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C'est quoi cette connerie encore ?#2609

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thomas28 thomas28icon_post
Bonjour ninou 06
4 Quels sont les diplômes concernant les secteurs sanitaires et sociaux accessibles par la VAE ?


Dans le secteur sanitaire et social, tous les certificats titres ou diplômes sont concernés. A ce jour, en janvier 2006, sont d'ores et déjà accessibles :

le DEES (Diplôme d'Etat d'éducateur spécialisé)
le DEJE (Diplôme d'Etat d'éducateur de jeunes enfants)
le DEES (Diplôme d'Etat d'éducateur de jeunes enfants)
le DEETS (Diplôme d'Etat d'éducateur technique spécialisé)
le DEAVS (Diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale)
le DETISF (Diplôme d’Etat de technicien de l’intervention sociale et familiale)
le DEMF (Diplôme d'Etat de médiateur familial)
le CAFERUIS (Certificat d’aptitude à la fonction de responsable d’unité d’intervention sociale)
le DEASS (Diplôme d’Etat d’assistant de service social)
le DPAS (diplôme d’Etat d’aide-soignant)

D'autres diplômes délivrés par les ministères chargés des Affaires sociales (DGAS) ou de la Santé (DGS, DHOS) sont en cours d'adaptation ( CAFAMP, CAFME, CAFDES, DSTS, DP auxiliaire de puériculture, Diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière).

Bien voila ce qu'il en est de la Vae. Alors rassurez-vous votre diplôme n'est pas prés d' être bradé.


c'est sur tu as raison on ne vas pas brader un diplome qui ne resemble a rien.
Delphine66 Delphine66icon_post
Où en est-on de la VAE à présent ? :#
olivier91 olivier91icon_post
bonjour

Pour l'instant, il semble que pour conformité à l'Art L 4211 (et d'autres...) du code de la santé, la VAE ne peut être mise en place pour notre profession (préparateur).
Si l'on modifie ces Articles (projet de LOI, assemblées...etc) on peut tout envisager......y compris pour la profession de Pharmacien d'officine, car si on lit le dernier CEP, l'activité est jugée "interchangeable".

Certes, la VAE est à la mode mais les syndicats qui signeront indirectement sa mise en oeuvre doivent être très vigilants.

Observons le BP hospitalier:

- beau diplôme niveau III
- incapacité à former un nombre correspondant à la demande
- pas prévu que les demandeurs de formation avaient souvent + de 26 ans!
- tout ça pour finir en autorisant la VAE

quel intéret de créer ce diplôme?

olivier91
Manager Managericon_post
Il y a des métiers pour laquelle la VAE est impossible parce que contraire à la réglementation, mais au-delà de ça, pour avoir vu un dossier de VAE monté par un membre de ma famille, il faut s'accrocher, c'est quand même très complexe.
Les préparateurs qui aiment leur métier se retrouvent sur preparateur-en-pharmacie.com
Syberg Sybergicon_post
La VAE en officine pour le diplome de preparateur et encore plus pour celui de pharmacien est une aberration.

Si jamais la VAE arrive un jour en officine, je peux vous assurer qu'en tant que titulaire je n'engagerai pas les gens qui auront eu leur diplome de preparateur ou de pharmacien de cette manière.
olivier91 olivier91icon_post
bonjour

Je ne crois pas qu'il faille être aussi affirmatif sur la qualité ou les lacunes des gens qui font l'effort de la VAE, mais il est logique que ça fasse grincer les dents des gens qui eux ont fait l'effort de la formation (avec ce que celà implique au niveau finances..) Mais ne serait-il pas plus simple (pour un diplôme comme le BP) de leur faire passer les épreuves... comme les autres ?

...mais là on s'apercevrait que le diplôme n'est pas tout à fait en correllation avec l'activité...

Pris dans tous les sens, j'ai l'impression que la VAE dévalorise le diplôme, ou remet en cause son existence.
A+
olivier91
JM_Refalo JM_Refaloicon_post
Citation : olivier91 
Mais ne serait-il pas plus simple (pour un diplôme comme le BP) de leur faire passer les épreuves... comme les autres ?


