Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » assistant&adjoint, ce nétait pas prévu
Posté : 30-09-2010 18:38 
Je n'ai jamais parlé de "confraternité exemplaire" (je ne suis pas angélique et ne nie nullement l'individualisme et la probabilité de pas se blairer pour qui que ce soit -me prêter de tels propos serait sur le coup de l'ignorance ou de la mauvaise foi ) mais je parle d'être sur un pied d'égalité. Que l'on soit issu d'un milieu riche ou pauvre, rentier ou bosseur, l'accès à l'installation de ces professions est pratiquement identique à tous. Et cette justice que nous ignorons contraint mais également conforte la prise en compte de son confrère en tant que tel (il existe et est intégré dans l'inconscient : il a sa place !). Le pharmacien non installé n'existe pas (en tant que confrère) et celui qui cherche à s'installer est immédiatement une menace qu'il faut pour le moins surveiller...
D'autre part, d'expérience, je n'ai vu aucun exemple de ces professions libérales, et j'en connais pas mal, dans la difficulté. Plus exactement, le niveau de vie à génération égale (la mienne et plus jeune) des kinés, infirmiers libéraux, encore plus des médecins a progressé, voire explosé (bagnoles, projets immobiliers, voyages, bref tous les signes d'un meilleur traitement) a contrario des pharmaciens (ceux qui sont salariés, of course, c'est-à-dire un paquet) qui pour le moins stagne voire baisse (crise générale oblige mais pas seulement).
Alors, concrètement, je vous pose la question. Avez-vous observé la même chose ? En toute bonne foi ? Et dans ce cas, trouvez-vous cela normal ?
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