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bultus
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Forum » » L'avenir des salariés de l'officine » » Unissons nous
Posté : 03-07-2014 13:46 
Etant jeune, femme, employée (et corvéable à merci) il y a encore 1 an, et titulaire depuis, je pense pouvoir comprendre la plupart des avis, en tout cas j'essaie.
Mon ancien patron faisait partie de ceux que manager connait et qui vont à la piscine tous les aprèm. C'était un peu la blague entre nous employés (avec beaucoup de respect et d'affection quand même parce que c'était un bon titulaire à l'écoute de son équipe). Mais il a beaucoup travaillé avant d'en arriver là!
Je pense que certains d'entre vous ont oublié que pour pouvoir aller à la piscine, les titulaires ont, pour la plupart, dû bosser beaucoup, vraiment beaucoup mais alors beaucoup plus que les préparateurs qui se plaignent sur ce forum de n'avoir pas assez d'argent, de temps et de meilleures conditions de vie.
Je n'avais pas réalisé à quel point c'était dur avant d'y être moi même confrontée. En ce qui me concerne, je suis moins bien payée que mes employés préparateurs pour travailler 2 fois plus qu'eux et n'avoir pris que 3 jours de congé sur l'année entière. Et je devance les reproches : Je ne me plains pas, c'est moi qui ai choisi cette situation, je l'assume. Je vous expose juste mon expérience.
J'ai choisi de travailler très dur et de faire beaucoup de sacrifices, de sacrifier mes amis, ma famille, mes relations sociales et un peu ma santé pendant un ou 2 ans pour pouvoir plus tard aller à la piscine quand je le voudrais et prendre des congés pour m'occuper de mes enfants quand j'en aurai.
Il est normal que les patrons essaient de s'adapter aux situations familiales des employés quand c'est possible, mais ça n'est pas un dû.
Et je trouve ça dommage que certains pensent que les patrons ont plein d'argent et plein de temps et que ça leur est tombé tout cuit. On a ce que l'on mérite et la récompense est à la hauteur de l'investissement.
J'espère que chacun d'entre vous réussira à avoir ce qui lui tiens le plus à coeur (du temps libre, de l'argent, une vie de famille épanouissante...) en se donnant les moyens et en ne blamant pas le système ou les autres.
Cet article provient de Pharmechange
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