Concernant la santé des entreprises, le constat est sans appel : la dégradation économique s’amplifie.
Près de 7 pharmaciens sur 10 confient ainsi avoir des difficultés de trésorerie. « Cela signifie que la situation s’est encore dégradée en un an », commente Gilles Bonnefond. Plus précisément, environ 70 % des officines souffrent d’un découvert bancaire et un quart d’incidents de paiement.
Plus d’un titulaire sur deux indique avoir été obligé de procéder à un apport personnel pour équilibrer sa trésorerie en 2009
et près de 30 % ont renégocié leurs emprunts.
Même les pharmacies des zones rurales, censées être un peu plus protégées, ne sont pas épargnées. « Il y a urgence, réaffirme Gilles Bonnefond, car après les difficultés de trésorerie, l’étape suivante est la cessation de paiement ».
C'est pas moi qui le dit, quoique depuis 3 ans ce n'est pas manque pour ma part d'avoir prévenu !
El Gringo