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La crise en quelques maux ...#7012

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PARIS (Reuters) - Les ventes de logements neufs en France accusent un repli de 47,6% sur un an à la fin 2008 tandis que les mises en chantier reculent à fin janvier de 18,0% sur un an et de 20,2% sur trois mois,

selon les données publiées mardi par le ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables.

Le ministère a fait état de la commercialisation de 14.969 logements neufs au quatrième trimestre 2008 contre 28.564 un an plus tôt et de 15.197 logements mis en vente, soit 57,4% de moins qu'au quatrième trimestre 2007.

Au 31 décembre 2008, l'encours de logements neufs proposés à la vente est de 110.914 logements, soit 8,3% de plus qu'au quatrième trimestre 2007, mais ce chiffre est en retrait par rapport au niveau du troisième trimestre 2008 (113.464).

En un an, le délai moyen d'écoulement d'un logement mis en vente a pratiquement doublé passant de 11 mois à plus de 21 mois pour le collectif et à plus de 20 mois pour l'individuel.

Entre le quatrième trimestre 2007 et le quatrième trimestre 2008, le prix moyen au m2 des logements en immeubles collectifs s'est stabilisé (-0,1%), selon les données du ministère.

Par rapport au troisième trimestre 2008, la baisse est de 3,5%, relève le ministère dans un communiqué.

Dans l'individuel, le prix moyen du lot a baissé de 6,6% en un an, précise le communiqué.

Avec l'argent placé à plus de 4% à court terme en 2008 et 6.6% de perte en capital sur 1 an, écouter la FNAIM qui maintient haut et fort que l'atterrissage se fera en douceur et que l'immobilier ne peux pas baisser en France après une hausse de 140% en moins de 10 ans, puisqu'il y a pénurie de logements, c'est sans doute nécessaire pour se conforter dans le fait qu'il ne s'agit que d'un trou d'air et que les prix vont rapidement repartir à la hausse, car le plus comme le dit le viel adage, tant qu'on a pas vendu on a pas perdu, ou bien cet autre devise, pour faire toute la hauisse il faut faire toute la baisse, enfin le tout c'est d'y croire et surtout de ne pas oublier de contempler le bilan final ! ;-)

El Gringo
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NEW YORK (Reuters) - Wall Street ne devrait pas se redresser cette semaine, estiment les analystes, les investisseurs pouvant être tentés de continuer à se délester de leurs actions face à la crise économique et aux difficultés des banques.

Vendredi, l'indice Standard & Poor's 5000, l'indice de référence des gérants de fonds, a fini à son plus bas niveau depuis 12 ans (décembre 1996). Il a perdu 4,5% la semaine dernière et 11% sur le mois de février. Le S&P n'avait pas connu de mois de février aussi mauvais depuis février 1933 lors de la Grande Dépression. Il avait reculé à l'époque de 18,4%.

L'indice Dow Jones a perdu 4% sur la semaine. Il est en baisse de 11,7% sur février. Il s'agit de son sixième mois de recul d'affilée. Le Nasdaq Composite a perdu 4,6% sur la semaine et 6,7% sur le mois.

El Gringo
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PARIS (Reuters) - Risque de récession durable, dérive de la dette publique, explosion du chômage et des défaillances d'entreprises : Euler Hermes Sfac voit des alertes rouges pour l'économie française en 2009 et 2010.

L'assureur crédit a présenté mercredi un scénario central prévoyant une contraction de 1,8% du produit intérieur brut cette année avant une reprise, fragile, de 0,5% en 2010, due uniquement à une reprise des stocks.

Le chômage grimperait à 9,8% puis atteindrait 10% en 2010, tandis que le déficit public se creuserait à 5,6% du PIB puis 5,7% l'année prochaine.

Mais Euler Hermes a aussi un scénario alternatif, dont il chiffre la probabilité à 20%, qui verrait le PIB reculer encore de 1,1% en 2010 sur fond de déflation, avec un taux de chômage de 11,7% et un déficit public représentant 6,6% du PIB.

"L'exercice de prévision n'a jamais été aussi difficile pour cette période car l'incertitude économique n'a jamais été aussi élevée," a souligné Karine Berger, directrice des études d'Euler Hermes, lors d'une présentation à la presse.

"Nous affrontons la première récession mondiale depuis 1945, c'est une période dangereuse aussi car des scénarios plus noirs, avec entrée en déflation, sont chaque jour plus possibles."

Selon Euler Hermes, les politiques monétaires des banques centrales, les plans de relance représentant déjà plus de 3,5% du PIB mondial, l'espoir de la fin du processus d'ajustement des stocks et la désinflation sont autant de facteurs de sortie de récession qui laissent espérer une timide reprise dans les pays de l'OCDE à partir de la fin 2009.