Le problème, dans l'état actuel de la réglementation de l'examen de BP de préparateur en pharmacie, est que pour pouvoir le présenter il faut remplir 3 conditions :
1. avoir un diplôme (baccalaureat aujourd'hui)
2. avoir 2 années de pratiques professionnelle récente en pharmacie
3. avoir suivi récemment au moins 800 heures de formation en CFA pharmacie
Donc pas moyen de déconnecter l'examen de la formation.

A mon sens, la VAE s'adresse a des personnes qui ont raté l'examen de BP, des épreuves validées, parfois une seule qui manque.

Passé l'année de redoublement, s'ils n'ont pas réussi lors de cette deuxième tentative,
ils se retrouvent dans un cercle vicieux :
soit abandonner complément la pharmacie et faire un trait sur 3 voir 4 ans de formation : rare
soit ils continuent à travailler (normalement ils ne devraient pas faire de vente de médicaments et produits du monopole) et se présentent un an après à l'examen en candidats libres, car plus personne ne veut financer leur formation.

Ils espérent dans le fait qu'ils n'ont qu'une épreuve à passer le reste étant encore acquis.
Mais en fait, même avec une seule épreuve, les chances de réussite d'un candidat libre sont bien faibles : surtout si c'est la Chimie - Biologie ou les préparations, car ils n'ont plus eu ni formation ni pratique depuis plusieurs mois.

Puis les années s'accumulent avec une ou plusieurs grossesses...
au bout de 5 ans les épreuves acquises ne le sont plus...
C'est en tous cas une réalité que j'ai vécue, quand j'étais Directeur d'une école de préparateurs dans les DOM, pour certains, pas les meilleurs bien sur, mais pas plus mauvais que certains "qui l'ont eu", moins chanceux ou plus stressés probablement...

Dans ce cas OUI je dis qu'un système de VAE est nécessaire.

Je propose à ceux qui sont systématiquement opposés à la VAE :
demandez, une fois, une seule, à faire partie d'un jury de VAE,
vous pourrez vous faire un opinion plus réelle,
vous verrez, comme l'a dit MANAGER, qu'un dossier de VAE c'est quelque chose d'énorme,
rien avoir avec le fantasme du quidam qui obtient un diplôme sur un vague stage prolongé...
Jean-Michel Refalo
olivier91 olivier91icon_post
Bonjour

Je ne remets pas en question les qualités des personnes qui se veulent tenter la VAE, mais il ne faut pas non plus dire que les diplômes sont obtenus "par chance"ou ratés "à cause du stress"...celà fait 10ans que je vois des jeunes passer leur diplôme en ile de france: on a parait'il les résultats les plus bas de france, or, concernant toutes les classes,et les élèves que j'ai vus passer, les résultats ne sont pas scandaleux (compte tenu du niveau de recrutement des jeunes...pas de surprise)

A+
olivier91
Syberg Sybergicon_post
Je continue de dire que ce n'est pas imaginable pour les pharmaciens.

Pour les préparateurs:

Si la personne ne travaille pas en officine, elle ne peut pas valider la VAE.

Si elle travaille en officine, sans avoir le droit de délivrer, de faire des prép, donc d'apprendre le boulot de préparateur je ne vois pas comment on peut justifier de la VAE?

Si elle fait le travail des préparateurs pour continuer sa formation et valider une VAE, c'est illégal.

Aprés vous vous plaignez (les préparateurs) de ne pas être correctement payé. Vous croyez quoi? Si ce système ce généralise, les pharmaciens verreux ne vont pas se géner pour promettre des VAE à du personnel sous qualifié dans le seul but de l'exploiter. Et ce sera des emplois de perdu pour les préparateurs diplomés, plus une dévalorisation de la qualité des officines.



