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olihulk

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Vos propositions sur les salaires, la carrière.(réalistes)


Posté : 22-09-2004 21:53 icone du post

J'ai quelques idées floues qui me viennent en tête qui reposent sur une base toute simple : éloigner les fonctions du pharmacien quel qu'il soit de ceux des préparateurs et des autres éléments du personnel.
Non pas pour les dénigrer, ils conserveraient entièrement leur même fonction voire avec plus d'autonomie : dans la délivrance, par exemple. Mais le pharmacien aurait un rôle plus de superviseur et être globalement moins accaparé par le comptoir qui le bloque et lui donne somme toute un même rôle que le reste des employés.
Par ailleurs, je trouve que sa responsabilisation en lui permettant l'acte de prescription serait une excellente chose.

Le problème fondamentale, c'est que tant qu'il sera cantonné devant et plus globalement dans des fonctions identiques à ceux des autres acteurs, on ne pourra d'une part pas reprocher à ces derniers une certaine déconsidération à son égard, et d'autre part son épanouissement professionnel restera dans son état actuel, c'est-à-dire au point mort.

Un pharmacien je pense doit pouvoir se libérer à tout moment pour se rendre disponible sur une difficulté dans la délivrance, un conseil pointu, une délicatesse avec d'autres professionnels de santés (ordonnances douteuses), et enfin résoudre en toute liberté toutes les difficultés inhérentes à l'officine, sans parler de sa gestion proprement dite.
Pour ceci, on ne peut lui demander parallèlement de lui faire remplir en continu des tâches ingrates et besogneuses comme le magazinage dans son ensemble (rangements, délivrance de listes toute faite comme de longs renouvellement ou des fax de maisons de retraites), brefs des actes où ses compétences n'ont pas lieu d'être, comme c'est hélas le cas la plupart du temps.

Ne serait-ce que par rapport à un souci de confidentialité, si un client ou patient dans ce cas veut lui faire partager des soucis personnels, que ce ne soit pas au milieu d'une cohue d'heure de pointe de métro, où mais en invitant la personne dans un espace privé, voire prendre rendez-vous, sans qu'on la fasse attendre près du comptoir surencombré ou l'obliger à un déballage public.

L'effet pervers de l'obligation d'un pharmacien au chiffre d'affaire fait intégrer ce dernier dans l'entreprise comme un préparateur voire un vendeur surpayé, complètement déconsidéré !

C'est pour ça que j'insiste qu'on devrait contraindre plutôt à une entreprise officinale de prendre un pharmacien comme associé et non employé, mais dans ce cas ce serait au délà d'une tranche de CA plus large (ex : tous les 9 M de francs). Par ailleurs le remplacement pur serait réévalué d'une manière très nette, sans obligation sauf cas particulier, d'être présent au comptoir comme est collée une caissière SNCF.

Oui, superviser est le mot. Pour être plus rigoureux et plus efficace.

Cet article provient de Pharmechange
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