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Une idée pour combler le trou de la sécu ??#14485

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Voila, je suis tombé sur cette article du magazine alternative santé que je trouve intéressant, qui propose des solutions pour palier au déficit grandissant de la sécu...
Tout n'est peut être pas bon à prendre mais je trouve qu'il y a de l'idée... Certains cherchent des solutions en tout cas ! :#

"Le déficit de la Sécurité sociale (régime général) va s'aggraver en 2015, nous dit-on dans tous les médias. Partout, à la télé, dans les journaux, tout le monde commente l'ineffable à coups de milliards manquants par-ci, de milliards en moins par-là. On cause, pêle-mêle, maladie, vieillesse, famille… On jongle avec des masses financières tellement énormes, tellement abstraites qu'on ne sait plus de quoi on parle.
Et on prend des mesures qui s'empilent d'année en année. Cette année, on taille dans la politique familiale… Et on va voir ce qu'on va voir avec "la rationalisation des dépenses hospitalières", la "baisse des prix des médicaments", etc. etc. Toutes mesures "sans précédent"… et, comme d'habitude, sans effet.
Faute de données à "taille humaine", ce débat de pure macro-économie tourne sur lui-même. Ceux qui voudraient comprendre et agir en citoyens bien informés n'ont qu'à aller voir ailleurs ! Je vais donc tâcher de faire ce que d'autres médias devraient faire, rendre accessible un problème qui nous touche tous.
Tout le monde sait combien perd la Sécu (nous y serons de notre poche pour 15 milliards d'euros, dont 10 milliards sur les dépenses de santé), mais qui sait combien il dépense, lui-même, pour sa santé ? Qui sait combien il coûte au système et comment il pourrait coûter moins ?
On se dit que la réponse est facile à trouver. Cherchez vous verrez… il faut fouiner longuement dans de laborieux rapports publics, ces infos sont délivrées de manière parcellaire et leur présentation ou leur mode de calcul diffèrent (c'est le cas entre les Comptes nationaux de la santé et les Chiffres-clés de la Sécurité sociale mis en avant par le ministère des Finances) si bien qu'on se perd facilement. Pourquoi communiquer simplement quand on peut faire compliqué ?
Voyons donc les choses par le petit bout de la lorgnette.
D'abord une simple division. En 2014 la Sécu aura dépensé à la louche 180 milliards d'euros en soins et biens médicaux. Avec 60 millions de Français bénéficiaires du système, cela veut dire que la Sécu a dépensé environ 3 000 euros par Français.
Gardons en tête cette somme : 3 000 euros. En 2013 la Sécu perdait de l'argent (7,7 milliards d'euros pour la branche maladie). Donc 5% des 180 milliards. Cela signifie qu'on ne devrait pas dépenser 3 000 euros pour que le système de santé retrouve l'équilibre. Disons que cette "enveloppe de soins" ne doit donc pas dépasser les 2 800 euros. C'est le chiffre-clé, le seul qui devrait nous intéresser.
A la lecture de ce montant chacun peut se situer et savoir d'emblée s'il participe au fameux déficit, s'il est "dans les clous" ou au mieux s'il est économe. Et si vous ne parvenez pas à trancher, allez voir sur votre compte Ameli sur Internet à la rubrique "Mon relevé annuel" : ici le calcul de la Sécu est clair !