Bixente64 Bixente64icon_post
Bonjour,

Dans cette hypothèse, ne pourait-on pas considérer que les préparateurs effectuent, eux, un travail sensiblement identique à celui des pharmaciens-adjoints, dans la pratique, et que dés lors, l'accés à une reconnaissance de son travail réél soit possible ?
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Bixente64 Bixente64icon_post
La période qui s’ouvre comporte des perspectives de changement plus nombreuses et plus
radicales en termes d’organisation économique. La question des ressources humaines et des
compétences à mobiliser est d’autant plus importante que la branche se trouve face à un emploi
« sensible », celui du préparateur, un emploi « boudé », celui d’adjoint, et le « continent obscur »
des employés, au premier rang desquels les apprentis.
(...)
L’évolution du code de la santé et des contenus de formation — conditionnant l’exercice du
pharmacien et du préparateur d’officine et leur formation —devrait aller de pair avec la
révision des responsabilités des différents emplois de l’officine. La mise en oeuvre s’en révèle
lente et délicate. Les préoccupations respectives des différents ministères et services
impliqués peuvent devenir génératrices d’incompréhensions voire de contradictions qui
freinent le mouvement, avec le risque de voir s’accentuer la déconnexion entre les textes
réglementaires et la réalité du terrain et de l’exercice.
(...)
LE PREPARATEUR
Si l’on s’achemine vers une réorientation des activités du titulaire et de l’adjoint sur
l’expertise scientifique de leur métier, la participation du préparateur à l’activité de l’officine
telle qu’elle se présente aujourd’hui (spécialisation, qualité de la relation et du service, priseen charge des tâches administratives liées à la délivrance du médicament…) redevient
centrale.
Il semble alors important de redéfinir plus précisément le rôle et les responsabilités du
préparateur. Il s’agit en particulier de le recentrer sur son coeur de métier officinal, qui est le médicament. Les tâches administratives, les spécialisations liées aux activités tournées vers le bien-être peuvent être prises en charge par d’autres profils, si la taille de l’officine le permet. Par ailleurs, le préparateur peut également s’orienter vers une spécialisation.

Une responsabilité renforcée, à inscrire dans le code des professions de santé
Actuellement, selon les dispositions du code de la santé publique, le préparateur assume ses tâches sous la responsabilité et le contrôle effectif d’un pharmacien, celui-ci pouvant être le titulaire de l’officine, un pharmacien adjoint ou encore un pharmacien remplaçant, sa responsabilité pénale demeurant engagée (article L 4241-1 du code de la santé publique). Les textes s’avèrent relativement imprécis et laissent la place à des interprétations différentes, ainsi que cela a déjà été évoqué. La branche officine estime qu’il serait utile de préciser jusqu’où va la responsabilité du préparateur dans la délivrance, son coeur de métier, et souhaiterait que cela soit explicite dans la législation, à plus forte raison si les missions de santé publique de l’officine viennent à se renforcer, imposant que le pharmacien dégage de la disponibilité pour ces activités. La notion de contrôle effectif, notamment, mériterait, du point de vue de la branche professionnelle, d’être mieux définie dans le code, le Ministère de la santé estimant pour sa part que le texte convient et qu’il n’est pas nécessaire d’affiner cette définition. Le secteur de l’officine souhaiterait essentiellement que les textes mentionnent qu’ « un pharmacien doit
être présent dans l’espace officinal pour assumer une responsabilité de prise en charge au cas où le préparateur ou un patient le demande », plutôt que de faire référence à un « contrôle effectif ».
Quoiqu’il en soit, son expérience et la technologie dont on dispose aujourd’hui permettent au préparateur de délivrer le médicament, dans un certain nombre de cas, sans contrôle
concomittant à la délivrance de l’ordonnance de la part du pharmacien. Dès qu’une alerte est déclenchée — ce qui ne correspond pas à la situation la plus fréquente — il doit soumettre le cas au pharmacien présent dans l’officine.
Il convient de souligner ici que la position de l’Ordre et de l’Université est plus frileuse
quant à la compétence des préparateurs à exercer des responsabilités accrues, l’analyse de l’ordonnance constituant selon eux un tout abstrait, difficile à expliciter, mais qui requiert
véritablement des connaissances et un raisonnement méthodologique relevant de l’expertise du pharmacien.
Toutefois, avec une élévation du niveau de formation des préparateurs, une description
précise de leur périmètre d’action et de responsabilité et la mise en place des processus qualité (incluant des démarches d’assurance et de contrôle de la qualité), cette réticence devrait s’estomper. Si l’on considère, comme cela vient d’être dit plus haut, que la prise en charge du patient est globale, dépend de sa personnalité et de sa pathologie, il convient de prévoir une procédure de prise en charge, en fonction de sa demande et de son besoin, assez précise. L’orientation au sein des différents espaces de l’officine devient un facteur déterminant pour que cette opération se passe bien auprès de l’intervenant légitime, sans que le patient ait l’impression d’être balloté et par là-même déshumanisé (comme cela peut être le cas chez les spécialistes ou dans les établissements hospitaliers, où le patient se confond avec son symptôme).
La frontière entre les activités du pharmacien et du préparateur, au sein de l’officine
Ce point a fait l’objet de la suggestion suivante, qui reste à étudier plus attentivement :
- La dispensation dans les cas complexes et la prescription seraient dévolues au pharmacien, qui assumerait aussi la coordination avec le réseau de santé, notamment
avec les médecins. La prescription par les pharmaciens est déjà assurée dans le cadre
de l’automédication pour les pathologies bénignes, des produits de sevrage du tabac,
de la contraception d’urgence, de la substitution. Les pharmaciens estiment qu’ils devraient pouvoir officiellement prescrire certains médicaments193, pour les pathologies bénignes notamment, éventuellement dans le cadre d’une prestation rémunérée. Ils insistent en particulier sur la valorisation de leur rôle auprès des clients que leur apporterait cette possibilité de prescrire.
- La délivrance de l’ordonnance sans risque détecté — même délicate, mais qui revient chaque mois — pourrait relever de la responsabilité du préparateur.

