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Livraison de médicaments par La Poste#9602

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damien-en-mer damien-en-mericon_post
Bonjour.

Je viens de recevoir un appel de La Poste qui mène une enquête au niveau des pharmaciens pour mettre en place un portage de médicaments. Je me suis interrogé sur l'aspect légal de la chose et mon interlocuteur m'a répondu que cela avait été vu avec l'Ordre et les syndicats qui n'avaient rien trouvé à y redire. A l'heure où de nombreux professionnels s'inquiètent de voir débouler la vente par correspondance sur internet, les bras m'en tombent de constater une incohérence aussi grotesque dans le discours de notre profession.

Message édité par : damien-en-mer / 26-08-2010 11:41

pharmago pharmagoicon_post
Je confirme... mon pere travaille à la poste et il me parle de cette histoire depuis plus d'un an ... le probleme, selon lui, c'est que cela va arranger les pharmacies situées pres des centre de collecte ...et donc pas vraiment les pharmaciens de campagne eloignées...
saumix saumixicon_post
a ma connaissance il y a eut des experiences dans la drome me semble t' il pour , en campagne , confier les médicaments a la camionette du postier qui visite les fermes ou maisons isolées....
d'un autre coté , le portage a domicile a reçut des avis de l'ordre : demémoire toujours , cla devrais etre fait par un professionel de santé qui puisse prendre le temps d'expliquer comment utiliser les médicaments au malade concerné......enfin je suis convaincu que nous décrocheront un honoraire pour visite a domicile , comme les médecins ou les infirmiers ,pour ces livraisons!!
je pense que l'on verra se developper des ordonnances pour personnes agées dépendantes avec les en titres suivants:
HAL hospitalisation a domicile
MAD maintien au domicile
LAD livraison a domicile...
h.p
pharmago pharmagoicon_post
En fait, il me semble que c'est au pharmacien de se deplacer au bureau de collecte, remettre les medicaments... qui sont ensuite acheminés par le facteur ...d'ou l'avantage d'exercer pres du centre de collecte , parceque s'il faut faire 30 KM a chaque fois ....
Manager Managericon_post
A ce propos, juste une remarque : je vous vois parler du pharmacien qui irait livrer les médicaments au domicile du malade, est-ce vraiment raisonnable?

Je trouve irresponsable de confier un paquet scellé à un facteur qui ne peut faire que de la livraison : de la délivrance par l'officine, de la livraison par le facteur mais quid de la dispensation?

En revanche écrire ou dire que c'est un pharmacien va quitter l'officine pour aller livrer un paquet chez un patient ce serait mettre de coté la responsabilité du pharmacien à son officine. En effet le préparateur dispense le médicament sous la responsabilité du pharmacien et même sous son contrôle, il doit donc rester à son officine : les absents ont toujours tort et les torts tuent...

Ceci démontre à quel point il faut admettre une certaine autonomie à l'assistant pharmaceutique(futur ex préparateur) que je défend. Lui à la compétence pour délivrer le message de dispensation du pharmacien. ;-)

Message édité par : Manager / 28-08-2010 13:34

tabenya1 tabenya1icon_post
pour ma part je livre en dehors des heures d'ouvertures et si ca presse j'envoie le preparateur.....
Pharma13 Pharma13icon_post
il m'arrive de livrer des patients, mais il reste toujours mon associé ou notre assistante à l'officine.
pharmago pharmagoicon_post
Idem, je livre en dehors des heures d'ouverture de la pharmacie ... parfois meme tres tard ...c'est vrai aussi que parfois c'est l'une des mes preparatrice qui s'en charge quand c'est sur sa "route".
lolo6666 lolo6666icon_post
Bonjour,
Parcourant régulièrement Pharméchange sans y participer, je me permets d'intervenir pour vous faire part de mon experience sur ce sujet qui, vous le comprendrez, occupe toutes mes journées.
J'étais déjà intervenu sur l'ancien forum il y a plusieurs mois afin de récolter avis et opinions sur des questions portant sur un potentiel statut de preparateur indépendant.

Depuis le debut des années 2000, plusieurs structures privées ont initié la livraison de médicaments au domicile des particuliers comme activité commerciale. On les retrouve principalement sur les grandes agglomérations, Paris, Marseille, Lyon, Nantes, Grenoble...En 2010, cette tendance s'accroît progressivement et les études de marché pleuvent sur l'ensemble du territoire. D'où certainement l'intérêt croissant d'établissements comme La Poste ou d'autres "Gros" dans le futur.

