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pharma-espoir

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Licenciement, reconversion, recherche d'emploi


Posté : 21-02-2012 14:39 icone du post

Non non et re-non. Il y a 2 solutions pour permettre aux pharmaciens de maintenir un niveau de vie élevé :

1) La solution égoiste : laisser des officines crever et diminuer le NC du P1. C'est égoïste parce que baisser le nombre de pharmaciens alors que la population et la demande augmente, c'est une aberration, et c'est donc faire baisser sensiblement la qualité de nos services.

2) La solution la plus juste : maintenir le nombre d'officines et de pharmaciens, ce qui me parait le minimum dans une configuration de croissance et de vieillissement démographique.

Ou avez vous vous vu que c'était acté le passage de 22 000 à 16 000 officines. Moi j'ai entendu personne d'accord pour ça chez les politiques. Avec 5000 officines de moins, on aurait de véritables déserts médicaux en pharmacies. Et c'est pour ça que la négociation de la nouvelle convention sera décisive : elle doit permettre de maintenir 22 000 officines financièrement rentables, et par effet boule de neige de maintenir 70 000 pharmaciens correctement payés.

Et franchement je comprend même pas comment on puisse une seule seconde imaginer que la pharmacie est en voie d'extinction. Premièrement, il n'y a aucun pays qui fonctionne sans pharmaciens (qui sont au minimum bac+5, et titulaire d'un diplôme de docteur dans une grande majorité de pays). Deuxièmement, la médecine n'est rien sans la pharmacie. Imagine une seule seconde une semaine sans pharmaciens : ce serait une catastrophe sanitaire. Donc rassurez vous, c'est pas demain la veille qu'on pourra se passer des pharmaciens.

La situation actuelle des adjoint (c'est a dire nous) est dégradé, mais c'est pas irréversible, il faut se battre. Et il faut aussi rester crédible, y'a des situations bien pires que la notre : tapez "pharmaciens" dans les demandes d'emplois et vous verrez 886 demandeurs d'emplois pharmaciens. Sur 70 000 pharmaciens, ça nous donne un taux de chômage de 1,25%. On reste donc (pour l'instant) une des filières les plus sures pour éviter le chômage, et dans ma promo personne n'a eu de difficultés à trouver.



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