Rapporté à chaque bénéficiaire, le déficit représente en réalité 170 euros de trop, une économie en théorie facile à faire même pour les plus malades (qui coûtent en général bien plus que 2 800 € par an), et ce sans qu'il soit nécessaire de réformer quoi que ce soit. Pour info, ces 170 € ce n'est même pas le prix d'une IRM… Et je ne parle pas des médicaments que le Français moyen (sont exclus les lecteurs avertis que vous êtes) jette ou oublie dans le placard de sa salle de bains.
Donc, on peut parfaitement imaginer que si des millions de Français faisaient chacun un geste d'économie, la Sécu tiendrait la route. Mais croire que c'est possible par le seul volontarisme est une idée folle dans un pays où la conscience citoyenne s'applique à tout ou presque, mais pas à la santé. Affaire de droits, d'acquis, et très secondairement de devoirs. Soyons citoyens, oui, pour le tri sélectif des ordures, pour notre santé non ! J'exagère à peine…
Pourtant, un nombre croissant de Français se soignent autrement, de façon consciente et responsable.
Ceux-là (vous sans doute) se situent bien en-deçà de la moyenne des dépenses nationales car ils soignent prioritairement leur santé (plutôt que d'attendre la maladie) et prennent autant soin de leur esprit que de leur physique.
Ceux-là participent déjà à boucher le trou de la Sécu. Consulter un naturopathe, se soigner par les plantes, coûte cher aujourd'hui compte tenu du non-remboursement. En se soignant majoritairement de cette façon on cotise à fonds perdus à la Sécu… ou on la renfloue... question de point de vue.
Si la Sécu voulait vraiment en finir avec son sempiternel "trou", elle s'appuierait logiquement sur ces alliés objectifs qu'elle persistent à traiter en ennemis !
Mais revenons à la base, à ces 2 800 € de dépenses de soins annuelles que l'on ne peut raisonnablement pas dépasser. Comment favoriser un comportement responsable du citoyen ?
Les idées ne manquent pas, plus savantes les unes que les autres, mais j'en retiens une, celle pour laquelle milite le Dr Arteil, chirurgien dentiste énergéticien et fervent défenseur des médecines complémentaires, sur la base d'une proposition émise par le syndicat FO il y a déjà longtemps.
Il s'agirait de responsabiliser le bénéficiaire de la Sécu et de le rendre autonome.
Comment ? En lui attribuant un budget de dépenses annuelles plafonné et reconductible d'année en année, et en reconnaissant, en contrepartie, sa liberté de choix thérapeutique en remboursant toutes les médecines complémentaires à sa disposition.
La personne sait ce dont elle dispose, libre à elle d'en faire le meilleur usage et de se soigner comme bon lui semble.
Ce système pourrait s'appliquer à toute personne qui ne rentre pas dans un dispositif de soutien. Les personnes en longue maladie ou bénéficiaires de la CMU resteraient entièrement couvertes et ne verraient aucun changement. Pour qu'il en soit ainsi, les 2 800 € seraient amputés d'environ 1 300 €. Resteraient alors 1 500 € à dépenser à sa guise.
Ce montant de 1 500 € pourrait d'ailleurs facilement être rehaussé jusqu'à 2 000 ou 2 500 € avec la mise à contribution des mutuelles de santé qui seraient amenées elles-aussi à intervenir autrement.
Chaque bénéficiaire aurait, disons une enveloppe de 2 000 € par an qu'il utiliserait comme un "capital santé" :