Mais l'ampleur et la prolongation de la crise économique et financière augmentent les risques d'un scénario en "L", avec une entrée progressive en déflation marquée par une chute des prix et des salaires.

La hausse des dépenses d'assurance-chômage, la baisse des rentrées fiscales et le coût des mesures de relance feront monter le déficit public à 5,6% du PIB cette année, selon Euler Hermes - une prévision qui est aussi celle annoncée par le gouvernement mercredi dans le cadre de sa loi de finances rectificative pour 2009.

L'assureur crédit voit ensuite ce chiffre monter à 5,7% en 2010, voire 6,6% dans son scénario noir, alors que le gouvernement anticipe une légère amélioration.

La dette, contenue autour de 65% du PIB ces dernières années, atteindrait 72% du PIB en 2009 puis 76% en 2010, voire 79% dans le scénario noir.

Pour la première fois de l'Histoire, le poids des intérêts de la dette française devrait ainsi dépasser 3% du PIB, ce qui, selon Karine Barger, fera entrer les finances publiques dans une "zone d'instabilité".

"Le niveau des taux d'intérêt appliqués à la dette devient une variable importante des finances publiques françaises. Un point de taux d'intérêt supplémentaire signifie un point de PIB de dépenses supplémentaires," a expliqué la directrice des études.

Pour cette raison, Euler Hermes n'envisage pas de mesures supplémentaires de relance en 2010. "On est dans une situation où les finances publiques françaises ne disposent plus de marge de manoeuvre pour emprunter sur les marchés financiers sans faire courir le risque d'une montée des taux d'intérêt à long terme,".

Des taux à 5,5%, contre environ 4% actuellement, feraient gonfler le déficit à 8% du PIB en 2010 du seul fait du gonflement des intérêts de la dette.

El Gringo
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AOF) - L'effondrement des marchés boursiers mondiaux se poursuit de façon imperturbable, alimenté par la crainte d'une faillite du système financier américain et des nouvelles calamiteuses sur le front de l'économie comme sur celui des entreprises. Vendredi soir, le Dow Jones s'apprêtait à terminer sur une perte hebdomadaire de 7,2 %, au plus bas depuis avril 1997, affecté par la chute sans fin des valeurs financières et la menace d'une faillite de General Motors. A Paris, le CAC 40 a perdu 6,22 % à 2 534,45 points en cinq séances.
El Gringo
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Immobilier : la crise affecte Paris

Paris est à son tour touchée par la crise immobilière. Selon les chiffres de la chambre Fnaim Paris-Ile-de-France, le volume des ventes est en chute de 25 % dans la capitale au second semestre 2008 et le recul des prix dans Paris intra-muros a atteint entre 3,5 et 5 % en 2008, tous arrondissements confondus, et principalement depuis la crise financière d'octobre.
Selon les professionnels, cette baisse des prix devrait s'accentuer pour atteindre 8 à 9 % en 2009, mais "personne ne croit à une chute des prix de 20 % à Paris" :-D en raison de la spécificité parisienne liée une une très forte demande, à la bonne tenue de l'emploi et à la pénurie de biens à vendre.

Le retournement du marché est effectivement plus profond en grande couronne où les prix ont déjà baissé dans certaines zones de 15 à 25 %.

Souvenez vous, c'était hier, la FNAIM arguant que Paris était une exception française et que rien ne pouvait atteindre son marché immobilier, vous pensez bien, s'il manque des logements en France, ce que soutien la FNAIM en corollaire d'une prétendue invulnérabilité des prix de l'immobilier à leurs plus hauts niveaux jamais atteints, alors pour Paris intra-muros à l'étroit à l'intérieur de ses boulevards de maréchaux !

Pour une des capitale les moins chère de la planète ! C'est incompréhensible, non ? ;-)
El Gringo
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Merck acquiert Schering Plough et devient n°2 mondial

C’est au 4ème trimestre que sera effective l’opération de rachat de Schering Plough par Merck pour 41,1 milliards de dollars, soit 32,5 milliards d’euros.

Les 2 entités combinées ont réalisé un chiffre d’affaires équivalent à 47 milliards de dollars en 2008.

La nouvelle entité permettra à Merck d’accéder à la 2ème place mondiale.

En termes de produits, le laboratoires acquiert ainsi un portefeuille plus diversifié et des médicaments sans concurrence avec les génériques. La nouvelle entité disposera de 18 produits en essai clinique de phase 3.

Concentration ... :-?
El Gringo
ElGringo ElGringoicon_post
Le Fonds monétaire international a une nouvelle fois abaissé jeudi ses prévisions pour l'économie mondiale et prévoit désormais que le produit intérieur brut de la planète devrait enregistrer cette année sa première contraction depuis la Seconde Guerre mondiale.

