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pharma-espoir
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Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » Licenciement, reconversion, recherche d'emploi
Posté : 20-02-2012 16:57 
Et je pense comme LADELS, ceux qui préfèrent une main d'oeuvre moins qualifiée, bah ils font ce qu'ils veulent. Mais les patients sont de plus en plus exigeants et concernant les médicaments, ils veulent de la qualité.
C'est pas pour rien que Leclerc et autres charlatans affichent en gros à l'entrée de leurs espaces parapharmacie des phrases du style "nos DOCTEURS en pharmacie vous conseillent". Pour les gens, on est un gage de qualité et de compétence. D'ailleurs, 90% des français nous font confiance. Et ça certains titulaire l'ont bien compris, notamment les jeunes.
Et faut arrêter avec le numérus clausus P1 que certains trouvent trop élevé. C'est pas parce que l'Etat a fait une grosse connerie pour le NC médecine qu'il faut refaire la même connerie pour le NC pharma.
Surtout qu'au final pour se faire pardonner ils ont ouvert les vannes du NC médecine au maximum, ce qui donne des facs et des hôpitaux saturés d'internes, et d'ici 20 ans les médecins seront également mis un peu en concurrence.
Alors plutôt que de faire le yoyo, notre NC a lui été maintenu à un niveau correct qui fait que quand certaines personnes ne pourront plus avoir accès à un médecin, ils pourront toujours voir un pharmacien.
Je sais, ça arrangerait tout le monde qu'on soit moitié moins de pharmaciens, on pourrait faire jouer au maximum l'absence de concurrence. Mais c'est égoïste, avant de penser à nous, il faut penser santé publique. Et la France a besoin de ses pharmaciens pour assurer un service de qualité. Le problème c'est pas le nombre de pharmaciens, c'est les moyens financiers qu'on accorde à l'officine. Si l'UNCAM arrête de nous taper dessus tous les ans, et nous donne dans 1 mois une nouvelle enveloppe pour les nouveaux actes et missions (croisons les doigts), non seulement on aura pas trop de pharmaciens, mais en plus on sera bien payé.
Entre le vieillissement de la population, le développement de l'automédication, de la pharmacie clinique, de la recherche, et une sécurisation du médicament de plus en plus renforcée, il serait ridicule de croire qu'on a besoin de moins de pharmaciens, bien au contraire !! Par contre, on a besoin de plus de moyens, ça c'est clair.
Cet article provient de Pharmechange
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