Un mauvais arrangement vaut mieux qu'un bon procès.
Les paroles s'envolent mais les écrits restent.
On ne peut condamner par anticipation sur des intentions, mais seulement sur des faits.
Quand à nos gentils amis titulaires, voici un bel exemple qui vous enjoint à respecter scrupuleusement la forme.
Dans ce cas, une attitude irréprochable se doit d'être scupuleusement respectée.
Une fois la lettre de promesse d'embauche rédigée et remise à l'interessé, si dans l'intervalle qui précède sa prise de fonction, une autre personne semble mieux convenir au poste tel que défini dans le cadre de la GPEC par la fiche de poste établie, si cette dernière est ou doit être engagée, il convient de respecter le strict minimum légal et conventionnel qui est de l'acceuillir au sein de l'équipe le temps de sa première journée et de lui signifier que sa période d'essai prend fin le soir même, de prévenir le comptable afin qu'il prépare l'ensemble des justificatifs à lui remettre (l'on aura pris soin de réaliser la DUE avant sa prise de fonction afin de lever toute ambiguité).
C'est cynique, mais cela évite bien des discussions et un éventuel recours aux prud'hommes par ailleurs surchargés d'affaires plus graves.
Car en définitive, quitter un poste en CDI pour un nouveau poste, c'est prendre le risque inévitable d'une période d'essai, dont la vocation est de vérifier l'adéquation du futur membre de l'équipe avec le poste qu'il occupera.
C'est facheux dans le cas de figure qui nous concerne que l'employeur ne laisse pas à l'interessée la moindre chance de montrer ses qualités, mais que penseriez vous d'un employeur qui réalise simultanement l'embauche de deux personnes pour un seul et même poste afin de les départager, ce n'est pas prévu par le code du travail et cela recevrait un écho négatif.
Nous sommes donc contraint de faire avec, et c'est une nouvelle fois le viel adage qui prévaut :" l'on a qu'une seule chance de faire une première bonne impression".
PS :
Boudezen : cet exposé est général et ne tient nullement compte de ta situation personnelle et du préjudice qui en découle pour toi.
Je souhaite juste avertir d'autres salariés en CDI qui pensent que la promesse d'embauche efface tout recours à une rupture prématurée à l'initiative de l'employeur en période d'essai.
L'avantage par contre est que tu pourras prétendre grace à cette rupture de période d'essai, même d'une journée, en vérifiant qu'il est stipulé dans la feuille assedic qu'elle est le fait de l'employeur, selon le cas à une indemnisation au chômage, droit que la demission n'ouvre jamais.
Ceci est valable après n'importe quel CDD, sans durée minimale. Avis aux salariés cette fois !
Allez Bon Vent
El Gringo
Message édité par : ElGringo / 14-11-2009 17:57
