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Bixente64

Forum » » L'avenir des salariés de l'officine » » La délégation des tâches en passe de devenir une réalité !


Posté : 21-02-2006 07:53 icone du post

AFP :
Le ministre délégué à l'Enseignement supérieur François Goulard a confirmé lundi à Marseille que le gouvernement était "résolu à engager" la réforme des études de santé, "singularité française" qui doit s'adapter à l'harmonisation européenne des diplômes.

"Le gouvernement est résolu à engager des réformes pour les études médicales", a déclaré le ministre lors d'un colloque sur ce thème à Marseille, censé dégager des pistes pour mieux former les professions médicales et paramédicales.

Le but ultime est d'adapter un cursus universitaire médical de médecine en bac+1, bac+6 et bac+9 et des études paramédicales en bac+2 le plus souvent, à la nouvelle norme européenne (LMD: licence bac+3, master bac+5 et doctorat bac+8). Parmi ces réformes, la plus "urgente", a expliqué M. Goulard, est celle de la première année de médecine, unanimement accusée de machine à gaspiller avec ses 80% d'échec.

De "premières modifications" seront donc apportées "dès la rentrée prochaine", a précisé le ministre.

Il a détaillé quelques orientations exclues d'avance, comme un concours en septembre, juste après le bac, qui "favoriserait les officines privées et réduirait l'égalité des chances".

Evoquant le "maître-mot de décloisonnement", il a également insisté sur la nécessité de mettre en forme des "passerelles" afin d'entamer un cursus médical après d'autres études ou de rejoindre d'autres filières après plusieurs années d'études de santé.

Il a annoncé la création d'un "groupe de travail" commun aux ministères de l'Education et de la Santé, sur la mise en place du LMD dans les études médicales et paramédicales. Celui-ci doit remettre des "propositions de réformes dans deux mois".

Entraînant "peu de modifications législatives", ces réformes "très complexes" se feront "progressivement dans le temps", a assuré M. Goulard, et "après concertation".

M. Goulard a constaté par ailleurs la "raréfaction des médecins dans le monde de la Recherche", jugeant indispensable une refonte des programmes pour intégrer les sciences fondamentales tout au long du cursus.
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.

Cet article provient de Pharmechange
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