Moins de deux mois après la publication de ses précédentes prévisions, le FMI a indiqué qu'il tablait désormais sur une contraction du PIB mondial comprise entre 0,5% et 1%.

Il a estimé que cette dégradation justifiait que les grands pays riches et émergents prennent de nouvelles mesures contre la crise.

Les économies avancées devraient connaître une "profonde récession", avec un recul de 3,0% à 3,5% de leur PIB, a-t-il fait valoir.

Aux Etats-Unis, cette contraction serait de 2,6%, et au Japon de 5,8%. Ces deux pays courent "un risque élevé" de déflation, selon le FMI.

En zone euro, ce risque est "modéré", mais le PIB perdrait 3,2%. :#

Dans les pays émergents et en développement, la prévision de croissance a été également abaissée, et cette croissance ne serait plus que de 1,5% à 2,5%.

El Gringo
elbragard elbragardicon_post
euribor 1 an ce jour = 1,88
Pourquoi les banques ont du mal à prêter en dessous de 3,70 % ??? Ne joueraient-elles pas le jeu... ????
Pourtant, c'est l'état (donc nos impôts) qui a prêté les sous pour les sauver.....
J'espère que les taux proposés vont encore baisser, mais serais-je un doux rêveur ???
- Le meilleur remède ne s'achète pas à une pharmacie et sur ordonnance. Le meilleur remède, vous l'avez en vous et il s'appelle l'instinct de vivre -
ElGringo ElGringoicon_post
Attention !

Euribor et Eonia servent de référence pour les taux variables ! extrèmement rare en officine, non ? ;-)

Par contre Taux de refi de la BCE à 1.5% et OAT 10 ans à 3.66% servent pour les taux fixes.

Jadis avant la crise du nouveau millénaire, qui n'en est toujours pas une pour certains, le taux proposé par la banque à nos amis les pharmaciens officinaux pour financer leur achat de fonds ( à visée spéculative :-o oups !)

était calculé sur l'OAT, proche du taux de refi à l'époque, minoré de 3/4 de points, et même encore plus favorable à l'époque de l'envolée des prix de cessions en 2006.

Aujourd'hui effectivement, ils "margent gras" pour parler comme Monsieur tout le monde et même sur le dos des Pharmaciens, c'est dire si ceux qui pensent encore que la crise n'est pas sérieuse ont sans doute tort ... ;-)
El Gringo



Message édité par : ElGringo / 24-03-2009 20:09

ElGringo ElGringoicon_post
Certaines villes françaises comme Toulouse, Nantes ou Strasbourg résistent mieux à la crise de l'immobilier que Paris et Marseille (Bizarre ! il y a quelques semaines encore, Paris était bien sur hors de toute crise immobiliere française, vous pensez PARIS :# ), alors que Limoges, Saint-Etienne ou Brive sont les plus touchées, estime le Crédit Foncier dans son étude annuelle publiée mardi.

"La crise de l'immobilier ne touche pas l'ensemble des villes françaises de manière homogène", a souligné Jean-Michel Ciuch directeur des études du Crédit Foncier lors d'une conférence de presse.

Certains facteurs permettent de mieux résister: "le dynamisme démographique, l'attractivité du territoire, la qualité du parc immobilier et l'aménagement territorial", a-t-il précisé.

D'après ces critères, le Crédit Foncier a établi un classement sur la résistance à la crise d'une centaine de villes, allant de A (excellent) à D (médiocre).

Toulouse, Caen, Strasbourg, Cannes, Nice, Montpellier, Lyon et Nantes sont les villes les mieux notées (B+).

Paris et Marseille obtiennent B, Limoges ou Saint-Etienne C+, alors que Brive, Périgueux, Vesoul ou Rodez sont en queue du classement (C).

Et D ? Il n'y a pas encore grand monde ? Patience ...

En 2009, le Crédit Foncier estime que les prix seront stables sur le marché des biens d'exception. :| Effet positif du Bouclier fiscal ? ;-)

En revanche, les autres actifs devraient reculer de 5% à 20% selon les régions et la qualité des actifs. Non ? :-o

La banque exclut tout risque de "krach" immobilier, du fait de l'existence d'un déficit cumulé de production de logements en 10 ans estimé à 1,7 million". C'est du réchauffé, mais on ne s'en lasse pas ! :=!

Selon elle, le marché de l'immobilier neuf pourrait repartir grâce aux nouvelles mesures gouvernementales : le doublement du prêt à taux zéro qui peut être ajouté à des prêts à taux zéro proposés par certaines villes et le nouveau dispositif Scellier pour les investisseurs.

En ce qui concerne le marché de l'immobilier d'entreprise, les prix devraient céder de 5 à 25%.