Les questions à résoudre
Dans le travail de définition du périmètre de responsabilité du préparateur, certaines des
questions à résoudre sont déjà repérées, parmi lesquelles :
- Le degré d’autonomie du préparateur, les obligations et les modalités du « rendre compte » au pharmacien, notamment pour le suivi des patients chroniques.
- L’accès au dossier patient (quand il sera mis en place) : les préparateurs pourraient, en
fonction de nouvelles prérogatives, disposer d’un accès sécurisé à une partie de ce dossier (différents niveaux de sécurité sont à prévoir selon le type d’information que doit connaître celui qui intervient dans la dispensation ou la délivrance).
- La délivrance de l’ordonnance et le suivi des patients (en orthopédie notamment) à domicile, ou en maison de retraite, pourraient entrer dans le champ d’activité du préparateur sous réserve d’une évolution du code.

Un risque de blocage à dépasser
Une telle orientation de l’organisation et des responsabilités au sein de l’officine va dans le
sens des propos du Ministre de la Santé194 sur la délégation de tâches : propos prononcés en référence à la délégation de certains actes médicaux et non pharmaciens, mais qui soulignent la nécessité de repositionner et valoriser plus largement les professionnels de santé non médecins.
Un écueil possible se dessine déjà. Du côté des pouvoirs publics, on envisage d’inscrire la
responsabilité dans le code à la condition que le périmètre d’activité du préparateur ait été
préalablement redéfini et la formation orientée en conséquence, de façon à s’assurer que le
niveau de compétence requis est généralement atteint (y compris par les diplômés les plus
récents et encore inexpérimentés). Les représentants de la profession souhaitent au contraireque la volonté politique se traduise dans le code et qu’ensuite seulement, le périmètre soit redéfini selon les besoins pour qu’enfin, la formation intègre les modifications nécessaires.
Le rejet de l’initiative d’un groupe d’acteurs sur un autre risque de ralentir inutilement un
processus réellement moteur pour l’officine et la profession de préparateur. La modification
du code implique une réflexion sur le périmètre de responsabilité, qui doit être défini avant de pouvoir être qualifié dans un texte. En revanche, il semble logique d’attendre la modification réglementaire avant de réorienter les cursus. Dans le cadre de ce CEP, la branche a déjà consulté les organismes de formation sur les évolutions souhaitables des programmes pour répondre aux évolutions des exigences d’exercice et des niveaux de qualification requis tels qu’elle les pressent. Elle pourra poursuivre cette réflexion sur les contenus et y associer les formateurs afin de préparer le chemin vers la configuration prévue.

