---

Forum » » L'avenir des salariés de l'officine » » On parle de nous....

---

Posté : 22-06-2006 11:39

Cela dit, la faute est partagée. Le fait que les gens ne sachent pas qu'il existe des syndicats prouve qu'il y a un problème au niveau de la communication de ces derniers pour se faire connaître, reconnaître et prouver de l'importance de leur rôle... Mais se syndiquer est un acte également volontaire qui découle juste du constat que pour exister, être reconnu et faire valoir ses droits, il vaut mieux s'y mettre à plusieurs... comprendre que seule une volonté collective peut faire évoluer une profession toute entière, et non pas des initiatives individuelles.

Ces deux états de faits se nourrissent l'un l'autre. Moins un syndicat a d'adhérents, et moins il a de moyens pour être présent, exister sur le terrain. Et moins il est présent, plus les adhérents potentiels s'éloignent de lui, avec le sentiment que le syndicat se complaît dans son immobilisme et son indifférence apparente à leur égard.

Il y a également quelques gros clichés qui subsistent et qui n'arrangent pas les choses... Le plus drôle est quand ils sont relayés par des personnes elles-mêmes syndiquées, dont les démarches sont donc pourtant, à peu des choses près, identiques (seuls les objectifs diffèrent parfois ) - (lire à ce titre certains messages dans le forum de la fspf, par exemple)...

... d'où l'importance, encore une fois, de sites comme Pharmechange, qui, en rompant l'isolement entre les différents acteurs de la Pharmacie, peuvent parvenir à briser le cercle vicieux... pour le plus grand bien de tous (comme chaque intervenant ici l'a apparemment bien compris).

Message édité par : Whoops

---

Cet article provient de Pharmechange
https://www.pharmechange.com/viewtopic.php?topic=3088&forum=11