Enfin, en ce qui concerne le marché de la location, "les loyers en 2009 ne devraient pas baisser mais ne devraient pas augmenter non plus car sinon il y aura un risque d'insolvabilité des ménages", a noté M. Ciuch.

Quant aux loyers de bureaux, ils vont baisser de manière plus nette en Ile de France --car l'offre est trop importante-- qu'en province.
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 24-03-2009 20:09

ElGringo ElGringoicon_post
Tous les syndicats vont manifester côte à côte le 1er mai, ce qui n'est jamais arrivé lors d'une Fête du Travail, pour exiger à nouveau du gouvernement des mesures en faveur des salariés touchés par la crise, un mois et demi après la mobilisation réussie du 19 mars.
Des représentants de la CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires et de l'Unsa en ont décidé ainsi lundi, tentant d'entretenir une mobilisation qui a vu entre 1,2 et 3 millions de personnes descendre dans les rues le 19 mars, un record sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Qui c'est qui prétend encore qu'il n'est pas un rassembleur ? ;-)
El Gringo
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La pension de retraite du président de BNP Paribas, Michel Pébereau, atteindra 800.000 euros par an, dont 700.000 seront versés par la banque, a indiqué jeudi à l'AFP un porte-parole du groupe.

La pension de retraite du président de la Société Générale Daniel Bouton atteindra quant à elle 730.000 euros par an.

D'où l'obligation de marger quelque peu sur les prêts consentis entre le taux de refi de la BCE à 1.25% et le taux proposé qui frôle les 4% ! :-?

la Banque ça nourrit son homme, le prix d'une belle officine moyenne à 100% tous les 2 ans !

Dur de faire mieux parmi les potards .... :#

El Gringo
ElGringo ElGringoicon_post
10 000 tonnes de dollars

A la grande joie des petits et des grands (investisseurs...), les pays du G20 viennent de signer un nouveau chèque en blanc de 1 000 milliards de dollars pour tenter de dégripper une bonne fois les rouages de l'économie mondiale.1 000 milliards, cela commence à devenir quelque peu délicat à appréhender voire visualiser... Pour s'en donner une idée, on notera qu'en billets de 100 dollars, une telle somme constituerait une pile d'une hauteur de 1 000 kilomètres ; ou encore, si l'on mettait bout à bout les billets de 1 dollar constitutifs d'un tel magot, on obtiendrait un ruban vert du plus bel effet, d'une longueur supérieure à la distance séparant la terre du soleil...
Et, en billet de 10 dollars, cela représente effectivement 10 000 tonnes de papier ; papier, tel est bien le coeur du problème... Alors, certes, on est encore bien loin des dérives, abondamment documentées, de la république de Weimar, époque à laquelle les ménagères allemandes brûlaient consciencieusement des billets de banque dans les cheminées car ils coûtaient moins cher que le bois de chauffage.
Va tout de même falloir les créer par du labeur ces nouveaux Mille Milliards de Dollars ! :-(
El Gringo
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L'économie espagnole, une des plus durement touchées en Europe par la crise, n'a pas fini de dégringoler, a averti vendredi la Banque d'Espagne,

qui mise sur deux ans de récession et un taux de chômage énorme frôlant les 20% en 2010.

Dans son bulletin mensuel de mars, la banque pointe "un approfondissement de la récession actuelle en Espagne en 2009,

avec une baisse de l'activité de 3% cette année, et un début de récupération à la fin 2010, bien que sur l'ensemble de l'exercice, la croissance sera toujours négative (-1%)".

Il est regrettable que Martine et Ségolène ne leur prodiguent pas leurs conseils avertis ! entre socialistes .... ;-)