Jusqu'à ce plafond de 2 000 € toutes ses dépenses de santé seraient prises en charge à 100% : consultations, soins, examens, etc. Au bénéficiaire d'arbitrer chaque année sur les dépenses exceptionnelles selon ses besoins (dentisterie, optique : on ne change pas de lunettes ou ne fait pas un bridge tous les ans !).
Il serait libre de choisir son thérapeute avec une prise en charge totale des actes : généraliste, spécialiste, ostéopathe, homéopathe, naturopathe, MTC, Ayurvéda, magnétiseur...
Idem pour les médicaments voire d'autres remèdes et compléments alimentaires dont on sait qu'ils sont consommés à 90% par les patients des médecines douces (contre 60% en allopathie).
En cas de dépassement du plafond, son enveloppe serait réduite d'autant l'année suivante (et inversement augmentée d'autant en cas de sous-utilisation).
Ses arrêts-maladie ne seraient plus pris en charge par le système d'indemnités journalières en dessous de 8 jours.

Dans ce système la Sécu, qui continue à percevoir ses recettes normalement, n'intervient que pour des remboursements de base à travers un système comptable simplifié et allégé (elle gère une enveloppe à partir de factures), y compris sur les arrêts maladie de courte durée fréquents et lourds à gérer (comptabilité, indemnisation, contrôles).
L'économie de gestion est évidente pour la Sécu (qui pourrait réorganiser son effectif vers la médecine de prévention, par exemple) tandis que l'incitation à l'économie est réelle pour le patient qui devra gérer son "capital santé" comme il gère sa voiture ou sa maison, en responsable.
En matière de médicaments par exemple chacun ferait bien plus attention sachant qu'il le "paye" de sa poche. Même chose pour les Urgences que l'on éviterait alors si le coude du gosse est râpé (50% des urgences actuelles n'en étant pas). Sans parler du congé maladie pris pour l'ouverture de la pêche…
La France pourrait ainsi économiser des dizaines de milliards d'euros et en finir avec le trou de la Sécu.
Le bénéficiaire serait entièrement autonome, libre de se soigner, avec un budget personnalisé. Il irait sûrement plus volontiers vers d'autres approches thérapeutiques.
À ceux qui décèlent des failles dans ce raisonnement, je réponds par avance que :
Bien sûr ce dispositif demanderait un redéploiement partiel des moyens et un temps d'adaptation. Sans doute 2 à 4 ans, 5 ans peut-être pour que le système bascule entièrement.
Bien sûr, aussi, rien de tout cela ne serait possible sans la mise en place d'un système de prise en charge à inventer pour ce qui relève des grandes urgences, des accidents ou des maladies non chroniques entraînant des soins coûteux. Mais pourquoi pas ? Au regard de l'économie réalisée, cette couverture exceptionnelle resterait mineure.
Et le système de solidarité serait préservé.
Même s'il n'est pas bon d'avoir des idées dans ce pays, celle-ci a le mérite d'être simple et envisageable. Il ne s'agit pas de tout casser, seulement d'aménager. Et sans révolutionner un système louable, on révolutionnerait ainsi les mentalités et notre vision de la santé.
À cette idée on pourra encore objecter des milliards de choses, mais comme personne ne s'en inspirera, disons que tant que l'on ne l'essaiera pas…"
bultus bultusicon_post
+1
Après...
MKIII MKIIIicon_post
C'est ridicule
poussin_arverne poussin_arverneicon_post
Il faut arrêter de parler de "trou" de la Sécurité sociale : ce n'existe pas.

La Sécu, c'est un investissement pour un État, pas un trou.

Toute l'erreur vient de là ...
Czeorca Czeorcaicon_post
La grande question étant, est-ce que si je n'utilise pas mes 1500€ par an pendant 10 ans je peux demander 15 000€ à la sécu?

Et qu'en pense le prix nobel d'économie?

Ce serait beau tout le monde serait maitre de ses dépenses, fini les abus, on marcherait tous main dans la main vers un monde plus beau...

Non en fait ce qu'il se passerait c'est que chaque assuré dépensier aurait une dette auprès de la sécu. (Je vous propose de rembourser l'opération de votre fracture avec déplacement grâce à vos prochaines années de cotisation)

Ce qui est bien c'est qu'on ne parlerait plus de trou de la sécu mais de patients surendettés, ce serait moins anxiogène.
Bixente64 Bixente64icon_post
Dans mon entourage, quelqu'un va avoir besoin, sous peu, de subir un traitement d'éradication de du virus de l'hépatite C et va bénéficier des derniers traitements...

Cout : +/- 60 000 € pour douze semaines.

Dixit le gastro-entérologue, il est possible qu'il faille doubler la durée de traitement...

Et donc ?
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
bultus bultusicon_post
Comme dit Dinosorus, tout n'est pas à garder en bloc.
Ce qui est proposé dans cet article, c'est de responsabiliser les patients qui ne se rendent pas toujours compte de ce qu'ils coûtent à la société.

Par contre il est évident qu'il faudra mettre en place un système pour les pathologies lourdes, car ce n'est pas normal qu'un patient cancéreux ou autre se retrouve endetté vis à vis de la sécu.

Mais est-ce que les gens en bonne santé qui ne dépensent pas le budget aloué ne seraient pas tentés de le dépenser sans raison "parce que après tout j'y ai droit!" ?
Il y a bien des patients qui se font prescrire des médicaments pour les envoyer au bled. :-|

Et puis si un système pareil est envisagé, il faudra peut être faire un algorythme pour calculer combien ou aloue à chacun en fonction de son âge par exemple. On consomme plus en vieillissant. :#
Dinosorus5CH Dinosorus5CHicon_post
Citation : bultus 

Par contre il est évident qu'il faudra mettre en place un système pour les pathologies lourdes, car ce n'est pas normal qu'un patient cancéreux ou autre se retrouve endetté vis à vis de la sécu.



