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Posté : 11-09-2009 09:55

Foutage de gueule, parapluie politique, campagne de com', psychose média-organisée, voilà aussi ce qui me vient spontanément à l'esprit. Je pourrais y ajouter le millard et demi qui aurait sans doute sauvé plus de vies si on l'avait utilisé pour traiter des malades du palu en Afrique ou ailleurs.

Parallèlement, même si on a l'impression d'une disproportion entre l'ampleur de l'épidémie et son traitement... médiatique, je ne peux oublier mes vacances à la Réunion fin 2005. A l'aéroport, on nous a distribué des tracts sur une maladie au nom exotique... le chikungunya. 5000 cas à notre arrivée, tous à Saint-Paul (nord-ouest). Cela faisait plusieurs mois déjà que le premier cas avait été recensé et on en était que là. Les autorités métropolitaines, en réponse aux cris d'alarme des députés locaux, avaient envoyé... 2 militaires pour la démoustication (vu aux infos locales). La suite, vous la connaissez... les deux tiers de la population affectés. Quelqu'un pourrit peut-être nous dire s'il en reste des séquelles ?

Alors entre les délires médiatiques, les réalités scientifiques, le risque épidémiologique et les priorités entre une grippe occidentale et une vie africaine, à chacun de tracer son chemin...

Tout ça pour dire que comme Syncmaster, je limiterai sans doute la prévention à ce que la correction implique vis-à-vis de mes clients et relations publiques. Puis, une fois rentré à la maison, je soufflerai un peu... ou souffrirai en silence.

Damien.

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