El Gringo
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Une crise qui va transformer le monde, par Martin Wolf - 3 avril 2009
« Cette crise porte un coup dévastateur à la crédibilité et la légitimité des États-Unis à travers le monde, » a asséné Wolf aux Sénateurs américains qui l’avaient convié à à donner sa lecture de la situation. Martin Wolf est un adepte résolu de la mondialisation. Mais loin de se contenter de chanter ses mérites, comme beaucoup, c’est un esprit aigu qui sait analyser les faiblesses du système, en saisir les contradictions, y déceler les tendances lourdes, et n’hésite pas a exprimer franchement son opinion. Devant les Sénateurs, il ne s’est pas cantonné à une analyse économique technique, mais leur a signifié à quel point cette crise « made in USA » serait lourde de conséquences globales. Car au delà de leur statut désormais compromis, c’est le modèle de la mondialisation qu’ils avaient impulsé qui est désormais remis en cause. Si les USA eux même ne parviennent pas à maitriser le marché libre, qui le pourrait ? Si la mondialisation présente de tels dangers, pourquoi s’y insérer ? Cette crise va ouvrir une période de transformations profondes, diagnostique-t-il. Le rôle des USA, mais aussi de l’occident dans son ensemble, sera remis en cause, en raison de leur échec patent à prévenir de telles catastrophes. De la même façon que le souvenir de la Dépression des années trente avait façonné le monde durant près d’un demi siècle, cette crise redéfinira pour longtemps les orientations et les choix politiques dans le monde entier. Elle entraînera un renforcement du contrôle exercé par le politique sur les marchés, prévoit Wolf, mais elle bouleversera aussi les hiérarchies établies. Les pays émergents ne se contenteront plus d’être réduits au second rôle dans des institutions internationales dont les responsables en titre ont fait un si mauvais usage. Les pays asiatiques, en particulier, qui gardent encore le souvenir cuisant des humiliations subies de la part du FMI et des USA en 1998, rappelle Wolf, réclameront d’obtenir voix au chapitre. Ce à quoi nous sommes confrontés c’est bien à une rupture de dimension historique : « l’effondrement du système financier occidental, alors que la Chine semble prospère, marque de façon humiliante la fin du “moment unipolaire”. »


Communication de Martin Wolf devant la Commission des Affaires Etrangères du Sénat des Etats-Unis, 25 mars 2009

Nous vivons la plus dangereuse crise économique et financière depuis les années 1930. Mais c’est également une crise ayant un impact sur les relations internationales : une profonde récession va ébranler la stabilité politique à travers le monde, et elle représente une menace pour l’objectif poursuivi depuis longtemps par les États-Unis qui est de créer un marché ouvert et dynamique pour l’économie mondiale. Peut-être plus important encore, les États-Unis sont actuellement considérés comme la source du problème plutôt que de sa solution.

Par conséquent, cette crise porte un coup dévastateur à la crédibilité et la légitimité des États-Unis à travers le monde. Si les États-Unis ne parviennent pas à gérer le capitalisme de marché libre, qui le pourrait ? Si le capitalisme de marché libre peut créer de tels dommages, pourquoi l’adopter ? Si l’ouverture à l’économie mondiale comporte de tels dangers, pourquoi prendre ce risque ? Alors que le choc subi se transforme en colère, non seulement aux États-Unis, mais partout dans le monde, ces questions sont posées. Si les États-Unis souhaitent fournir les bonnes réponses, ils doivent traiter cette crise chez eux, et faire ce qu’il peuvent pour venir en aide aux victimes innocentes à l’étranger. Ce n’est pas une question de charité. C’est une question d’intérêt personnel.

La crise économique mondiale est devenue extrêmement grave : le système financier est sous perfusion, avec des milliers de milliards de dollars fournis par les gouvernements. Trois des quatre banques centrales les plus importantes - la Réserve fédérale, la Banque du Japon et de la Banque d’Angleterre - ont des taux d’intérêt proche de zéro, et la Banque centrale européenne devrait suivre le mouvement. Les gouvernements assouplissent également leur politique budgétaire de façon agressive, avec des déficits pour les pays avancés membres du G-20 qui devraient atteindre 6,7 pour cent du PIB cette année et 7,6 pour cent en 2010.

Cette politique de soutien massif répond à une situation économique de plus en plus sombre : le Fonds Monétaire International prévoit que la production mondiale va diminuer de 0,5 pour cent à 1 pour cent cette année, ce qui est une révision à la baisse de ses prévisions de 1 à 1,5 points de pourcentage en deux mois. Il prévoit également que les économies des pays avancés se contracteront de 3 à 3,5 pour cent, ce qui est le pire résultat depuis les années 1930.

Rien de tout cela n’est surprenant. Non seulement le système financier mondial, s’est bloqué à la fin de l’année dernière, mais la Banque Asiatique de Développement a indiqué que la perte totale de patrimoine sur le marché mondial s’élève à 50 000 milliards, ce qui représente près d’un an de la production mondiale. La perte de patrimoine sur les places boursières représente à elle seule 25 000 milliards de dollars. La demande de produits manufacturés, le niveau de leur production et leur commerce mondial sont tombés en chute libre à la fin de l’an dernier : la production industrielle Allemande a baissé de 19,2 pour cent sur un an en Janvier, celle de la Corée du Sud de 25,6 pour cent et celle du Japon de 30,8 pour cent.