Oui en effet, je crois d'ailleurs que l'auteur ne prend pas en considération les ald...
"Ce système pourrait s'appliquer à toute personne qui ne rentre pas dans un dispositif de soutien. Les personnes en longue maladie ou bénéficiaires de la CMU resteraient entièrement couvertes et ne verraient aucun changement."

Je ne dis pas que c'est la solution mais je trouve qu'il y a de l'idée dans cette proposition... A méditer :#

Message édité par : Dinosorus5CH / 14-10-2014 20:03

MKIII MKIIIicon_post
Dans le calcul proposé, si on redistribue la moitié du budget santé pour que les gens puissent le claquer chez le magnétiseur (et ils le claqueront), il faudra prévoir un plan social d'envergure pour l'hopital. Tous ne voudront pas etre magnétiseur.
Et comme je suis un vilain patron, je suis quand meme d’accord sur les jours de carence.

Il me semble que certains pays ont négocié pour que le ttt par solvady soit remboursé le meme prix quelque soit la durée de la cure, qu'en est il en france?
MKIII MKIIIicon_post
Et puis si on veut responsabiliser les gens, il suffit de passer à l'assurance 100% privée. Moi j'en prendrai une qui ne couvre pas les accidents dus au sport sauf le ski. Ca fera moins cher.
Czeorca Czeorcaicon_post
Citation : MKIII 

Dans le calcul proposé, si on redistribue la moitié du budget santé pour que les gens puissent le claquer chez le magnétiseur (et ils le claqueront), il faudra prévoir un plan social d'envergure pour l'hopital. Tous ne voudront pas etre magnétiseur.
Et comme je suis un vilain patron, je suis quand meme d’accord sur les jours de carence.

Il me semble que certains pays ont négocié pour que le ttt par solvady soit remboursé le meme prix quelque soit la durée de la cure, qu'en est il en france?
 


En France pour l'instant ça négocie au niveau du CEPS, pour l'instant il a encore le prix de l'atu (666e le cp) si en plus tu adjoins le simeprevir comme je le vois souvent en ce moment, je pense qu'on a pas fini de dépasser les 1700 e par an et par personne...
MKIII MKIIIicon_post
par jour?
Bixente64 Bixente64icon_post
666 € le comprimé.
1 comprimé par jour...

Et ça, pour une monothérapie et les derniers protocoles parlent plus de bi voire tri-thérapies...

http://hepatoweb.com/Documents_PDF/Avis_experts_HCV_septembre2014.pdf
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Dinosorus5CH Dinosorus5CHicon_post
Il est certain qu'on ne peu pas demander aux malades de payer ces traitements... Ca reviendrait au système américain.
Pour garder notre système de soin que je considère comme l'un des meilleurs au monde, il est certain qu'il va falloir intégrer certaine modification...
Ca a déjà commencer avec les médicaments à quotas ! Vous trouvez cela normal ces quotas ?? Lors de la mise sur le marché des quotas de rembt par la sécurité sociale pour telle ou telle molécule sont mis en place...
Le crestar qui va être soumis à demande d'entente préalable...
Manager Managericon_post
Si je partage tout à fait le point de vue de la prévention et de la prise en charge individuelle de la Santé. Le fait que certaines approches non médicales peuvent présenter un intérêt. Je ne suis pas sur que ce soit aussi simple que ça.

La Santé Publique c'est comme l’Économie, très compliqué. Lorsqu'une mesure est prise elle est la plupart du temps contre productive sur un autre aspect, donc on avance d'un pas et on recule d'un.

Simplement, je crois qu'on nous enfume pas mal avec ces histoires de déficit.

Déjà qu'on dissocie les branches : famille, maladie, vieillesse pour y voir plus clair.

Ensuite et je partage l'avis de Poussin(ça arrive) en quoi le budget de la santé doit il être absolument un budget équilibré.

Que prend en charge le budget de la branche maladie?

Quelles sont les différentes caisses affiliées, qu'elle est leur état individuel financier, comment est financé la CMU et autres aides sociales?

Qui, quoi et comment on finance la prévention et au final l'éducation à la santé?

