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INGENIERIE ET CONSEIL EN SANTE ACTIVE

mardi 28 juin 2011 @ 13:33:27

Sujet : Formation

Chers amis,

Daniel, Francine et moi sommes dans la dernière ligne droite. Nos mémoires sont en cours de rédaction, mais déjà se profile la prochaine session.

Si cette formation retenait votre attention, nous sommes à votre disposition pour partager notre expérience.

Je vous propose une présentation de Jean Pierre AUBRY coordinateur de la formation et en téléchargement la brochure d'information. Cliquez sur "Lire la suite..."



Diplôme Universitaire

INGENIERIE ET CONSEIL EN SANTE ACTIVE

Si la santé est plus que jamais notre principale préoccupation, ce mot recouvre des interprétations bien différentes. Ainsi pour Monsieur tout le monde, la santé est souvent considérée comme la possibilité de faire ce que l’on veut avec son corps : manger, boire, fumer, marcher, courir, pratiquer des sports violents, etc… ceci sans douleur ni contrainte.  Pour beaucoup c’est même devenu un droit.

En médecine classique, la santé est le plus souvent analysée comme l’absence de maladie. Maladies qu’il faut diagnostiquer pour pouvoir les combattre. La santé devient donc un domaine complexe qui nécessite des études longues et difficiles. Mais force est de constater que, malgré la mise en place depuis des années d’un quadrillage médical et de structures de dépistages et de soins de ville, scolaires, universitaires, du travail, de cliniques et hôpitaux, d’agences sanitaires et d’instituts de veille, etc… la plupart des maladies graves (cancer, diabètes et autres ALD) ne cessent d’augmenter de manière exponentielle, mettant en péril notre système d’assurance. Ceci malgré des praticiens extrêmement bien formés et un arsenal technologique sans précédent. Pourquoi ? Vraisemblablement parce que la plupart des gens détériorent insidieusement plus leur santé que les soins ne peuvent la préserver ou la rétablir.

Comme dans une inondation où éponger l’eau ne suffit pas si on ne ferme pas aussi le robinet, en matière de santé combattre les maladies ne suffit plus. Il nous faut agir aussi sur les causes. En effet, l’OMS évalue la part totale des soins médicaux à seulement 15 % des déterminants de la santé. Ce qui veut dire que 85 % de notre santé dépend d’autres facteurs non médicaux comme l’alimentation, l’activité physique, la bonne qualité du sommeil et bien d’autres paramètres… L’OMS incite donc à agir sur ces déterminants de santé, notamment par l’acquisition d’aptitudes individuelles.

Pour concrétiser ce souhait, Patrick Négaret directeur de la CPAM de la Sarthe (et considéré comme l’une des 14 personnalités qui feront bouger le futur) a mis en place, depuis plus d’une douzaine d’année, le concept de Santé Active, ensemble de moyens de Coaching (ateliers, clubs, conférences, espaces, forums…) permettant à chacun de mieux prendre sa santé en main. Les résultats rapportés par Le Monde du 23/07/10 se passent de commentaires : ralentissement des hausses partout constatées ailleurs et même diminution des dépenses. L’extrapolation de ces chiffres à tout l’Hexagone permettrait une économie potentielle de 200 millions d’euros !

Pour compléter ce coaching, qui va progressivement être étendu et aller plus loin encore, la CPAM et l’Université du Maine viennent de mettre en place un Diplôme Universitaire d’Ingénierie et Conseil en Santé Active, formation qui a pour vocation de préparer des consultants sachant informer sur ce qui améliore ou détériore la santé. Ceci afin que chacun puisse devenir acteur de sa santé.

En effet, si le combat contre la maladie doit rester l’apanage des professions médicales, la préservation de la santé doit être l’affaire de tous. Car contrairement aux idées reçues, la santé ne se détériore pas par hasard. Les causes génétiques, selon les spécialistes, ne dépasseraient pas 5 %, la plupart des détériorations de santé prenant leurs racines dans une accumulation insidieuse d’erreurs, d’influences ou d’accidents survenus dans notre vie (les cofacteurs) : alimentation mal équilibrée, mouvements répétitifs, traumatismes, toxiques, stress, champs électromagnétiques, radiations, bruits, micro-organismes, etc…

Six modules de trois jours répartis sur une année universitaire permettent d’appréhender l’ensemble des déterminants et cofacteurs ainsi que les trois étapes nécessaires à l’optimisation de la santé :

- prise de conscience approfondie de ce qui fait ou défait la santé. Ceci par le Coaching ou Conseil en Santé Active (CSA).

- analyse de l’imbrication des causes populationnelles ou individuelles d’altération de la santé. Puis mise en place de process d’atténuation des empreintes nociceptives et d’amélioration des déterminants. C’est l’Ingénierie en Santé (IS).

- meilleur suivi de la prescription médicale en cas de maladie ou de suites d’interventions chirurgicales. C’est le rôle de l’Education Thérapeutique du Patient (ETP)

Cette formation de haut niveau est ouverte aux praticiens et cadres de santé mais aussi à toutes les personnes ayant une expérience dans le domaine de la santé. Les différents praticiens et notamment en médecines de terrain pourront ainsi compléter leurs connaissances scientifiques indispensables à l’optimisation de la santé de leur patientèle. Ils pourront également, en synergie avec les professionnels et structures de santé déjà existantes, animer des ateliers santé et mieux-être : ergonomie, gym douce, diététique, relaxation, stretching, phyto ou compléments alimentaires, massages familiaux, sommeil, contrôle mental… dans des clubs, entreprises ou collectivités. Et, à titre de consultants, aider les entreprises qui souhaitent que la santé de leurs personnels devienne aussi un objectif prioritaire.

La prochaine session de cette formation unique en France ouvrira début novembre 2011. Une prise en charge par la formation continue est possible.

Renseignements : jp.aubry3@wanadoo.fr  ou sylvain.durand@univ-lemans.fr

 

La brochure en téléchargement




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