Inévitablement, et de façon tragique, les plus durement touchés sont les pays qui se sont ouvert aux capitaux mondiaux, en particulier les pays émergents en Europe centrale et orientale. Ceux-ci forment le seul groupe important de pays émergents à avoir été importateurs nets de capitaux dans les années 2000, avec pour résultat une situation déjà observée à de nombreuses reprises durant ces trois dernières décennies, lorsque les détenteurs capitaux prennent peur. Ces pays font face au risque d’un effondrement, précisément parce que ils ont fait confiance à l’Europe et aux marchés de capitaux. Depuis juin dernier, le consensus des prévisions de croissance pour cette année en Europe de l’Est, a chuté de plus 6 pour cent à moins 0,5 pour cent. Il va certainement continuer à baisser. Mais toutes les économies émergentes sont affectées par la perte de la demande extérieure, la réduction des flux de capitaux à l’échelle mondiale et les hausses résultantes dans le coût du crédit.

Dans un récent article du Financial Times, qui a ouvert notre série sur « l’avenir du capitalisme », j’ai écrit qu’il était impossible de savoir où nous allions. Durant le chaos des années 1970, bien peu pouvaient imaginer que la période suivante verrait l’inflation jugulée, l’apparition d’un capitalisme débridé et de la mort du communisme. Ce qui adviendra aujourd’hui dépendra de choix non encore effectués et de chocs encore inconnus.

Cependant, la conjugaison d’un effondrement financier et d’une énorme récession changera certainement le monde. La Grande Crise a transformé le capitalisme et le rôle du gouvernement pendant un demi-siècle. Elle a conduit à l’effondrement de la libéralisation du commerce, renforcé la crédibilité du socialisme et du communisme, et convaincu de nombreux responsables d’adopter de nouvelles stratégies de développement. Elle a également conduit à la xénophobie et à l’autoritarisme. Le besoin de sécurité entraînera un renforcement du contrôle exercé par le politique sur les marchés. Ce retour du politique entraînera également un recentrage sur le niveau national, se traduisant par un éloignement du global. Cet état de fait est déjà évident dans la finance. Mais les interventions protectionnistes sont susceptibles d’aller bien au-delà des cas observés jusqu’ici : elles n’en sont encore qu’à leur début.

Dans les pays émergents, le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté augmente, la nouvelle classe moyenne va diminuer en importance et les gouvernements de certains pays feront défaut sur leurs dettes. La confiance dans les élites locales et mondiales, dans le marché et même dans la possibilité de progrès matériel vont s’affaiblir, avec des conséquences sociales et politiques potentiellement dévastatrice.

La capacité de l’Occident en général et des États-Unis en particulier à influencer le cours des événements sera également compromise. L’effondrement du système financier occidental, alors que la Chine semble prospère, marque de façon humiliante la fin du « moment unipolaire ». Au même moment où les responsables politiques occidentaux sont engagés dans cette lutte, leur crédibilité est ruinée.

Ces transformations mettent en danger la capacité de la communauté internationale, non seulement à gérer l’économie mondiale, mais aussi à faire face aux défis stratégiques : les États faibles, le terrorisme, le changement climatique et la montée de nouvelles grandes puissances. Dans le cas le plus extrême, l’intégration de l’économie mondiale, de laquelle presque tout le monde dépend aujourd’hui, pourrait se défaire.

Les décisions prises au cours de l’année prochaine façonneront le monde pour des décennies. Alors, que doit-on faire ? Voici ce que je suggère, en mettant l’accent sur le rôle du Fonds monétaire international.

Tout d’abord, nous devons nous rendre compte qu’il s’agit d’une crise de cette économie mondiale, pour la naissance de laquelle les États-Unis ont joué un rôle prépondérant. Si l’on veut que survive cet accomplissement, et toutes les promesses qui sont les siennes, la crise doit être résolue au niveau mondial.

Deuxièmement, la réunion des chefs de gouvernement du G-20 à Londres, est une reconnaissance de ce fait. La gestion de l’économie mondiale ne peut être réussie par les seules économies avancées. Bien que tous les pays présents ne soient pas d’importance systémique, tous les pays d’importance systémique seront là. Le monde attend que ce sommet réussisse. Il ne doit pas être déçu.

Troisièmement, les priorités immédiates sont de soutenir la demande, de restaurer le système financier mondial et d’éviter de tomber dans un protectionnisme global. L’objectif à long terme doit être de revoir la réglementation et la structure du système financier, et de réformer le système international de gouvernance économique et financière. Certains progrès ont été réalisés sur ces fronts. Mais ce n’est pas assez.

Quatrièmement, il existe une probabilité élevée que cette crise conduise à un déclin bien plus important que prévu de l’économie mondiale, suivi par une reprise lente et instable. Ce risque doit être éliminé, si possible.

Cinquièmement, pour que les pays émergents puissent faire confiance à l’économie mondiale, il est essentiel de leur offrir une aide généreuse maintenant. À l’heure actuelle, ils reprochent à l’occident ce qui s’est produit. Il a certes été utile que la Fed et d’autres banques centrales consentent à accorder des prêts à quelques banques centrales choisies. Mais il faut faire beaucoup plus.

