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olihulk

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Candidats titulaires : la statistique qui tue


Posté : 01-10-2004 23:35 icone du post

Ok, Papy, pas de panique... Faisons la route ensemble.

Excuse mon inculture, je connaissais l'adage mais j'ignorais qu'il était associé à ce fameux Grand soir.

Tes arguments valent ce qu'ils valent et sans vouloir faire table rase de ta pharmacie ni du passé en général, je pense que tu oublies quelque chose...

Les médecins et les laboratoires ainsi que les cabinets dentaires, prothésistes, infirmiers et kiné peuvent s'installer librement. Cela n'a jamais plus ni moins encouragé à la désertification des campagnes.
Ni à un bon nombre de ces affaires de tourner.

Je dirais au contraire, qu'il faudrait être bigrement con en tant que médecin, par exemple de continuer à se concentrer dans les villes ou dans des zones déjà archimédicalisés : smic assuré. De mon côté, je puis t'assurer si je pouvais minstaller que j'irais plutôt dans des coins reculés, en tout cas pas en agglomération. Le risque de me planter serait de toute façon moins grand puisque le capital investi serait bien plus faible.

Par ailleurs les mesures incitatives qui te sont si chers peuvent très bien encourager à l'installation dans des zones sous-médicalisés.
N'oublie pas également que les pharmacies sont complètement tributaires aujourd'hui de la présence de prescripteurs, alors si le phénomène existait comme tu les prétends, les médecins partiraient des campagnes et de facto, les pharmacies n'auraient plus qu'à mourir aussi.
Donc, je pense pas que ton raisonnement tienne et la libre installation des officines ne crééraient pas forcément des zones sous achalandés en médicaments.
L'équilibre de toute façon s'instaurerait de lui-même, puisqu'encore une fois les limites d'installation se feraient un par la logique des études de marché, et de deux par la limitation toujours en cours de diplômés.
Enfin, je pense que dans nombres de cas, les pharmaciens préfèreraient s'associer, dans des conditions plus démocratiques,
plutôt que de s'épuiser à se faire la guéguerre comme ils adorent tant le faire. Mais au moins, on serait tous sur un pied d'égalité.

Encore navré pharma84, et je ne doute pas de ta sincérité, mais encore une fois l'exemple des autres professions de santé m'incitent à réfuter tes arguments, sans être soumis à la carte sanitaire, ils sont pourtant autant présents que nous.
Ce n'est pas du passé qu'il faut faire table rase, mais de ce futur qui se profile où 10% des titulaires vont se partager l'ensemble des pharmacies, et d'autre part l'exception française en cette matière par son inertie et ses blocages mérite bien un coup de pied dans la fourmilière.

Bon week-end !

Faut que ça bouge !











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