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pharma-espoir

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Le chômage, en pharmacie aussi!


Posté : 03-02-2014 00:45 icone du post

Lien déjà posté 50 fois donc ça ne servait pas à grand chose de refaire un article. Ce n'est pas un article objectif puisque il est issue d'une revue syndicale (la FSPF). L'article confond (volontairement ou involontairement) pharmaciens et adjoints, ce qui permet de gonfler très artificiellement le taux de chômage des pharmaciens.

Les journaux généralistes (Europe 1, Nouvels Obs, etc...), plus objectifs, donnent toujours des taux de chômage des pharmaciens entre 1% et 5% et placent tous le doctorat de pharmacie comme un diplôme anti-chômage. Europe 1 en avait même fait sa tête de gondole numéro 1 pour parler des bons diplômes.

Maintenant de toute façon on sent bien par tes différents posts, que le problème ne vient pas de la profession mais de toi même (Poussin Arverne l'avait déjà souligné). Tu dis par exemple que depuis l'explosion des spécialités industrielles et la fin de préparations à l'officine qui en découle, le métier de pharmacien était en train de se mourir.

Or l'observation objective de la pharmacie mondiale te donne tord. L'OMS a identifié le manque de pharmaciens comme un des principaux frein au développement d'une politique de santé de qualité dans les pays sous-développés. Beaucoup pays riches (USA, Canada, RU) allongent la durée des études de pharmacie et donnent des pouvoirs supplémentaires aux pharmaciens.
En France on intègre de plus en plus les pharmaciens aux équipes médicales dans les hôpitaux pour améliorer la qualité des soins, à l'officine on a eu dernièrement le DP, les entretiens pharmaceutiques, l'honoraire de dispensation...

Le métier est en mutation : d'une profession très technique (préparations) il est passé à une profession plus intellectuelle (validation de prescriptions de plus en plus complexes avec un arsenal thérapeutique de plus en plus important).

Les récents scandale ont aussi rappelé à quel point il était nécessaire d'avoir du personnel bien formé (en l'occurrence des pharmaciens) pour assurer la production, le contrôle et la distribution en gros des médicaments.

Alors que tu n'aimes plus ton métier, ce n'est pas choquant, ça peut arriver à tout le monde dans n'importe quelle profession. Je pense qu'ici tout le monde sera d'accord pour te souhaiter bon courage dans ta reconversion Pharm-Arnak. Par contre je ne comprends pas cette volonté d'essayer de convaincre des gens que "la pharmacie c'est tout pourri", je ne vois pas trop en quoi ça va t'aider pour la suite de ta carrière mais bon...

Cet article provient de Pharmechange
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