Sixièmement, l’enveloppe dont dispose le FMI pour accorder des prêts est d’environ 250 milliards, ce qui est nettement insuffisant. Le Trésor américain a proposé qu’elle soit portée à 750 milliards. C’est désormais à tout le moins nécessaire. Rappelez-vous que les réserves de change mondiales, principalement détenue par les économies émergentes, sont passées de 1 500 milliards à 7000 milliards entre janvier 1999, après la crise financière asiatique, et le maximum atteint l’année dernière. Ceci fournit une indication sur le niveau de la demande de réserves. Il serait beaucoup plus efficace, toutefois, que ces réserves soient mises en commun, plutôt que chaque pays ne tente de se protéger lui-même de façon si coûteuse. C’est pour cela qu’existe le FMI. Il devrait être utilisé à cette fin.

Septièmement, en plus d’accroître ses ressources, la gouvernance du FMI doit être transformée. Les pays asiatiques, en particulier, se souviennent encore de l’humiliation qu’ils ont subie il y a une décennie de cela, du fait du FMI et du Trésor américain. Ils veulent disposer d’une plus grande voix au chapitre dans le fonctionnement du Fonds. Une étape importante est de procéder à une énorme réduction de poids des votes de l’Europe, qui pèse aujourd’hui environ un tiers du total [1] . Il est également important de mettre fin à la pratique traditionnelle consistant à attribuer la direction de la Banque mondiale à un Américain et celle du FMI à un européen.

Huitièmement, on doit sérieusement réfléchir à créer une allocation annuelle de DTS (droits de tirage spéciaux), - qui sont les réserves propres au FMI. Cela permettrait de satisfaire la demande mondiale de réserves, sans entraîner de coût sur les ressources. Traditionnellement, les États-Unis ont considéré les DTS comme un rival pour le rôle de monnaie de réserve du dollar et appréciaient la possibilité de financer leurs déficits extérieurs par une simple extension de l’offre de dollars. Mais l’évolution économique de ces dix dernières années aurait du ébranler cette complaisance manifestée par les USA. La possibilité de soutenir un très grand déficit de la balance courante s’est avérée être une catastrophe, car, à mon avis, elle explique en grande partie la crise financière actuelle aux États-Unis et dans le monde. En outre, les États-Unis doivent être capables d’exporter pour sortir de la récession actuelle. Sinon, il sont susceptible d’être contraints à un énorme déficit budgétaire pendant un temps indéfini, afin de compenser l’augmentation de l’épargne privée et le déficit structurel du compte courant. [2] Augmenter le pouvoir d’achat des pays émergents, par le biais d’une allocation annuelle de DTS, permettrait de progresser sensiblement vers la résolution de ce problème. Je crains que, si cela n’est pas le cas, un retour généralisé au protectionnisme soit probable, les pays déficitaires, comme les États-Unis, trouvant là le moyen de renforcer la demande de la production intérieure et le niveau d’emploi.

Ce que je propose ici ne représente que seulement une petite partie de l’ordre du jour. Mais c’est une partie essentielle. Plus les USA feront preuve d’imagination et déploieront d’énergie aujourd’hui, plus il seront en mesure de rétablir leur réputation et leur influence dans le monde entier. Il s’agit d’un moment décisif. Des choix doivent être faits entre se tourner vers l’extérieur ou se replier vers des solutions internes. Nous avons tenté cette deuxième option dans les années 1930. Cette fois, nous devons tenter la première.


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El Gringo
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Et ma ristourne, Docteur ?

25% pour cent sur une couronne, 50 % sur une opération chirurgicale, 40 % sur des lunettes, combien pour les médicamenyts ? …

Même les professionnels de santé sont désormais soumis aux diktats de la concurrence et à la pression constante des remises et des rabais.

Cette nouvelle tendance consumériste, pointée par « le Parisien » (édition du 6 avril), serait la conséquence d’une politique de plus en plus avide d’économie dans le domaine de la santé.

Déremboursements en chaîne, franchise médicale, insuffisance de la couverture par les complémentaires, voire choix d'absence de complémentaire, tout invite désormais les patients à négocier, discuter, marchander leur santé.

Et ce n’est pas pour déplaire à l’assurance-maladie qui, depuis le 1er février, contribue même, d’une certaine façon, au jeu de la concurrence.

Les médecins doivent en effet fournir à l’assuré un devis dès lors que le montant des honoraires ou d’un acte dépasse 70 euros.

Dans les officines aussi, la pratique gagnerait du terrain et il n’est pas rare de rencontrer un client qui discute le prix d’un traitement ou rechigne face à l’absence de vignette.