En tant que pharmaciens et préparateurs, nous savons que cette forme de livraison est assez exceptionnelle au sein des officines (mis à part celles qui ont décidé de le développer ou des livraisons régulières vers quelques patients habitués ou vers des établissements de santé). Ce qui ne signifie pas que la demande n'existe pas.
Or, vous savez peut-être également (ou pas) que beaucoup d'autres structures, notamment associatives, communiquent énormément sur le fait qu'en sus des services de courses à domicile qu'elles réalisent pour leurs clients (supermarché et autres...), elles incluent le portage de médicaments. L'aide à domicile réalise donc un acte pharmaceutique illégal cautionné par le(la) pharmacien(ne) puisque des médicaments, qui ne lui sont pas destinés, lui sont délivrés sans étiquette nominative et dans un paquet non opaque. En conséquence, le professionnel va à l'encontre non seuleument du Code de la santé Publique, mais également de son Code de Déontologie (quid du secret médical dans ces conditions de délivrance ?)

Donc de 2 choses l'une. Soit on a conscience qu'effectivement il est impossible pour le pharmacien de refuser cette délivrance et le professionnel de santé est donc en contradiction totale mais volontaire avec sa règlementation professionnelle. Soit, le pharmacien est un professionnel rigoureux, applique à la lettre la règlementation et se débrouille tant bien que mal à assurer ces livraisons (soit en dehors des heures de travail, soit en envoyant un collaborateur comme vous le précisiez), avec toutes les complications que cela peut entraîner (notamment l'absence au comptoir). Cela reste un choix, qui ne devrait dans les textes pas exister, mais la DDASS n'a pas le temps d'effectuer les contrôles qui s'imposent (dixit la DDASS).

Bref, le question se pose effectivement.

Actuellement la situation échappe à la profession puisque le commercial prendra de toute façon le pas sur la règlementation. De plus, dans un avenir à moyen terme, les particuliers pourront passer des commandes d'ordonnance en ligne avec des médicaments listés (scan d'ordo). La préparation se fait déjà à distance grâce aux fax. Ce qui sous-entendrait un développement exponentiel des livraisons à domicile (On passe commande et on se fait livrer). C'est l'ère du temps. Tout se livre.

De nouveau, plusieurs choix s'imposeront. Soit la pharmacie développe sa propre activité de livraison (personnel et matériel supplémentaire, carburant...). Solution possible mais coûteuse en investissement et en organisation. Soit le pharmacien fait appel aux services d'un professionnel spécialisé dans la livraison de médicaments. Solution qui a également un coût mais qui ne nécessite aucun investissement, qui libère du temps et qui surtout est en adéquation avec la règlementation.

Tout ceci pour vous dire qu'ayant été préparateur en pharmacie pendant une quinzaine d'année, j'ai décidé de créer une toute jeune entreprise spécialisée dans cette activité. Je propose donc depuis quelques mois mes services aux pharmaciens pour livrer leurs clients. Concrètement, les professionnels accueillent plutot bien le service et le statut de préparateur légitimise l'initiative. De là à passer le cap de la commande, il y a encore du travail. Mais, elle suscite l'intérêt et ne laisse pas indifférent.

Or effectivement, comme le disait manager, bien que notre statut de préparateur nous donne une compétence innégalable dans le médicament (hors pharmacien bien sûr), s'il n'existe pas de contrat de travail entre le pharmacien et le préparateur, rien ne peut le distinguer d'un "livreur de médicaments" n'ayant aucune formation paramédicale, car la délivrance et la dispensation à domicile, par un professionnel ou toute autre personne non pharmacien, préparateur "contractualisé", médecin ou infirmier, est interdite.

Du lien médical unique dans la dispensation que pourrait créer notre formation et notre expérience de préparateur entre le pharmacien, "son livreur de médicaments" et le patient (transmission des informations, des conseils d'observance, contrôle des quantités à domicile, traçabilité..), on aboutit...à rien, ou plutôt à tout et n'importe quoi.

Donc pour l'instant, ces services demeurent dans la simple délivrance. Pourquoi pas une dispensation sous la forme d'un relais médical entre professionnel officinal et professionnel du médicament livreur ?

