Citation :
pharma-espoir
Citation : mycolog
Nous on respecte la législation à la lettre, aucun dépannage sauf éventuellement traitement pour la tension d'un client connu, on appelle le médecin et avance 1 ou 2 comprimés.
Comment ne pas passer pour des épiciers après ?
Et si le traitement donné sans ordo est insuffisant ou provoque des effets secondaires ?
vers qui se retourneront le médecin et le patient (qui pourtant disait que vous étiez si sympa de lui avancer sa boîte) en cas de souci ?
Ne pas oublier la responsabilité qui est la nôtre.
Pour lutter contre Leclerc, il faut être irréprochable, lui d'ailleurs n'avance ni le cubi de rouge (une urgence pour certains) ni la boîte de petits pois.
Il me semble qu'on a déjà eu cette discussion Mycolog. Il faut faire la part des chose entre une avance pour faire plaisir à un patient capricieux qui ne veut pas consulter (c'est interdit), et un dépannage urgent pour assurer la continuité des soins (c'est même une obligation au niveau du CSP et du code de déontologie).
Exemple simple, une femme en déplacement ou en vacances qui a oublié sa pilule, à l'interrogatoire tu peux rapidement écarter les CI et vérifier qu'elle ne ment pas (en lui demandant le nom de son gynéco, date dernière consultation, date dernier bilan bio, etc...) : dans cette situation, la délivrance d'urgence s'impose. Sinon il y a rupture de continuité des soins, sachant que les rapports des jours précédents sont aussi à risque. Je comprends pas ce que tu peux faire d'autre dans cette situation Mycolog.
D'accord avec Pharma Espoir. Surtout qu'on a desormais tous les moyens disponibles pour s'assurer du bien fondé de la demande. DP, appel au médecin , appel à la pharmacie qui lui a délivré la dernière fois pour confirmation qu'il y a bien une ordonnance récente. Si on a rien de tout ça, je ne délivre pas. Mais ça devient rare (en même temps, les gens savent que chez nous, c'est pas un distributeur de médicaments sans questionnements. Ceux qui cherchent ça vont chez des confrères sans doute ;-) )