Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Une premiére :
Posté : 31-03-2011 23:37 
Je pense que tout le monde a bien compris que ses marges de manoeuvre sont réduites et on ne peut que lui souhaiter que sa situation s'améliore.
Que son chiffre d'affaire baisse, c'est un sale coup. Mais en même temps, sa pharmacie se situe dans une commune et un canton où la population stagne et où il est en concurrence avec un confrère. Dans cette situation, un prévisionnel réaliste doit prévoir la possibilité d'une telle baisse du chiffre d'affaire.
Il y a plusieurs façons d'y faire face. Diminuer les dividendes en est une, certainement parmi les plus correctes quand ils sont redistribués à des gens qui n'apportent aucun travail dans la structure. Quand cela ne suffit pas, le gérant peut encore diminuer son revenu. Quand cela ne suffit plus, qu'on est allé au bout des économies de bouts de chandelles et qu'on n'a pas pu (ou voulu, mais dans ce cas, il ne faut pas s'étonner de la colère des salariés) rallonger son prêt, on est amené à rogner sur la masse salariale.
C'est la seule solution. Enfin, celle qui reste une fois qu'on a accepté d'acheter à un prix qui nous y contraint pour faire face à une baisse de chiffre d'affaire. Une autre solution aurait été de répercuter l'éventualité d'une telle baisse sur le prix d'achat et d'éviter ainsi de faire peser le risque sur les épaules des salariés... Ce que ces derniers ne peuvent ignorer...
Message édité par : damien-en-mer / 31-03-2011 23:39
Message édité par : damien-en-mer / 31-03-2011 23:41
Message édité par : damien-en-mer / 31-03-2011 23:42
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