Je relativise puisque l'activité peut ne pas se développer, mais puisqu'elle existe, un service respectant le Code la Santé Publique et la règlementation des transports (eh oui ! c'est obligatoire) doit être offert aux choix des professionnels officinaux.

Voilà pour la petite histoire qui pourra alimenter la discussion ;-)
Désolé pour la longueur.

Message édité par : lolo6666 / 02-09-2010 00:09



Message édité par : lolo6666 / 02-09-2010 00:10



Message édité par : lolo6666 / 02-09-2010 00:11



Message édité par : lolo6666 / 02-09-2010 00:12



Message édité par : lolo6666 / 02-09-2010 00:13

Marinela Marinelaicon_post
Quel est le cout et qui paye ce service ?
Syberg Sybergicon_post
Le probleme législatif actuel c'est que la livraison n'est censé s'effectuer qu'en cas de nécessité, pour une personne alitée vivant seule par exemple.

A mon avis le mieux pour les malades et pour la pharmacie serait que le portage de médicament par les salariés diplomés de l'officne soit légalement autorisé et rémunéré. Dans toutes les pharmacies où il y a des salariés diplomés ça ne devrait pas poser de problèmes d'organisation.
syncmaster syncmastericon_post
Citation : lolo6666 
le professionnel va à l'encontre non seuleument du Code de la santé Publique, mais également de son Code de Déontologie (quid du secret médical dans ces conditions de délivrance ?)


Quand un patient envoie quelqu'un (ses enfants, parents, femme, aide à domicile...) chercher des médicaments à sa place, il renonce expressément au secret professionnel.
Par contre on peut se demander qui sera responsable en cas d'accident: le mandataire, qui n'aura pas tranmis le conseil du pharmacien comme il le fallait? Le pharmacien, qui aurait dû se déplacer auprès du patient, et qui donc aurait intérêt à refuser ce genre de délivrance?
Ces mandataires sont-ils assurés pour ça?
Manager Managericon_post
lolo6666 le sujet m'intéresse pour le développement des ouvertures du métier.
Inscris toi sur http://www.preparateur-en-pharmacie.com et on en reparle.
saumix saumixicon_post
en tant que pharmacien , je REPETE qu'en aucun cas il faut accepter des scans d'ordonnances !! cela fait déja plusieurs années que les fax ne sont pas considérés comme des ordonnances valables , et que l'on doit délivrer au comptoir sur présentation de l'ordonnance originelle !! vous délivreriez des stups sans voir le filigrane de l'ordonnance sécurisée ?? ne soyez pas marteau !!! livreur a domicile , tu as du souci a te faire : avec le tiers payant , les gens sont radins !! un portage , au salaire horaire actuel , durant 15 a 30 minutes , couvre ses frais pour un montant situé entre 10 et 15 euros !!!15euros pour votre doliprane , papi.... :paf
enfin je REDIS ici que le DOSSIER MEDICAL PARTAGE va contenir les ordonnances , qu'a terme le pharmacien trouvera l'ordonnance , sécurisée par la carte de professionnel de santé du médecin , sur son écran, et que nous éditerons des PLANS DE POSOLOGIE !!
la prescription et la délivrance resteront aux mains des vrais professionnels !!!
comme le fax l'Email ne passera pas !!!!
h.p
Manager Managericon_post
Délivrer : Remettre, livrer quelque chose à quelqu'un.

Dispenser :

Article R4235-48 du code de la santé publique



Le pharmacien doit assurer dans son intégralité l'acte de dispensation du médicament, associant à sa délivrance :

1° L'analyse pharmaceutique de l'ordonnance médicale si elle existe ;

2° La préparation éventuelle des doses à administrer ;

3° La mise à disposition des informations et les conseils nécessaires au bon usage du médicament.

Il a un devoir particulier de conseil lorsqu'il est amené à délivrer un médicament qui ne requiert pas une prescription médicale.

Il doit, par des conseils appropriés et dans le domaine de ses compétences, participer au soutien apporté au patient.




Donc je répète : Ceci démontre à quel point il faut admettre une certaine autonomie à l'assistant pharmaceutique(futur ex préparateur) que je défend. Lui à la compétence pour délivrer le message de dispensation du pharmacien.
lolo6666 lolo6666icon_post
Citation : Marinela

Quel est le cout et qui paye ce service ?

Pour ce qui est du coût de la livraison, il est de 12 € sur agglomération en ponctuel. En régulier il peut descendre jusqu'à 9 €. D'autres solutions de courses spécialement adaptées aux contraintes de la profession existent également.
Le coût est supporté soit par le professionnel soit par le patient. Cela dépend de l'origine de la demande.