Des perspectives de carrière à développer
Le problème du manque de préparateurs risque de se présenter de façon plus aiguë que celui du manque de pharmaciens adjoints. Au-delà de la revalorisation salariale, la question posée aujourd’hui est aussi celle des perspectives pour des préparateurs qui intègrent leur cursus avec le bac et trouvent davantage de possibilités d’évolution dans des secteurs plus commerciaux.
Il convient donc également d’introduire des possibilités d’évolution de carrière (vers
l’encadrement, vers une spécialisation) et un accès par VAE aux études de pharmacie pour
ceux qui le désirent et le peuvent.

TOME I
CONTRAT D’ETUDES PROSPECTIVES DANS
LA PHARMACIE D’OFFICINE
RAPPORT FINAL – MARS 2006
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Syberg Sybergicon_post
Amon avis le probleme est pris à l'envers.

Ce ne sont pas les préparateurs qui font le travail des adjoints, mais les adjoints qui ne font "que" le travail des préparateurs. (cela reste caricatural)

Le problème dans de nombreuses officines c'est que les adjoints ne peuvent pas faire ce pour quoi ils sont payés. Encore une fois ce sont les titulaires qui ne manage pas leur équipe correctement. Donc actuellement si il fallait payer "le travail réél" il faudrait baisser le salaire des adjoints, puisque ce sont eux qui ne font pas leur travail.

Cela ne change par contre rien au fait que la grille de salaire des préparateurs devrait, a mon avis, être réévalué. Mais cela ne me parait pas être une bonne idée d'utiliser ce genre d'argument.
Whoops Whoopsicon_post
Je pense que le pharmacien qui exploite ses connaissances actuellement ne fait pas le même boulot qu'un préparateur. L'évocation de la possibilité de "s’acheminer vers une réorientation des activités du titulaire et de l’adjoint sur l’expertise scientifique de leur métier" me semble, pour ma part, sortir tout droit de la bouche d'un extra-terrestre. D'abord, c'est quelque chose qui, pour la plupart, a toujours constitué le coeur du métier, et ensuite, c'est (malheureusement) en totale contradiction avec l'évolution actuelle de notre profession, dans la mesure où il est demandé au pharmacien de gérer toujours un peu plus de tâches administratives du système de soin au détriment du reste.

Je reste opposé à la VAE, que ce soit pour l'accession au diplôme de préparateur qu'à celui de pharmacien, pour les raisons que j'ai déjà évoqué dans ce sujet et qui rejoignent en tous points la logique de Syberg. D'une manière plus générale, d'ailleurs, je suis opposé à tout ce qui pourrait contribuer à shunter le numerus clausus, qui desservirait, à la fois pharmaciens et préparateurs, pour ce qui est de la revalorisation de leurs revenus - ce qui est tout le contraire de l'un des buts sensés être recherchés dans ce rapport... sans oublier les malades, pour qui des soins de qualité ne peuvent être assurés que par une formation de qualité.


Message édité par : Whoops

Delphine66 Delphine66icon_post
Citation : Whoops 
Je reste opposé à la VAE, que ce soit pour l'accession au diplôme de préparateur qu'à celui de pharmacien, pour les raisons que j'ai déjà évoqué dans ce sujet et qui rejoignent en tous points la logique de Syberg. D'une manière plus générale, d'ailleurs, je suis opposé à tout ce qui pourrait contribuer à shunter le numerus clausus, qui desservirait, à la fois pharmaciens et préparateurs, pour ce qui est de la revalorisation de leurs revenus - ce qui est tout le contraire de l'un des buts sensés être recherchés dans ce rapport... sans oublier les malades, pour qui des soins de qualité ne peuvent être assurés que par une formation de qualité.


Tout à fait, j'y suis moi aussi totalement opposée et ce, pour les mêmes raisons.
Rien n'empêche d'ailleurs les personnes non-diplômées de passer le B.P., non ?
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