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Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Numerus clausus des études de pharmacie


Posté : 14-10-2005 13:37 icone du post

Belle réflexion, parmentier.

>>Pour ceux qui attendent que ça vienne, assurément

C'est trop définitif pour être aussi simple. Sois bien sûr que, pour prendre un exemple que je connais bien, je m'intéresse de près à tout ce qui se fait et que j'essaye de combler mes grosses lacunes en la matière. Je rappelle cependant qu'on retombe tout de même toujours sur le même problème : il faut un apport minimum pour s'installer, et cette barrière est la seule véritable qui existe pour l'installation. Ca nécessite donc forcément une épargne importante pour certains d'entre-nous et je calcule que, sauf gros pépin, aubaine imprévue ou évolution extraordinaire de notre profession, et alors que je m'y suis pris tôt (achat d'une maison,...), avec mes seules économies, je n'aurai ma chance qu'aux alentours de la quarantaine... J'en ai pas encore 30... J'imagine que pour ceux qui se trouvent dans un contexte encore moins favorable que le mien, l'espoir reste ténu de sortir de l'assistanat.
Qu'on le veuille ou non, ça devient de plus en plus compliqué de s'installer et si la part des adjoints a tant progressé sur ces dernières années, ce n'est pas parce que les facs ne sortent plus que des êtres sans volonté ni ambition...

>> CAF insuffisante, d'ou rééchelonnement de la dette, comme un pays du tiers-monde !

Pour ce qui est de vivoter, vu le revenu moyen du titulaire, tu me permettras de penser que ce genre de "vivotage" (excuse le néologisme) ne touche pas la majorité des officines. Je veux dire que si tout le monde rêve de devenir chef, c'est pas seulement pour le simple plaisir d'être chef... Arrêtons de sombrer dans le misérabilisme, du moins quand on parle entre nous, c'est pas crédible.

Cet article provient de Pharmechange
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