« La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût », répètent à l’envi nos ministres de tutelle.

El Gringo
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Idées noires : Le ministre des Affaires Etrangères russe exclut tout risque de guerre dans le sillage de la crise mondiale jeudi 9 avril 2009 - Source Novosti


Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov estime que la crise économique mondiale actuelle ne dégénérera pas en guerre.

"Je ne vois aucune raison pour que la crise actuelle provoque une guerre. On se souvient de la Grande dépression qui avait mis en veilleuse la tendance à l’intégration financière et économique. La Seconde Guerre mondiale a mis fin à tout cela. Mais je ne vois aucune condition susceptible de permettre à ce scénario de se répéter", a indiqué M. Lavrov jeudi dans une interview à RIA Novosti, à la chaîne de télévision Russia Today et à la radio Voix de la Russie.

Nous voilà rassurés, quoique ce sont les mêmes qui il y a quelques temps nous confiaient ne voire aucune raison pour que la crise financière ne provoque une crise économique ... :-(
El Gringo
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Le gouvernement américain encourage la création de fonds permettant aux particuliers d'investir dans les actifs cédés par les établissements financiers en difficulté et donc de profiter du plan fédéral de sauvetage des banques, a indiqué jeudi le New York Times.

A l'instar des "Liberty Bonds" durant la Première guerre mondiale, qui donnaient l'occasion à tous les Américains de soutenir le coût du conflit, l'administration Obama encourage de grands groupes d'investissement à créer des fonds financés par des obligations proposées au grand public.

Ces fonds, qui rachèteraient les actifs douteux des banques, seraient des outils d'investissement "offrant aux Américains ordinaires une chance de bénéficier des plans de sauvetage (des banques) financés avec leurs impôts", note le quotidien généraliste dans un article de "une".

De petits investisseurs pourraient y prendre part, avec une mise de seulement quelques centaines de dollars, précise le NYT.

Ces fonds, poursuit-il, permettraient aux établissement d'obtenir de nouvelles liquidités pour octroyer les prêts qui font cruellement défaut à la relance de l'économie, et "si tout va bien, ils pourraient finalement revendre les actifs acquis avec un bénéfice".

Une telle initiative intervient alors que l'opinion publique, échaudée par les bonus distribués par plusieurs établissements soutenus par l'Etat, à l'image de l'assureur AIG, se montre très critique envers la politique gouvernementale de soutien au secteur financier.

Cependant, cette stratégie ne serait pas exempte de risques, politiquement pour l'administration Obama, et financièrement pour les petits investisseurs potentiels, commente le journal.

Plusieurs fonds d'investissement tels BlackRock (groupe Bank of America), Pimco (groupe Allianz), Legg Mason ou BNY Mellon Asset Management, ont déjà fait part de leur intérêt. Leur sélection par le Trésor devrait intervenir mi-mai, selon le quotidien.

La boucle est pratiquement bouclée ....

Je suggère au passage que les citoyens américains sans apport conséquent pour investir sur ces supports aient recours directement à l'emprunt ! :-P

La quatrième Dimension
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Le taux de rémunération du Livret A passerait à 1% au 1er mai, contre 2,5% actuellement, en cas d'application du mode de calcul automatique défini par la loi, selon un calcul effectué par l'AFP sur la base des chiffres de l'inflation publiés vendredi.

Le taux du Livret A est en théorie calculé en fonction des derniers chiffres de l'inflation disponsibles et des taux du marché monétaire.

Si le gouvernement décidait d'appliquer à la lettre ce mécanisme d'ajustement automatique, instauré en 2003 pour dépolitiser ce sujet très sensible, le taux du Livret A descendrait ainsi à un niveau jamais vu depuis sa création en 1818. La rémunération du Livret A avait atteint 2% entre août 2005 et février 2006, son plus bas niveau à ce jour.

Le calcul fait même ressortir un taux à 0,75%, mais l'arrêté du 27 janvier 2009 prévoit que la variation ne peut excéder 1,5 point (1,5%), ce qui bloquerait le taux à 1%.

Le taux du Livret A est susceptible d'être ajusté deux fois par an, début février et début août.

Mais si, au 15 avril et au 15 octobre, la Banque de France "estime que la variation de l'inflation ou des marchés monétaires est très importante", son gouverneur, Christian Noyer, peut désormais proposer à Bercy la révision du taux, respectivement au 1er mai ou au 1er novembre suivants.

Il lui transmet alors un courrier dans les quatre jours ouvrés suivant le 15 avril ou le 15 octobre.

Aux dernières nouvelles 1.75% au 1er Mai unitaire et 1% attendra le 1er Août et la trève estivale.

El Gringo


Message édité par : ElGringo / 10-04-2009 13:47