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ElGringo

Forum » » Les inclassables » » PLFSS 2009: une deuxième couche pour la route


Posté : 19-09-2008 10:35 icone du post

Citation : aidecreationofficine 

Question n°5:
Comment concilier dépenses de santé et aménagement du territoire sur ce seul point: octroi de licences d'ouverture.


J'ai cru comprendre qu'une liberté totale d'installation ne vous choquerait pas, notre débat pourrait évoluer dans ce sens, et la question suivante se pose: combien d'inspecteurs à prévoir pour inspecter les ouvertures soudaines dans les villages de 1500 à 2500 habitants sans officine? (Et c'est juste une question! Aucune allusion à la disparition de l'inspection!!) D'ailleurs, cette libre installation correspondrait à combien d'ouvertures rurales??? (question rhétorique puisque nous avons les chiffres...)



Concilier dépenses de santé et aménagement du territoire ne me semble pas devoir être réduit à l'octroi de licences.

Tout d'abord simplement parce qu'il demeure la possibilité de répartir différement les licences actuelles, ce que transferts et regroupements pourraient permettre.

Au delà même, se pose la question fondamentale de l'accès aux soins, qui ne se limite nullement à la seule officine.

A quoi bon un potard isolé quand médecin infirmière et kiné ont déserté ?

Une réelle volonté de répartition de l'offre de soin devrait se concevoir dans sa globalité, la récente prise de position du Président de la République pour des maisons médicalisées de seconde génération avec des vacations de spécialistes est une voie.

L'inconvénient du numerus clausus officinal est qu'il pétrifie quelque peu les situations, à savoir par exemple que dans le cas de constitution d'une telle structure polyvalente et géographiquement correctement implantée pour répondre à des besoins recensés, on ne peut adjoindre un pharmacien, le réseau, le maillage existant pévalant, avec toute sa rigidité !

D'où mon souhait de voir ce numerus clausus abrogé pour laisser place à un maillage actif et réactif, non figé comme actuellement et depuis 60 ans, avec ses effets de seuil de population que vous connaissez, sa rigidité et le manque total d'adaptabilité dans les secteurs à population décroissante qui vont dans les années à venir se faire de plus en plus nombreux de part la structure vieillissante de la population française ainsi que le statut quo dans les zones urbaines sur dotées depuis des années et que toutes les nouvelles moutures législatives et/ou règlementaires ne peuvent venir à bout du fait du principe de non rétroactivité.
El Gringo




Message édité par : ElGringo / 19-09-2008 17:19


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