Pour moi il y a trop de questions sans réponses pour que nous puissions émettre un avis et proposer une direction.
Les préparateurs qui aiment leur métier se retrouvent sur preparateur-en-pharmacie.com
Czeorca Czeorcaicon_post
Le plus fou c'est que les prix de ces médicaments soient complètement déconnectés de leurs coûts de développement...
poussin_arverne poussin_arverneicon_post
Citation : Manager 

Si je partage tout à fait le point de vue de la prévention et de la prise en charge individuelle de la Santé. Le fait que certaines approches non médicales peuvent présenter un intérêt. Je ne suis pas sur que ce soit aussi simple que ça.

La Santé Publique c'est comme l’Économie, très compliqué. Lorsqu'une mesure est prise elle est la plupart du temps contre productive sur un autre aspect, donc on avance d'un pas et on recule d'un.

Simplement, je crois qu'on nous enfume pas mal avec ces histoires de déficit.

Déjà qu'on dissocie les branches : famille, maladie, vieillesse pour y voir plus clair.

Ensuite et je partage l'avis de Poussin(ça arrive) en quoi le budget de la santé doit il être absolument un budget équilibré.

Que prend en charge le budget de la branche maladie?

Quelles sont les différentes caisses affiliées, qu'elle est leur état individuel financier, comment est financé la CMU et autres aides sociales?

Qui, quoi et comment on finance la prévention et au final l'éducation à la santé?

Pour moi il y a trop de questions sans réponses pour que nous puissions émettre un avis et proposer une direction.
Poussin

"Pour se faire des ennemis, il n'est pas nécessaire de déclencher la guerre, il suffit de dire ce que l'on pense"
Martin Luther King
 


Toi, tu es candidat au prochain Nobel "économie et médecine" ! Lol ;)
bultus bultusicon_post
Un truc assez stupide que j'ai entendu :
Quand un enfant de 18 à 25 ans vit encore chez ses parents, et que ses parents touchent la CMU, il y a droit automatiquement, même s'il travaille et cotise pour une mutuelle par son travail. :-o

Du coup alors qu'on pourrait basculer ses dépenses de santé sur la mutuelle (qui est payée pour le faire!), eh bien on continue de taper dans les caisses de la Sécu juste pour le plaisir. Incroyable! :paf

Il y a pleins d'autres aberrations comme ça qui mériteraient un peu de ménage
Manager Managericon_post
La CMU est une bonne chose, elle permet de soigner les pauvres pour que les riches ne tombent pas malades.

Après ici ou là il y a surement quelques mésusages.

Comment être sur de la provenance des fonds affectés à la CMU. Ce ne sont pas les cotisations assises sur le travail qui doivent payer la CMU.

D'ailleurs le premier problème de toutes les branches de l'assurance maladie c'est le transfert d'une partie des revenus du travail vers les revenus du capital et de l'augmentation du nombre des chômeurs.
Les préparateurs qui aiment leur métier se retrouvent sur preparateur-en-pharmacie.com
poussin_arverne poussin_arverneicon_post
Citation : Manager 

La CMU est une bonne chose, elle permet de soigner les pauvres pour que les riches ne tombent pas malades.

Après ici ou là il y a surement quelques mésusages.

Comment être sur de la provenance des fonds affectés à la CMU. Ce ne sont pas les cotisations assises sur le travail qui doivent payer la CMU.

D'ailleurs le premier problème de toutes les branches de l'assurance maladie c'est le transfert d'une partie des revenus du travail vers les revenus du capital et de l'augmentation du nombre des chômeurs.
Poussin

"Pour se faire des ennemis, il n'est pas nécessaire de déclencher la guerre, il suffit de dire ce que l'on pense"
Martin Luther King
 


Entièrement d'accord. Je l'ai souvent dit ici : les revenus du travail sont bien trop ponctionnés au regard des revenus du capital. Aujourd´hui en France, il ne faut plus travailler : il faut emprunter à 2% pour acheter des apparts à louer avec 7% de rentabilité. Ça a tout les avantages :
- meilleur rendement que le travail,
- moins d'investissement personnel (avec 10 heures de travail hebdomadaire on peut facilement gérer 12 apparts),
- meilleur investissement retraite,
- possibilité de bénéficier de toutes les aides sociales : RSA, CMU ...

Je pense déjà à ma reconversion "" marre d'être le dindon de la farce !
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