Citation : Syberg
Le probleme législatif actuel c'est que la livraison n'est censé s'effectuer qu'en cas de nécessité, pour une personne alitée vivant seule par exemple.


C'est exact pour la condition de nécessité. Mais comme je l'a précisé, la DDASS n'effectue pas de contrôle et n'en a ni l'envie, ni le temps, ni les moyens. D'où le développement de solutions hors Code de la Sante Publique et l'utilité d'y apporter une réponse légale.
Citation : syncmaster

Citation : lolo6666
le professionnel va à l'encontre non seuleument du Code de la santé Publique, mais également de son Code de Déontologie (quid du secret médical dans ces conditions de délivrance ?)

Quand un patient envoie quelqu'un (ses enfants, parents, femme, aide à domicile...) chercher des médicaments à sa place, il renonce expressément au secret professionnel.
Par contre on peut se demander qui sera responsable en cas d'accident: le mandataire, qui n'aura pas tranmis le conseil du pharmacien comme il le fallait? Le pharmacien, qui aurait dû se déplacer auprès du patient, et qui donc aurait intérêt à refuser ce genre de délivrance?
Ces mandataires sont-ils assurés pour ça?

Toujours selon la législation, le prestataire ne peut transmettre d'information au patient. Il dispenserait sinon, ce qui est interdit. Il s'agit d'un transfert de marchandise. Le livreur ne connaît pas le traitement livré car il est sous scellé. Le patient doit se référer au professionnel en cas de question. Donc ne parlons pas de dispensation puisque la loi ne l'autorise pas. Or, dans le cas où il s'agit d'un prestataire professionnel du médicament qui livre, c'est un peu idiot de ne pas se servir de ses compétences. Mais bon, c'est comme,ça.
Citation : saumix

en tant que pharmacien , je REPETE qu'en aucun cas il faut accepter des scans d'ordonnances !! cela fait déja plusieurs années que les fax ne sont pas considérés comme des ordonnances valables , et que l'on doit délivrer au comptoir sur présentation de l'ordonnance originelle !! vous délivreriez des stups sans voir le filigrane de l'ordonnance sécurisée ?? ne soyez pas marteau !!! livreur a domicile , tu as du souci a te faire : avec le tiers payant , les gens sont radins !! un portage , au salaire horaire actuel , durant 15 a 30 minutes , couvre ses frais pour un montant situé entre 10 et 15 euros !!!15euros pour votre doliprane , papi.... :paf
enfin je REDIS ici que le DOSSIER MEDICAL PARTAGE va contenir les ordonnances , qu'a terme le pharmacien trouvera l'ordonnance , sécurisée par la carte de professionnel de santé du médecin , sur son écran, et que nous éditerons des PLANS DE POSOLOGIE !!
la prescription et la délivrance resteront aux mains des vrais professionnels !!!
comme le fax l'Email ne passera pas !!!!


La loi dit une chose et dans la pratique...cela est la responsabilité de chaque professionnel de suivre ou d'enfreindre la législation qui encadre sa profession. Ce n'est ni moi ni mon service qui motivent ces comportements. Et restons sérieux, n'agitons pas à outrance le cas extrémement singulier des stups qui doivent de toute évidence conserver un statut de délivrance étroitement encadré. M'enfin...pour l'anectode, j'ai déjà délivré 1 mois de traitement de subutex d'une traite et sans justification particulière. La loi dit une chose...
Livreur à domicile oui, mais préparateur en pharmacie avant tout. Soyons sérieux encore, qui voudrait se faire livrer une boîte de doliprane lui revenant à 15 € ?? Le service n'est d'ailleurs pas proposé dans ce cas là. Nous revenons au premier point : livraison en cas de nécessité. C'est bizarre, mais à vous entendre j'ai comme l'impression qu'une fois que le préparateur en pharmacie est sorti de l'officine, il n'est plus un "vrai professionnel", il...disparaît. Pour ma part, j'emporte ma compétence avec moi, elle me suit et me poursuit même. Car quand bien même je voudrais m'en débarrasser...je ne le pourrais pas. En résumé, je suis totalement d'accord avec vous, la prescription et la délivrance doivent rester aux mains des vrais professionnels !!! ;-)

Je précise que ma communication, notamment mon site internet qui consacre une page entière aux articles du Code de la Santé Publique qui encadrent la livraison à domicile, insiste lourdement sur la nécessité du respect de la législation et que le pharmacien demeure le premier et dernier interlocuteur du médicament.

