivité sectoriel et à la sauvergarde des emplois restants. (il faut prévoir de licencier pour ramener les frais de personnel à une valeur moyenne, soit environ 10%, ce qui revient à supprimer 150 000 euros de salaires annuels). Il faut calculer précisément ces frais et ne rien oublier (primes de licenciement, préavis, coûts juridiques, transactions si nécessaire, ...). Il faut aussi, dans ce cas, prévoir de signer un accord avec le vendeur concernant la prise en charge des frais possibles de procès éventuels.
Si le potentiel de progression est important, il vaudra mieux choisir l'option n°1 et tenter de conserver le maximum de personnel.

Sinon, seule l'option n°2 est réalisable.

B. Décider si l'on est en mesure (conceptuellement, psychologiquement) de mener à bien un tel plan social, concernant au moins 3 personnes. C'est une charge émotionnelle et psychique forte : il faut se sentir capable de l'assumer. Si on éprouve le moindre doute, je ne pense pas qu'il faille se lancer dans un tel projet. Ce choix est très personnel et dépend de "sa construction mentale". Il n'appartient à personne de juger s'il est "humain" ou non, différents arguments contradictoires pouvant être mis en perspective.

On peut conclure que cette situation anormale de sur-effectif sera obligatoirement normalisée un jour, et que pour permettre de sauvergarder 2 ou 3 emplois dans cette structure il sera indispensable d'en supprimer certains. Sinon, tout le monde "boira le bouillon" un jour ou l'autre. Mais en tout état de cause, au plan purement monétaire, il me paraît essentiel à ce que les frais de normalisation de cette situation soient réglés par la titulaire actuelle, responsable directement de la dite dérive (pour motif de convenance personnelle).
L'inverse ne serait pas moral, on ne peut pas avoir "le beurre et l'argent du beurre", c'est à dire dans ce cas, "le confort d'exercice (ou d'inercice) et la culbute à la revente" !
Poussin

"Pour se faire des ennemis, il n'est pas nécessaire de déclencher la guerre, il suffit de dire ce que l'on pense"
Martin Luther King


Message édité par : poussin_arverne / 21-03-2008 13:12


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