Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Nouvelle mission, piège a cons ?
Posté : 07-08-2013 09:35 
"on nage en plein délire...ces entretiens et votre petite histoire c'est du grand n'importe quoi. "
De toutes façons, ce n'est pas l'objet des nouvelles missions de modifier une quelconque poso. Il s'agit plus de motiver les patients à faire ses INR, et lui apprendre à identifier les facteurs de risques qui peuvent perturber cet équilibre, et ça c'est à la portée de n'importe quel professionnel de santé (mais bon, ils ont allègrement pioché dans la marge de pharmacien, donc il fallait bien leur donner un os à ronger).
"LE MEDECIN DISPOSE DE TOUT CES PARAMETRES"
Quand j'étais externe (en Phie), j'ai fait un stage avec un pharmacien qui faisait de l'adaptation de poso d'immunosupresseurs (il proposait et en général c'était appliqué).
Concrètement, l'interne était au labo de PK, l'externe dans le service récoltait les infos cliniques et et décisions d'ajout/suppression/modif d'autres traitements et plusieurs fois par semaine, avec le pharmacien, on faisait des réunions pendant lesquelles on essayait d'anticiper les variations de concentrations d'immunosupresseurs et on proposait d'intervenir en aval du problème pour le résoudre.
Tout ça pour dire deux choses:
- Adapter une poso, ça ce fait dans des cadres très spécifiques (ici hospitalier) moyennant des compétences et un accès à l'info, certes, mais je pense que la nouvelle génération de pharmaciens est de mieux en mieux formée et moyennant un stage de 6mois d'interne en pharmacie clinique en fin de cursus, en officine aussi il serait possible de donner au pharmacien quelques responsabilités en plus (mais on en est loin).
- Il existe aussi des médecins pragmatiques qui voyant que ça leur libérait du temps médical et que c'était justifié par une réel compétence sur le médicament et une formation continue, acceptaient volontiers de déléguer ce boulot aux pharmaciens. La fronde des médecins/infirmiers est en partie due à des considérations économiques par les libéraux. En pratique, ce serait dans l'intérêt du patient de partager un peu de bio et de clinique sur un DM accessible aux pharmaciens, ça diminuerait probablement la iatrogénie sans impacter négativement l'exercice des autres professionnels.
"la pharmacie est tombée bien bas..."
Fl**rs de B*ch, cigarette électronique, refus de steribox, revente de cyclamed, personnel non diplômé au comptoir, frigo en carton, 9876 minceur ...
Elle ne risque pas de se faire mal si elle ne tombe pas de haut
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