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Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Y a pas mal de boulot à faire en officine
Posté : 26-06-2008 10:05 
On peut aussi "faire confiance".
Je ne demande jamais la carte d'identité, je demande simplement la date de naissance pour l'inscrire sur le dossier dégradé. La délivrance "gratuite" sera remboursée par la sécurité sociale, ce qui, au final, ne fait aucune différence pour l'officine avec une délivrance "payante", si ce n'est quelques jours de délai pour le versement. Alors peut-être qu'en procédant de cette façon, j'ai délivré la norlevo "gratuitement" à une toute nouvelle (ou moins nouvelle) majeure qui aurait dû en supporter le coût sans le transférer sur la solidarité de la sécu (argument entendu de la part de confrères "pro carte d'identité"), mais cela reste à mon avis très marginal, et surtout, cela m'est égal : ce qui prime, c'est que la délivrance ait été effectuée dans les règles, dans l'intérêt du patient et en veillant au bon usage du médicament.
Whoops a dit : Aucun intérêt de l'anonymat quand il y a secret professionnel.
Je crois que c'est surtout "psychologique", pour "rassurer" les mineures
Antoine_pharma a dit : Dans tout les endroits ou j'ai bosser, on prenait bien le temps d'expliquer la norlevo (ou desormais son generique).
Certaines pharmacies ont des "procédures qualité standardisées" pour la délivrance, d'autres non, certaines expliquent, d'autres non, ou plus ou moins. Cela dépend des équipes, et dans une même équipe, cela dépend aussi des personnes. Dans une même officine, selon la personne qui effectue la délivrance, cela peut varier de "aucune question, aucun conseil" à "entretien de quinze minutes minimum" en passant par toutes les nuances
.
En ce qui me concerne, les questions et les conseils lors de la délivrance sont systématiques (mais pas identiques), pour toutes les délivrances, qu'il s'agisse de mineures, de majeures célibataires ou de femmes mariées...
Potarde17 a dit : ne pas donner prise aux médias sur sujet, ils ne demandent que ça !!
D'autant plus qu'ils sont parfois très loin d'être impartiaux !
Dans l'article cité par gaellepat, il est écrit : "Aux deux autres pharmaciens en quête de ses papiers, elle
a répondu ne pas les avoir sur elle : la pilule lui a alors [c'est moi qui souligne] été délivré sans aucun commentaire, ni explication, ni conseil." Pas certaine qu'il y ait réellement eu un lien de cause à effet... Le reste de l'article est cependant un peu plus constructif, et l'intervention du président du syndicat des pharmaciens de l'Aude ("La procédure sur ce que doit faire le pharmacien est assez claire. Mais le boulot d'explication à faire sur la contraception orale est assez lourd. C'est lourd aussi pour les jeunes filles de l'entendre parce qu'elles sont dans une situation d'urgence.") souligne l'aspect parfois "ingrat" de notre travail lors de la délivrance, quand notre interlocutrice (et cela ne concerne pas que les mineures !) refuse d'écouter... A nous cependant de faire au mieux, pour elle.
Cet article provient de Pharmechange
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