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Sublimo

Forum » » L'installation » » Projet d'installation/ qualité de vie du jeune titulaire


Posté : 26-09-2019 13:18 icone du post

Citation : Kenshoo 

Bon alors je jète un pavé dans la marre, mais je suis effaré par les discours que je lis sur l'installation, et l'implication que ça demande

Je me suis personnellement installé 2 fois, et meme si certaines semaines j'ai du faire une 40aine d'heures, j'ai très souvent travaillé 35h ou moins, dès les premiers temps. Peut etre qu'on se croit indispensable, qu'on sent qu'on a besoin d'être présent, pour l'équipe, pour la clientèle, parce qu'on est le patron. Ce n'est que partiellement vrai. Mes deux affaires se portent bien et mon équipe est avec moi, malgré ma (relative) faible présence.

Une des clés c'est de savoir DELEGUER. Mais ça ça veut dire laisser un autre faire quelque chose que l'on estime important. Et beaucoup de mes confrères jugent qu'ils sont les seuls capables, que les autres vont moins bien faire. Après faut pas s'étonner de dépasser les 40h en pharmacie. Autre chose, si tu veux du temps il faut appliquer la règle des 80/20. Je prends l'exemple des factures, certains les épluchent toutes, systématiquement. Ils vont se vanter d'avoir gagner qq euros, mais au prix de combien d'heure de travail ? Parfois il faut aussi savoir lacher du leste, ne vérifier que certaines grosses factures au risque (oh mon dieu !) de laisser passer une erreur sur facture de qq % en remise.

Bref, oui il y a moyen de ne pas être vissé à sa pharmacie, même en installation, mais il faut se les donner. Il y a bien entendu des exceptions, mais qui restent ... exceptionnelles

A disposition pour répondre à toute question d'organisation ou pour ton installation 


PAs encore installé pour ma part, mais je multiplie les rempla et je suis déjà tombé dans pas mal de pharma nouvellement installé et je suis assez d'accord avec ça.

J'ai vu plusieurs jeunes titulaires (install' de moins de 3/4 ans) fréquemment absents de leur officine et leur pharma n'étais pas au bord de l'implosion, les chiffres étaient dans le vert et l'équipe soudé et même plutôt contente de pas toujours avoir le boss sur le dos.

Dans tous les cas ça passait par un accord avec les employés et un appui fort sur leurs adjoints (pas un coeff 400 qu'on change tous les ans).
IL faut accepter de faire confiance aux autres et surtout ne pas repasser systématiquement derrière eux ou monter dans les tours à la moindre connerie.

APrès j'ai aussi vu des control freaks qui passaient leur vie à la pharma, passaient toutes les commandes, géraient tous les rejets, faisaient toutes les promos et parfois même l'achalandise. Ca ne tournait pas forcément mal, mais pour certains le gain était négligeable par rapport à l'investissement supplémentaire.

Cet article provient de Pharmechange
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