Je vais m'inscrire Manager.
Manager Managericon_post
Aujourd'hui la réglementation ne nous accorde aucun statut en dehors du pharmacien, or le pharmacien a besoin de déléguer certaines de ses missions. Ne pas l'admettre c'est de la langue de bois.

La branche l'accorde d'ailleurs un minimum : elle envisage notre fonction sous la responsabilité et le contrôle du pharmacien, ce qui n'est pas la même chose que le contrôle effectif et est plus proche de la réalité.
lolo6666 lolo6666icon_post
Bonsoir à tous,

Lorsque l'enthousiasme de la création était là, j'ai fais appel à vos conseils pour m'informer. Aujourd'hui je me devais donc de vous faire un petit retour d'expérience et ce, malgré l'échec de mon projet.

Créée ainsi en juin 2010, j'ai cessé l'activité de mon entreprise individuelle le 31 décembre 2010.

Spécialisée dans la livraison de médicaments à domicile, les ventes n'ont pas décollé. Plusieurs raisons :
- Je ne suis pas un commercial (je le soupçonnais déjà fortement, ça l'a confirmé :-D )
- Le paiement de ce service n'est pas du tout ancré dans les moeurs (beaucoup d'appels concernant des renseignements quant à sa gratuité).
- Des titulaires intéressés par la démarche mais vraisemblablement pas prêts à sauter le pas.
- Un déficit de communication certainement mais malheureusement étroitement lié à l'endettement de départ.
- Une migration de l'activité principale vers une activité de transport tout colis non médical qui me prenait tout mon temps (pas de souhait personnel de continuer dans cette voie).
- L'opportunité d'une offre de poste en EHPAD (plutôt rare).
- Et le moteur principal dans ma décision : un bilan financier positif en fin d'année.

Quelques chiffres sur 6 mois d'activité :
7000 € d'investissement (1000 € d'apport)
19000 € de CAHT
3600 € de rémunération (le capital de pôle emploi)

Après déduction de l'ensemble des charges, un montant de l'ordre de 6000 € devrait me revenir.

Voilà, ce fut une très bonne expérience et j'en ressors plus riche et sans doute plus apaisé car ce désir d'indépendance me grignotait l'esprit.

Je n'éprouve toujours pas l'envie de retourner en officine, mais mon emploi en EHPAD n'est qu'un temps partiel. Retrouver une enceinte officinale sera donc un arrache coeur pour moi, car je m'y ennuie d'une force presque insurmontable au bout d'un certain temps (une fois que j'ai tout retourné, inventorié, rangé, classé, étiquetté, réorganisé...on va dire optimisé). Sauf que, contrairement au sujet récurrent de ce forum, un préparateur(trice), compte tenu de son temps de travail, de la pénibilité de ses tâches et de ses conditions d'emploi...touche un salaire honnête (négociable de surcroît). Mais pour s'en convaincre il n'y a qu'une solution, quitter l'officine et découvrir d'autres cieux.

Maintenant il faut que j'aille me vendre en disant que je ne suis pas commercial et en traînant une cessation d'activité sur mon CV...c'est pas gagné :-? :-D

Bah, on regarde les infos et on se dit qu'il y a bien pire ;-)
ElGringo ElGringoicon_post
"C'est bizarre, mais à vous entendre j'ai comme l'impression qu'une fois que le préparateur en pharmacie est sorti de l'officine, il n'est plus un "vrai professionnel", il...disparaît. Pour ma part, j'emporte ma compétence avec moi, elle me suit et me poursuit même. Car quand bien même je voudrais m'en débarrasser...je ne le pourrais pas. En résumé, je suis totalement d'accord avec vous, la prescription et la délivrance doivent rester aux mains des vrais professionnels !!! " lolo6666


Position intéressante, à Transposer aux Pharmaciens exerçant ... en GMS ;-)
El Gringo
Whoops Whoopsicon_post
Oui, de même pour le proctologue qui se serait reconverti dans la boulangerie.

Remarque bien qu'ainsi, la question "et avec ça je vous mets ?" sonnerait tout à fait différemment aux oreilles.

Message édité par : Whoops / 06-02-2011 10:38