Durant ma carrière courte et déjà bien remplie, j’ai appris, observé. J’arrive à un stade professionnel avec des compétences, un savoir-faire, une maîtrise de mon travail. Ce travail, qui me plait, et aussi là pour me permettre de subvenir à mes besoins alimentaires, de logement, vestimentaires, de loisirs etc.…



J’ai des expériences en milieu hospitalier, en pharmacie de stations de sports d’hiver, depuis 1992, je travaille dans un secteur pilier de l’économie de notre pays.



J’ai eu la surprise d’être beaucoup mieux rémunéré dans le secteur public que dans le secteur privé.



Aujourd’hui, il semble inconcevable de vouloir défendre ses compétences professionnelles ses acquis. Un préparateur débutant gagne un tout petit plus que le SMIC, avec des responsabilités aussi importantes que des pharmaciens.



Aussi, nos chers employeurs ont refusé toute négociation sur la revalorisation des salaires au 1er janvier 2006, parce que le plan de finance de la Sécurité Sociale prévoit une baisse de leur sacro-saint chiffre d’affaire !!!!! De qui se moque t’on ???? Avec des marges arrières de plus de 70% sur certaines spécialités génériques les pharmaciens ont eu leur part du gâteau sur les économies réalisées….



Les compétences des salariés des officines injustement mis en valeur par des rémunérations au rabais, ainsi un préparateur qualifié après plus de 10 ans d’expériences professionnelles est il trop payé s’il touche plus de 2100€ bruts par mois ????



Nos chers clients, que nous voyons dans nos officines prétendent que nous «sommes pétés de thunes» ne se rendent pas compte que dans une pharmacie il y a en fait trois catégories :



1. Les pharmaciens titulaires : propriétaires, ce sont eux les plus nantis

2. Les pharmaciens assistants ou adjoints : salariés cadres (salaire à la sortie de la FAC mini : 2300€ bruts par mois)

3. Les préparateurs en pharmacie : employés (à la sortie de l’école : 1300€ bruts par mois)



Nombres de préparateurs sont plus compétents que les pharmaciens dans divers domaines, les différences de responsabilités bien qu’inscrites dans le code de la santé publique sont quasiment inexistantes !!!!



Le salaire , nerf de la guerre, ne devrait pas dépendre de la grille issue de la convention collective mais des compétences, de l’aptitude d’être ou non un bon employé au service du client et de son patron.

alors on en revient à l'idée du système suisse... être rémunéré à l'acte au lieu de la marge commerciale.

en ce moment c'est la marge commerciale qu'on nous grignote, et vous ne semblez pas vous en affoler outre mesure.

pourquoi ne pas nous aider à défendre la mise en place d'un paiement à l'acte (je maintiens que ça résoudrait beaucoup de nos problèmes actuels, et ça valoriserait notre métier).



pour plus d'infos aller consulter les forums de la fspf (www.fspf.fr/phpbb2 rubrique economie de l'officine / tous contre le tfr) où vous y comprendrez ce qu'il se passe.

il y a quelques mois je vous annonçais des licenciements à prévoir, rendez vous début 2007 pour voir les résultats (quand vos "méchants" - dixite bixente - patrons verront leur train de vie diminuer, puisqu'ils n'ont visiblement à ce jour toujours pas compris, c'est sur le poste salariés qu'ils feront des économies...).



un jeune installé (ancien assistant, je ne l'ai pas oublié) qui essaye de garder la tête hors de l'eau.