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Posté : 10-06-2008 11:00

La dispersion des prix de vente en fonction des régions est en fait faible en pharmacie, beaucoup plus faible que pour l'immobilier. Par exemple, pour les prix de cession 2007: région PACA 100%, région basse-Normadie 94% (alors qu'il s'agit d'une des régions les moins attractives pour les médecins généralistes).

L'héliotropisme joue certainement pour donner une (petite) plus value à certaines pharmacies, mais à la marge. D'autre part, les régions au soleil sont aussi les plus attractives démographiquement, attirant notamment des retraités, et il est donc logique économiquement que les pharmacies de ces régions soient un peu plus chères, car elles ont plus de potentiel par rapport à des régions qui se dépeuplent (du style Lorraine ou Champagne Ardennes ou les pharmacies se vendent quand même à 88 et 91% et donc un écart de seulement 10% avec la région PACA: comparer la différence avec l'immobilier ou même le prix de vente d'un cabinet de médecins ou de dentiste qui se vendra en PACA, mais pas en campagne lorraine ou ardennaise).

Le raccourci "vous vous plaignez de prix chers pour les pharmacies parce que vous ne voulez pas bouger et rester au soleil" est donc un peu facile et culpabilisateur....Là encore, le principal facteur de cherté des fonds c'est le numerus à l'installation et le développement des SEL et des pharmaciens investisseurs. La relative homogénité des prix de cession sur la France le prouve bien.

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